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dimanche 24 octobre 2021

Emportés par la foule... qui nous traîne, nous entraîne 🎵 ...

La collection Morozov  Icones de l'art moderne 

Fondation Louis Vuitton

 

 

Sisley, La campagne de Veneux. Le printemps 1882    Herm St P  photo Solvej

                           
 
                             ...ça devient difficile d'apercevoir les tableaux, et encore plus de les photographier !! Bon, vous me direz, tu n'as qu'à y aller en nocturne en semaine, et pas le dimanche après-midi à 16h. Oui.

Donc, après queue et re-queue, on accède enfin au saint des saints. Tout de suite, passés les portraits de famille ( certains ne sont pas mal, d'ailleurs ) le bonheur Renoir, les merveilleux portraits de Jeanne Samary, celui-là qui s'appelle aussi " rêverie ", mais elle a l'air bien présente, au contraire :

 
 
Renoir, Portrait de Jeanne Samary Rêverie 1877  MP Moscou

 
 
et dans les salles suivantes, encombrées de Bonnard, ( bof ) et pas uniquement ! en plus de Renoir, encore, je découvre un petit russe inconnu qui ne me déplait pas :



Korovine, Un café à Paris 1890 Gal Tretiakov Moscou
photo Solvej
 
                                                     
                     
                                       
                   la composition avec cette tache rouge, et la lumière à travers les arbres, c'est bien.

 
Et alors j'ai un grand coup de coeur pour deux paysages de Sisley, je m'aperçois que je l'avais vraiment sous estimé ( surtout que le premier, celui en haut,  j'ai dû le voir à Saint-Pétersbourg ! )
 
 
 
Sisley, Lisière de la forêt de Fontainebleau 1885 MP Moscou photo Solvej

 


         C'est poétique, on sent le vent, le soleil, ça fait du bien. C'est digne de Corot ( c'est même mieux ! )



Corot, L'étang à Ville d'Avray 1874 MP Moscou
photo Solvej

 
 
A propos de Saint-Petersbourg, on ne se battra pas pour les deux grands Monet devant lesquels nous passâmes une heure délicieuse à l' Hermitage, tous seuls, et même assis. (  Monet Coin de jardin et mare à Montgeron   )
Sinon, en fendant la foule, j'arrive tout de même à apercevoir les fauves couleurs de Valtat, et la charmante baigneuse de Manguin. 
Manguin, La baigneuse 1906 MP Moscou

Valtat, Soleil sous les arbres 1909 Herm St P
Valtat, La mer à Antheor 1907  MP Moscou
photos Solvej

 

Certes, le traité "en applats" fait un tantinet "déco", mais on sent la mer miroiter dans la grande lumière de l'été méditerrannéen, et j'adore ces pins tordus, si justes. Un autre très beau pin :


Cézanne, Le grand pin 1895  Herm St P
photo Solvej


Dans ce premier niveau, il y a aussi des Marquet sublimes, les admirables jeunes filles sur le pont de Munch, un beau lac finlandais de Gallen-Kallela, tout cela est magnifique, une mer bleue de Van Gogh et au milieu une curiosité 


Serov, Sirène 1896   Gal Tretiakov Moscou
photo Solvej

 

Je lui trouve un charme certain, à cette sirène, il faudra aller voir cette galerie Tretiakov, à Moscou, l'an prochain peut-être ?

Mais grimpons au deuxième étage...je ne dirai RIEN sur toute une salle Gauguin, quand je pense que je l'adorais, jeune fille, et maintenant je déteste ces taches de couleurs criardes et ces personnages laids, et toute une salle Matisse, avec Chtouchkine, ils faisaient un concours ces deux-là. Et quelques horreurs        " modernes " , d'où émerge la radieuse beauté d'un saltimbanque de Picasso. 


Et après cela...deux cent personnes au bas mot qui attendent de pouvoir pénétrer dans un réduit où loge la "ronde des prisonniers ", le fameux affreux Van Gogh ! Eh bien non, nous ne ferons pas cette queue là. Sorry, Vincent.

En résumé, oui, c'est une belle et grande exposition, oui, ce sont des chefs d'oeuvre que l'on ne voit pas tous les jours à Paris, mais je rêve d'un tête-à-tête tranquille, oui, je sais, je suis élitiste...snob !


                                                Restons sur une bonne impression...


Renoir, Baignade dans la Seine ou la Grenouillère 1868 MP Moscou

 
...et avec une petite foule !!!




dimanche 11 mars 2018

Les belles plantes, pas les arbres pour une fois !

