jeudi 28 février 2013

Un si bel écrin



Le musée Paul Belmondo à Boulogne-Billancourt/ Noella Pontois à Elephant Paname


Ce Dimanche, le temps délibérément hivernal m'incite à réduire mes ambitions muséales...Tiens, et si on allait à Boulogne ( en scooter c'était le maximum supportable par temps de neige ). Justement, je ne connais pas le musée Paul Belmondo.
C'est un endroit absolument ravissant, l'été ce doit être enchanteur. Un ancien petit pavillon Louis XV, entièrement (bien) restauré, et l'intérieur...un must de la "muséographie" contemporaine. C'est vrai que je suis très épatée par les sculpteurs, la sculpture en général me plaît, mais alors là, il y a une somptuosité de présentation , des contrastes noir/blanc, des niches, des éclairages ultra sophistiqués, des présentoirs en bois style "cabinet de curiosités", et puis, pas grand monde ( en ces temps de froidure) bref, c'est un régal. Même les toilettes sont superbes !
Bon, mais...J'ai toujours dit qu'un Rembrandt dans un sous-verre ferait moins d'effet qu'un Solvej bien encadré... (quoique..prenons un autre exemple !!!)   bon, je n'ai jamais eu peur de dire des bêtises...mais je ne peux m'empêcher de penser que si Paul Belmondo n'était pas le père de...( et donc, potentiel de succès commercial) aurait-il eu droit à un si superbe écrin ? Certes, ses sculptures sont jolies, habiles, (ne parlons pas de sa peinture, il a bien fait de faire sculpteur) ses dessins sont plutôt bien ...





grand nu féminin de dos, modèle se rhabillant         sanguine et pastel blanc

même très bien, surtout celui-là, d'ailleurs, mais....mais ce n'est pas Rodin, ( et Dieu sait si je ne l'aime pas, ce vieux libinineux) ce  n'est pas Maillol, ce n'est pas Bourdelle....
                                            Il fait très bien les enfants, oui.



Portrait de Jean-Paul Belmondo  enfant


         Dans la même série "beaux lieux", je découvre un endroit assez magique, baptisé curieusement "Eléphant Paname " ??? ( où va se nicher le marketing ciblé "clientèle extrême-orientale " !)
C'est un superbe hôtel  Haussmanien  aux boiseries chics et shabby, l'ensemble a de la gueule, et Noëlla Pontois est tout de même une danseuse de toute première classe, ravissante, choisie par Noureev ( qui la fit nommer étoile ) et cette expo a tout pour plaire aux jeunes futures  étoiles, surtout la reconstitution de la loge de l'Opéra. Superbes vidéos, que l'on savoure sur un doux canapé design de velours, c'est très bien. Petite Princesse est ravie.

          Dans la boutique j'achète un bouquin sur Noureev, le fou, l'incontrôlable, l'inexposable....souvenirs...
                     ...aller-retour dans la soirée à Bruxelles pour " le chant du compagnon errant "... Sandwichs /bière tiède dans la bagnole, Forest National dans un improbable faubourg de Bruxelles, l'autoroute dans la nuit avec la 4L, et travailler le matin à 8h1/2, comme plan pourri, on fait pas mieux, mais un de ces souveneirs inoubliables...l'aile du génie...pas besoin de cadre !!




Noëlla Pontois


tout de même assez magique...







mardi 12 février 2013

Est-ce qu'on se fout ( de l'origine ) du monde ?

Le chêne de Flagey   Gustave Courbet  1864


Gustave, mon amour


On s'est rencontrés à Ornans, voilà quelques années. Jusque là, on s'étaient croisés, je te connaissais bien sûr, mais bon, rien ne s'était passé. Et puis là, dans ce vieux petit musée poussiéreux,  (dont j'ai appris entre temps que ce n'était pas vraiment ta maison, mais c'est l'imagination qui compte, hein,        et puis, les oeuvres, c'était bien les tiennes) je suis tombée en amour,  de tout, ton oeuvre, évidemment, mais aussi ta vie....Pourquoi ?    J'ai envie de dire parce que c'était toi, parce que c'était moi. Complètement irrationnel.