La Madeleine lisant  1854  Louvre           photo Solvej

Corot  Le peintre et ses modèles  Musée Marmottan Monet


Oui, Corot est le merveilleux poète des arbres que l'on connaît par coeur, le magnifique paysagiste de l'Italie et des taillis de l'Ile de France, mais cette exposition met l'accent sur les personnages, genre qu'il valorisait moins, il paraît, puisqu'il avait gardé pour lui cette collection délectable...En fait, on nous dit qu'il commença par faire des portraits " de famille", qui sont d'ailleurs d'un format très réduit, qu'il offrait à ses modèles, comme finalement ont pu le faire tous les débutants dans la carrière. Ils sont plus ou moins réussis...



Claire Sennegon, plus tard Mme Christophe
Charmois, nièce de l'artiste  1837       Louvre
photo Solvej

Celui-là, très romantique, l'est particulièrement. Le fond " Barbizon" est si beau...



Naturellement, on connaît bien la sublime "Femme à la perle" du Louvre, et son délicat camaïeu de gris, et c'est toujours un immense plaisir de l' admirer à nouveau :



La femme à la perle  1870    Louvre


La grâce de son beau visage classique, la manière " en aplats" de traiter les tissus, la perfection de ses mains...un régal ! c'est vraiment son chef-d'oeuvre. Mais elle a beaucoup d'autres copines, moins célèbres, mais tout aussi  délectables :




Zingara au tambour de basque
1865/70  Louvre     
photo Solvej

L'italienne ca 1872 Washington NGA   photo Solvej

























La ravissante jeune fille en rose ( sans doute le même modèle que la femme à la perle ? ) et la belle italienne au somptueux tablier, un véritable morceau de peinture en soi, d'une étonnante modernité.

Très moderne aussi, la femme à la manche jaune  . Je suis impressionnée par ce traité épuré, un peu plus ce pourrait être un Picasso première manière :


L'italienne ou femme au manchon?
( à la manche ) jaune 1870 Londres NG
 
photo Solvej


On fait une petite ( toute petite !) incursion chez les messieurs, mais de toute évidence, le maître est beaucoup moins inspiré, et ses chevaliers en armure ( bien que pour l'armure, il se soit souvenu de Titien et de Velasquez ) assez ridicules, il faut bien le dire.Je repêcherais tout de même ce moine blanc, sans doute à cause du subtil camaïeu qui me rappelle la femme à la perle :


Moine blanc assis, lisant  ca 1865
 Zurich Coll E.G.Bührle     
photo Solvej



Mais revenons à notre sujet, la beauté féminine...les belles dénudées et alanguies dans un paysage sont très classiques, très belles, un peu froides à mon sens, mais je suis encore dans l'enchantement de la si sensuelle Vénus d'Urbino.




Bacchante au tambourin, dit aussi Le Repos 1860     Washington NGA


A tout prendre, la mystérieuse "Madeleine lisant" ( en haut), me semble plus personnelle. Ce sont surtout ses modèles habillés qui sont les plus charmeurs.



L'atelier de l'artiste 1868
Washington NGA   
photo Solvej

L'atelier de Corot, jeune femme assise
devant un chevalet 1873    Louvre
photo Solvej



























Tiens ! Il y a deux versions de l'Atelier...jeu des sept erreurs ? Le chien s'est transformé en boîte de couleurs subrepticement, je crois que c'est la seule différence. Dans le premier, le chien regarde la jeune femme qui regarde le tableau sur le chevalet, cela donne à l'oeuvre un supplément de vie contrairement au second, qui du coup, en paraît plus factice, bien que toujours éminemment charmeur, mais évidemment, une boîte de peinture est plus utile qu'un chien dans un atelier...


Le charme, c'est bien la principale vertu de cette autre version de l'Atelier :



L'atelier de Corot ca 1865  Louvre      photo Solvej


et ce merveilleux boléro rouge vif, avec en écho la tapisserie de la chaise ( qui me rappelle le tablier de l'italienne ) et le ruban dans les cheveux. On fait grand cas de la "dame en bleu" de l'affiche ( l'exposition se termine avec elle) ,  à juste titre car elle est splendide, mais moi ce sont les rouges de Corot qui m'emballent, et je remarque, en refaisant un petit tour rapide, qu'il en a mis dans presque tous ses tableaux, petites fleurs par ci par là, d'accord, c'est un "truc" de peintre, mais j'adore...Goya aussi employait ce procédé pour faire chanter ses gris, rubans roses, cocardes rouges...



Zingara au tambour de basque  (détail)
1865/70  Louvre        
photo Solvej

L'atelier ( détail) 1870  Lyon MBA photo Solvej

Louise Harduin ( détail) 1831
Williamstown The Sterling and Francine Clark AI
photo Solvej


Gentil coquelicot, mesdames, gentil coquelicot nouveau...vivement le printemps !




dimanche 10 décembre 2017

Dans la chambre à coucher de Monet

Monet collectionneur     Musée Marmottan-Monet



Renoir    La mosquée, fête arabe   1881     photo Solvej
(le tableau le plus cher que Monet ait jamais acheté ! )



La vie de Monet, quelle histoire ! Je ne peux m'empêcher de me remémorer " L'oeuvre", ce terrible roman de Zola qui magnifie    l'artiste " maudit", façon fin 19ème. La description du peintre peignant son "enfant mort" ( et exposé au Salon, à une hauteur telle qu'on ne le voyait pas !)  m'avait arraché des larmes et évidemment, chaque fois qu'à Orsay je passe devant " Camille sur son lit de mort" j' y pense. Je ne sais pas si le père Zola s'est inspiré de cette oeuvre, c'est bien possible, mais enfin c'est sûr que Claude Oscar ( comme l'appellent les anglais) n'a pas eu tout de suite la vie facile.
       Au départ, entre rapins, et entre deux bocks, on s'échangeait des oeuvres, normal, c'est comme ça qu'il a commencé sa collection.   Et puis après, le maître ayant du succès ( et plus de moyens, de ce fait ) se souvenant de ses déboires passés, encourageait un peu ses collègues...c'est beau.  Et à la fin, le Maître avec majuscule, quand il avait fini de ciseler son jardin-chéri-Giverny, entre deux achats de nymphéas  ( "oh! mais je l'ai pas, ce rose-mauve irisé "), ce que c'est que la collectionnite, le Maître faisait de la déco sur ses murs.


Cette jolie petite exposition ambitionne de recréer un peu l'ambiance de la maison de Monet, et surtout nous permet de découvrir certains tableaux que nous n'avons jamais vus. Assez peu, ils en ont quand même exposé beaucoup que l'on a l'habitude de voir ici, mais bon ; puisque j'ai parlé de Camille, deux tableaux nous la montrent :

Manet    Monet peignant dans son atelier   1874  Stuttgart Staatsgalerie


Cette magnifique " esquisse " de Manet, qu'Edouard avait laissé chez Claude, pensant la finir, et puis il n'est jamais revenu, nous dit la notice, et Monet l'a gardée sur son mur...

...et ce touchant portrait signé Renoir, pendant de celui de l'artiste fumant la pipe, splendide !


Renoir Portrait de Madame Claude Monet 1872

Renoir  Claude Monet lisant 1873






















Je ne vais pas les séparer, même s'ils se tournent le dos !

Dans la famille de coeur de Monet, il y a bien sûr la belle Morisot :



Morisot  Julie Manet et Laërte  1893 Marmottan


Mais Monet, s'il aimait ses collègues impressionnistes, savait aussi apprécier les grands "anciens", comme Delacroix et Corot :



Delacroix Falaises près de Dieppe 1855 Marmottan

Corot Ariccia, Palais Chigi 1827 Musée Langmatt Baden


et aussi ceux " à la mode", comme Chéret, par exemple, et même des "modernes" comme Cézanne


Cézanne  Neige fondante à Fontainebleau 1880 MOMA New-York


et sa vibrante "neige fondante à Fontainebleau", qui, pour ce qui est de l' "impression" humide n'a rien à envier à la rue mouillée de Caillebotte



Caillebotte Rue de Paris, temps de pluie esquisse  Marmottan


J'ai gardé pour la fin le délicieux enfant dans les fleurs de Manet, mais je ne suis pas vraiment sûre que la couleur bleu turquoise vif des tentures de l'exposition, (censée, je suppose, être dans l'esprit du collectionneur, qui, on le sait, affectionnait les murs de couleur ( cf Giverny, jaune tournesol, bleu intense ) le mette particulièrement en valeur :


Manet  Garçon dans les fleurs ( Jacques Hoschédé) 1876 NMWA Tokyo


Pour sortir, on passe dans la salle basse de Marmottan, et au passage, un petit coup d'oeil sur les derniers chef-d'oeuvres de Monet, heureusement qu'il ne s'est pas fait opérer de la cataracte, lui !



Monet Le pont japonais 1924  Marmottan

mardi 2 février 2016

Sang Viennois

Belvédère, matin d'hiver        photo Solvej




Vienne du 26 au 31/12/2015                   Dimanche : Belvedere Palace, Karlskirke, Wien Museum



             Si un jour vous allez à Vienne, commencez par le Belvédère ! Ce ravissant palais , en effet, ne peux que vous combler. Et puis nous sommes à Vienne, et Vienne, n'est-ce pas, c'est la patrie de Gustav Klimt , et c'est ici, au Belvédère, que je le découvre. J'avoue que j'avais un gros à priori, trop de baiser , trop de dorures, trop de coques de téléphones portables, trop de parapluies, trop de produits dérivés , tout et n'importe quoi, une impression de déjà vu mille fois ( et puis, ce style Sécession dont j'ai déjà été gavée à Budapest, que je déteste en plus ) mais le palais lui-même, déjà, me ravit. ( et il est entièrement XVIIIè, à la française, ça , j'adore )
Donc, en majesté, le fameux baiser, sur un mur noir ( et dans une charmante  et claire rotonde adjacente, une repro pour faire des selfies ! on ne résiste pas...) J'avoue que ça en jette un peu. Mais ce qui me séduit absolument, c'est le sublime portrait de Sonja Knips, ah ! le vaporeux de la mousseline rose...une merveille !