     Après, au Musée de Besançon, j'ai vu tes sublimes paysages de neige, et il neigeait aussi dehors, un moment magique. Puis, de musée en expo, des rencontres, toujours intenses, et la passion qui ne faiblit pas. Y a que ta fameuse "origine du monde ", mon Gustave, qui ne m'emballe pas...mais c'est sans doute que je préfère les blondes.


       Alors tu connais la dernière ? Jeudi dernier, la Francinter me dit  " on a retrouvé la tête de l' origine du monde " !!! (on dirait un nouvel album de Tintin).  Toutes affaires cessantes, je fonce au kiosque acheter Paris-Match. Je ne te ferai pas l'outrage de publier ici une repro de ce pauvre barbouillage
               ( ceuces qui veulent juger par eux-mêmes peuvent aller voir

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/02/08/le-poids-des-mots-le-choc-du-faux_1829215_3246.html


 Quand je pense qu'il y a des gens qui accordent du crédit à ce genre de délire, ils n'ont pas d'yeux ?   Ou alors, ce sont les mêmes ( ceux-là n'ont pas d'oreilles )  qui croient que c'est Maria Callas qui chante l' Ave Maria sur You tube.

  Chers et estimés lecteurs, faites donc prendre à votre copine la pose ...
( hé, hé, en plus,  petits veinards, bonne soirée en perspective ) et vous verrez que même pas en rêve, les deux morceaux peuvent correspondre. Et en plus, "on" veut nous faire croire que le modèle est la belle irlandaise Jo :



Jo, la belle irlandaise  1865/66
          

                    En tant que rousse authentique, je veux témoigner, ignares, que mon origine est assortie... et que celle de Jo, aux yeux bleu pâle et à la peau de lait, l'était tout aussi sûrement.


         Mon chéri, tout de même une bonne nouvelle cette semaine : grâce à tous les glands comme moi qui ont filé trois sous   ( je viens de recevoir le papelard pour déduire des impôts, si j'avais su, j'aurais donné plus) on a racheté le chêne !       Quelle joie, ce chef-d'oeuvre va quitter sa banque nipponne
 et retrouver les berges de la Loue.   Vive la France !



Dors en paix, mon Gustave.
Je t'aime.

Autoportrait ou l'homme blessé       1844/1854


P.S. : pardon d'avoir mis ton sublime chêne après mon pauv' tilleul...







Rembrandthuis


quelle émotion....

 Où souffle l' esprit...



 Dernier jour, la maison de Rembrandt :  pour une fois je prends un audio-guide, dont le texte,  (une fois compris le fonctionnement du bidule ! ) ( cette fois, JJ ne l'a pas cassé, il y a du progrès ) ne manque pas d'intérêt,  et qui éclaire bien des choses. La reconstitution du lieu a été rendue aisée par l'inventaire exhaustif après faillite  qui décrivait tout ce que contenait la maison, jusqu'à la moindre petite cuiller !
C'est intéressant, et l' endroit est joli, mais le plus beau est tout en haut de l'escalier redoutable, c'est l'atelier du Maître, ici le génie a oeuvré :



faisons silence....




En descendant, plusieurs petites salles présentent très élégamment  les gravures et dessins de Rembrandt. Un véritable régal, certaines sont très connues :



Les trois arbres   1643
                                                              
                                                                      d'autres moins :


Les trois croix   1653



Je m'aperçois que j'ai choisi deux oeuvres au titre étrangement similaire...les trois arbres, les trois croix...sans doute  le génie est-il l'expression même de la Trinité..."Le hasard, c'est Dieu qui voyage incognito ", je ne me souviens plus qui a dit ça, mais ça me plaît.


.
Autoportrait "froncement de sourcils" 1630


Gloire à Rembrandt , le plus grand génie de la Hollande !







                                Post-scriptum :  Heda et Claesz sont dans un bateau
                                                         Heda tombe à l'eau
                                                         Qu'est-ce qu'il resse ?
                                                         Pieter Claesz !!


à gauche : Willem Claesz Heda                                à droite : Pieter Claesz
          Nature morte avec tourte 1633                    Nature morte avec tasse d'argent 1623                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

vendredi 8 février 2013

Haarlem



Les régentes de l'Hospice de vieillards de Haarlem   Frans Hals  1664

Frans Hals le magnifique



Je trouve qu'il y a un côté " Bébel " chez Frans Hals, qui prend tout le temps des risques, qui impose avec faste sa vision " enlevée" ( et qui réussit au-delà de ses espérances ) à de grands bourgeois férus de peinture léchée, ( les clients de nos amis Claesz/Heda ) quel panache !!  Chapeau, l'artiste .
    Dans ce lieu délicieux qu'est le musée de Haarlem, passons rapidement sur l'exposition de Cornelis, le "Michelange néerlandais ", une compil d'immenses tableaux barbants, remplis de gens qui se tordent dans tous les sens ( et dans les plus bizarres ) ( les sens ) avec des couleurs affreuses. Survolons  quelques tableaux d'intérieurs très ravissants  entre  des faiences également ravissantes,  et allons droit à l'essentiel :



Portrait de Theodorus Schrevelius   1617

Frans Hals a peint beaucoup de portraits, mais celui-ci me semble être un des plus émouvants. La pure beauté de la matière, les différences de traitement ( la peau, la barbe, la fraise ) l'expression rêveuse et douce du modèle, toute intérieure, on n'a pas du tout le sentiment que celui-ci s'ennuyait en posant, peut-être que pendant le travail ils poursuivaient une discussion littéraire tous les deux ( je pense que Frans,  à l'instar de Rubens qui faisait sa comptabilité et réglait ses affaires domestiques et politiques en peignant,  en était tout à fait capable !).


Le banquet des officiers du Cluveniers     1627
ou "le banquet des Gardes Civiques " ?(traduction Internet )


Dans la plus grande salle du musée sont exposés les grands tableaux de " corporations ", ils sont tous plus beaux les uns que les autres, j'ai un faible pour le banquet des Cluveniers, peut-être le plus "vivant" de tous. ( il faut dire qu'ils sont tous en train de boire un bon coup !!)
Admirons la somptueuse composition en V, ( et dont le centre est ..un verre plein ! ) initiée par les étendards, poursuivie par les visages  et les écharpes jaunes et bleues, et les détails épatants, il y en a un dont le verre est vide et qui le fait savoir !!, un autre dont c'est l'assiette...et puis on a l'impression de connaître chacun d'entre eux, de comprendre en un clin d'oeil qui ils étaient. Les autres tableaux sont aussi beaux, et la grandeur austère de ces dames les Régentes dans leur superbe noir et blanc, 
( celui-là, il me semble me souvenir que c'est un de ses derniers) quel contraste avec les libations de ces messieurs...


Il y a aussi ici bien sûr deux Ruisdael, au milieu d'autres paysages, et le "théorème" marche toujours, ce sont les plus beaux, pas mal de petites scènes de genre intéressantes et une curiosité, un drôle de tableau très intrigant, il paraît que " le peintre s'est représenté derrière St Luc ", dixit l' affichette, c'est curieux moi j'aurais plutôt pensé qu'il s'était représenté en St Luc, mais bon...



St Luc peignant la Vierge et l'enfant Jésus   Maerten van Heemskerck 1532


Et enfin, n' oublions pas notre petit jeu, alors, Willem Heda...ou Pieter Claesz ?










Petit-déjeuner   Pieter Claesz  1636
Nature morte avec huitres, roemer, et citron   Willem Heda 1634
 
solution du jeu précédent:

mercredi 6 février 2013

Mauritshuis, Gemeente et Boijmans van Beuningen






La leçon d'anatomie du Dr Tulp      Rembrandt 1632


A la recherche du petit pan de mur jaune...