Gustav Klimt        Portrait de Sonja Knips 1898


Et la composition, et cet intense fond qui n'est pas tout à fait noir, rien à dire. Il y a aussi quelques uns de ces paysages "carrés" , si séduisants , et un délicieux verger avec des poules, je commence à réviser mon jugement sur Klimt.


Gustav Klimt    Après la pluie 
( Jardin avec poules à St Agatha ) 1898






 Sur l'autre gloire locale, Egon Schiele, on verra plus tard.Au même étage que Klimt, il y a quantité de tableaux de cette époque, certains assez fascinants ( la mer d'un certain Ludwig von Hofmann, un très beau Segantini) et celui-ci, irrésistible :



Wilhelm Trübner        César au Rubicon 1878
                                                                 
                                         Surtout le titre !


Dans les autres étages de cet exquis palais, une salle entière des horribles statues de Messerschmidt, je fuis, et de quoi, une fois de plus, être fiers d'être français :



Eugène Delacroix   Fleurs

  Corot Madame Legois 1838

Courbet  L'homme blessé ( 2è version )

Monet Sentier dans le jardin de Giverny 1902

J.F.Millet  La plaine de Chailly avec charrue 1862


La délicieuse collection " Biedermeier" en plus, c'est déjà morts que nous nous restaurons dans l'exquis café, pour ensuite traverser le superbe jardin de Dominique Girard,  élève de Le Nôtre, et attaquer le Belvédère " bas", et son exposition " Les femmes de Klimt, Schiele et Kokoschka".

Finalement, j'en veux terriblement à Klimt...Comment a t'il pu gâcher ce magnifique talent en se lançant dans cette entreprise forcenée de décoration, de bonnes femmes serpentant entre des rivières de couleurs pimpantes et des flots de petits carrés multicolores, sur fond icône grecque ? Au lieu de continuer ses portraits sublimes, il y en a là encore tout un tas, mes préférés :



Gustav Klimt       Marie Henneberg  1901/2

Gustav Klimt      Hermine Gallia  1903/4









































On peut aussi admirer une tonne de dessins,  ce Klimt était vraiment une bête, bon, mais autre "bête" : Egon Schiele.
Je suis un peu gênée, avec Egon Schiele, certes, le trait est virtuose ( trop ? ), certes, reconnaissable immédiatement ( ça, c'est pratique pour briller en société ) mais est-ce que ce n'est pas uniquement un graphiste ( génial, sans aucun doute ) ?
Pour moi, ce n'est pas vraiment un peintre, mais bon, opinion personnelle....Et puis il y a chez lui un côté morbide qui me gêne beaucoup, sans compter sa propension à dessiner ses modèles dans des positions...hum, " intéressantes "!!
J'aime bien celui-là :




Egon Schiele

Egon Schiele     Edith en robe rayée  1915





















Un qui est un peintre, c'est Kokoschka, le dernier de la trilogie du Belvédère, ses effets de matières sont magnifiques ...mais ses sujets souvent un peu trop "cabossés" à mon goût.
Encore un qui n'avait pas le pinceau radieux !




Oscar Kokoschka        Les amants avec chat   1917


Il nous reste encore un peu de courage, nous entrons dans la somptueuse église Saint Charles Borromée ( Karlskirke) qui n'est pas loin, une des plus belles églises baroques de Vienne. En effet, c'est éblouissant ! Mais le plus extraordinaire, ( pour une fois, la restauration, je ne m'en plaindrai pas !) c'est qu'il y a un ascenseur qui vous emmène au sommet de la voute, au plus près  des fresques superbes...vertigineux ! J'imagine les peintres à l'époque ...sans ascenseur !



Johann Michael Rottmayr         photo Solvej

vertigineux...        photo Solvej






















Après cette expérience fascinante, encore un petit effort...le Wien Museum, un bâtiment peu avenant mais qui devrait nous éclairer sur l'histoire compliquée de la ville. En effet, depuis les origines, jusqu'à ...1936. Tiens, tiens, rien après ? Ben non, rien.
Mais encore beaucoup de tableaux intéressants, en plus du reste ( armes, meubles, costumes etc...) le magnifique portrait d' Emilie Flöge, qui ressemble tant à mon Eve





Gustav Klimt      Portrait d'Emilie Flöge   1902


et un délicieux tableau " de genre", qui nous " parle" énormément !


Josef Danhauser      L'enfant et son monde 1842
 

                                          Saturée !!! Et ce n'est QUE le premier jour....