Troisième jour, vaste programme : La Haye et Rotterdam. C'est faisable car les trains sont nombreux et pratiques, mais tout de même " lourd" ...
Donc, nous ne verrons pas le Mauritshuis, en travaux, mais l'affreux (et immense ) Gemeente au plus pur style "Piscine Molitor ". Les "highlights" du M sont hébergés dans une multitude de petites salles , une grande pour le boeuf de P.Potter et la leçon d'anatomie du Dr Tulp de Rembrandt.
Il est intéressant de comtempler côte à côte ce magnifique témoignage du génie de Rembrandt, ( très jeune, alors) et ce boeuf qui brille surtout par ses dimensions (déjà, à cette époque, on est épaté par les grands formats)



Le boeuf     Paulus Potter 1647





Bon, mais il est OU, ce fameux petit pan de mur jaune ? se demande-t"on pendant un quart d'heure, plantés devant la vue de Delft . On finit par décider que le cher Marcel s'est trompé, et que son mur, c'est un toit à droite. De retour à Paris, en relisant le texte, je verrai que 1) c'est un "tout petit" pan de mur jaune et que 2) Bergotte se répète : petit pan de mur jaune " avec un auvent "...
Il faut que je retourne à La Haye...Finalement ce doit être le petit morceau en demi-lune derrière le pont basculant (qui ressemble à un auvent) à l'extrême droite.


Vue de Delft       Johannes Vermeer 1660/61 




                                                 Avec ou sans Proust, il se dégage de ce tableau une indéniable magie,  je ne sais pas d'où ça vient, l'eau calme, l'ombre fraîche, les nuages qui sont l'habituel ciel des Pays-Bas,
 et ce génial coup de soleil  ( jaune ! ) qui éclaire la ville...C'est aussi cet effet  de lumière que recherche souvent Jacob van Ruisdael, mais il y a plus de vent dans son tableau, celui de Vermeer a l'immobilité et le silence de l'éternité .


Vue de Haarlem avec étendages    Jacob van Ruisdael 1670/75

Il n'y a que des merveilles dans ce musée, et aussi des curiosités ;  mon oeil est attiré par ce tableau:




vieille femme et garçon à la chandelle PP Rubens 1616


                                      Mais non, ce n'est pas Georges de la Tour, c'est Rubens !


 Et une fois terminé les "highlights" du Mauritshuis, il y a encore le musée Gemeente, Je note au passage un joli Van Gogh, "le jardin à Arles", un superbe Kandinsky de la bonne époque ( celle que j'aime...!!!) et naturellement, des kilomètres de salles de superbes et innovantes ( et encombrantes) créations plus ou moins  contemporaines. Il y a aussi plusieurs expos qui semblent magnifiques, mais nous sommes déjà épuisés et il reste Rotterdam...

        Avant de partir un petit tour dans le paysage hollandais "typique", pour le plaisir :


J.H.Weissenbruch 1887
Jacob Maris  1878
Willem Maris

  













Chez les Maris c'est comme chez Ruisdael, il y a Jacob...et...Willem ! Je renonce à mettre les titres des oeuvres, en hollandais sur les cartes, au secours !





Piet Mondriaan  1906





















Rotterdam : le musée Boijmans van Beuningen 



Dès l'entrée, on s'interroge : les vêtements qui pendent du plafond, est-ce le vestiaire ou une oeuvre ?
Je ne saurai pas, je garde mon manteau, et attaque décidée  (..euh, je commence à faiblir )
les  "collections anciennes"  ( plus le temps, ni le courage, pour les modernes)   car c'est encore un immense dédale, ( un plan genre Louvre, on prend la porte à droite ou à gauche, ah non, celle-là, déjà vue, ehh! on n'y a pas été, là, j'aurais jamais dû mettre ces chaussures-là ) 
               Soyons bref : pour ce musée, il faut au moins trois jours...Au hasard des salles, Jérôme Bosch, huuum !,  St Jérôme de Van Dyck, aaah !, une belle de Rubens,  et un somptueux paysage "la charrette", à propos de paysage, Théodore Rousseau, Jongkind et...Van Gogh, si, si (le charme triste de son "allée de peupliers à Nuenen"), un Titus de Rembrandt, et, oh! tiens, mon pote Paudiss (qui est classé dans les "élèves de Rembrandt ", tout s'explique ) ( et je comprends à présent, mais j'avais oublié, pourquoi j'ai découvert la première de ses natures mortes à Dijon, expo "Rembrandt et son école")



                             
 Nature morte avec bière, hareng et pipe   Christopher Paudiss  1660


                La modernité de sa facture m'étonnera toujours, la subtilité de ses harmonies, moins,
                                              il a eu un bon maître !!




Le champ de blé    Jacob van Ruisdael

Bien sûr, j'ai rendez-vous avec Ruisdael au détour d'une petite salle. La sublime composition asymétrique du "champ de blé" m'enchante. Prenez un peu de recul, clignez des yeux : vous avez là un magnifique tableau abstrait, parfaitement équilibré.

Et pour terminer, si vous n'êtes pas trop épuisés,  notre jeu : Pieter Claesz ou Willem Heda ? :














               solution dans notre prochain numéro !!

vendredi 1 février 2013

Van Gogh, l'Hermitage et le Historisch Museum





Donc, deuxième jour dès l'aube, nous marchons jusqu'à l'Hermitage, à deux pas de chez nous.
                                     Bien nous en prend car les "hordes" ne sont pas  (encore ) arrivées,
et les salles " Vincent " sont petites.
  Van Gogh est un peintre qui m'a toujours " posé problème", j'ai longtemps carrément dit qu'il était nul, ce qui me valait de francs succès en société ( !!) (et animait bien les dîners ennuyeux) mais j'ai déjà commencé à changer d'avis , ses autoportraits sont tous géniaux et ses vergers...
Déjà, dans la grande salle du bas, je suis frappée de la disparité des oeuvres présentées : bon, les tournesols, l'affaire est entendue, ces formes pointues, sèches, ces couleurs " qui sortent du tube ", décidemment, non !



Tournesols 1889






 Mais cette Bible...(celle de son père ) superbe !



Nature morte avec Bible 1885

La chambre d'Arles... de travers, desssin sommaire, couleurs...beurk !     Mais ce paysage de l'asile de St Rémy, magnifique ( et tellement juste ) Au premier étage, il y a des dessins, qui sont d'une virtuosité éblouissante. Il y a des portraits, d'une justesse et d'une profondeur psychologique incroyable.
Ce type me déstabilise complètement.
Et puis il y a le poirier en fleurs, ravissant, et les vergers de rêve ( sur un mur vert malachite à l'effet douteux, soit dit en passant )



Le pêcher rose 1888

Le verger rose 1888

























et deux paysages d'automne, un superbe et l'autre hideux.

Et puis il y a une signature élégante, un peu "d'époque", un peu art nouveau, et une autre qu'on dirait écrite par un enfant de quatre ans.Et encore une autre, plus graphique.


Une marine bien "enlevée" et une grosse signature rouge sur la vague au premier plan.


Bord de mer aux Saintes Maries 1888



Alors : c'est qui, ce "Vincent " ?  L' habile, le maladroit ? Et puisqu'on nous dit "qu'il n'a jamais vendu qu' un seul tableau " de son vivant,  et qu'on  en a répertorié plus de 900 ( heureusement qu'il est mort à 37 ans)  y z'étaient où tous ces tableaux ?? ( car ça en prend, de la place...) ( j'apprends qu'il les envoyait à son frère). Et cette incroyable production, presque un tableau par jour à certains moments, et n'oublions pas que c'est de l'huile, et que pour remettre une couche, il faut attendre que cela sèche...Il en commençait plusieurs en même temps ? ( comme Monet ) Et en plus il écrivait à son frangin ( et pas des SMS ) ...et il lui envoyait des paquets ? (de tableaux ) et...??
          C'est un chat, il devait avoir sept vies en même temps.

Je me demande si c'est vraiment le même homme qui peint ça :            




Abricotiers en fleurs 1888

                                         et ça :

Verger 1888

          

               Bref, j'ai des doutes....de sérieux doutes....

Le reste de ce que l'on voit à l'Hermitage, des impressionnistes,  de très beaux Renoir,  un ravissant Corot, un superbe Delacroix, beaucoup d'autres tableaux plus ou moins remarquables, la tête me tourne.

Au musée "Historique", une histoire d'Amsterdam très bien documentée, un Rembrandt et mon cher Ruisdael ( Jacob). Entre deux batiments, une sorte de passage "gratuit" présente de grandes machines historiques et une oeuvre moderne étonnante, un immense tapis ( chaque carré représente un pays ) sur lequel tous les touristes marchent allègrement avec leurs bottes pleines de boue...


Tapis de Barbara Broekman

Ils sont fous, ces Hollandais !