dimanche 20 décembre 2015

Comme tu me voyais...

Mon portrait, par Evelyne Volpe            



Enfin encadré...avec le reflet du sapin de Noël

Trois ans, déjà, que tu m' ( nous ) as lâchement abandonnée...La dernière année, tu avais entrepris de faire notre portrait, à nous, tes chères amies. J'espère réunir cette magnifique série ( c'est un appel ! ) sur cette page. Je commence par le mien ( ! le seul dont je dispose, pour le moment ).

Chaleureux remerciements à Danie Lederman qui m'a permis de le récupérer




Evelyne Volpe    Portrait de Solvej     Juin 2012



Tu me voyais toujours comme quand on s'est connues...il y a pas mal de temps ! Sans doute, pour toi, j'étais toujours la flamboyante danseuse des Métiers d'Art. Merci, la meilleure et la plus aimée des amies.

dimanche 6 décembre 2015

Chez Arthur et Hedy, cette fois...

Henri Manguin         La sieste ou Le rocking-chair, Jeanne   1905

Exposition  " Villa Flora , les temps Enchantés "     Musée Marmottan-Monet






  Voilà une exposition un peu sur le même thème que la précédente, c'est-à dire la collection particulière, celle de Arthur et Hedy Hahnloser, de riches suisses qui ont rempli leur belle Villa Flora  à Winterthur d'oeuvres contemporaines, et se sont fait tirer le portrait par la fine fleur des pinceaux de l'époque, des mécènes, en somme. Mais les oeuvres sont présentées " en exposition", et pas en "reconstitution d'ambiance", comme chez St Laurent, et ça change tout...En plus, on commence par des artistes pour lesquels je n'ai pas une grande passion, Hodler, Valloton et Bonnard. Et je ne parle même pas de Giacometti ( le papa d'Alberto  et Diego ) qui me l'effet d'un barbouilleur de seconde zone...

Une mention tout de même, deux petits Valloton, à peu près sur le même sujet, qui me réconcilient un peu avec lui. Cela dit, je ne nie pas son remarquable sens de la composition, ainsi que son dessin soigné, c'est juste que je trouve sa peinture glaçante, et plus apparentée à l'art graphique.


Felix Valloton     Bois de Boulogne  1904

Felix Valloton     Lac St James   1918
















                      Un peu de bonheur, après Bonnard, avec Vuillard...La grande différence réside principalement dans la fermeté du dessin de ce dernier, chose qui fait cruellement défaut au premier, mais je ne vais pas ENCORE taper sur Bonnard !


Edouard Vuillard      Le vase bleu   ca 1932







Non, je me paierais bien Odilon Redon, dont les couleurs sont si photogéniques, et font la joie des internautes, alors qu' "en vrai"...  beurkh, il me semble revoir les compositions grandioses que je faisais pleine d'ambitions, à 12 ans et demi !
Arthur et Hedy ont aussi investi dans Van Gogh, un champ de blés à la fascinante composition horizontale, mais traité à grandes touches épaisses et vulgaires de peinture sortie du tube, dans Matisse, bon, bref, on n'a pas du tout les mêmes goûts !! Je n'ose imaginer ce qu'ils auraient acheté de nos jours, mais bon, pas de mauvais procès. Juste à la fin, il y a deux magnifiques Manguin, dont les couleurs me ravissent, celui d'en haut, et celui là :



Henri Manguin     Aloès à Cassis  1912










Et puis, ils ont eu un remord : je crois avoir lu que c'était leur dernier achat ( ?), et rien que pour celui-là,  ( leur seul point commun avec Yves )  je leur pardonne tout le reste !





Edouard Manet       Amazone 1882






dimanche 29 novembre 2015

Déco... chez Jacques et Yves

Exposition " Vivre pour l'Art "    Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent





Photo Luc Castel



Ce matin je décide de changer la déco de mon salon, je cherche des associations peinture -objets...au fond, exactement le thème de cette superbe exposition. C'est un véritable plaisir que d'admirer des associations aussi subtiles, et je le dis avec d'autant plus de force que chez Doucet, le style est nettement art-déco et ce n'est pas, loin de là, ma période préférée...mais je dois dire que les quelques meubles exposés sont d'une qualité absolument remarquable. Et je suis carrément enthousiaste devant le cadre signé Eileen Gray du merveilleux Manet, malheureusement devant, il y a aussi un cerbère impressionnant et il est interdit de photographier. Donc, vous n'aurez que le tableau, ( qui est à Orsay, maintenant, avec le cadre ? je ne sais pas ) sans le cadre :




Edouard Manet          Sur la plage 1873



Dans la première pièce un superbe Picasso cubiste dans une harmonie terre de Sienne est en majesté, entouré d'objets et de meubles parfaitement coordonnés. Dans la seconde pièce, en face de Manet, un Picabia aux tonalités sourdes ( avec un rappel du bleu de la mer ) et cela va tellement bien que moi qui ne suis pas fan de Picabia, j'adore.


Dans la troisième pièce, ( photo en haut ) il y a ce magnifique Modigliani qui me console de tous les " à la manière de " qui fleurissent sur l'Internet. Evidemment les sièges ne sont peut-être pas du dernier confortable ...!! mais le galuchat turquoise qui garnit le tabouret "africain" est une merveille.





Pablo Picasso         Instruments de musique sur un guéridon  1914/15



Chez Yves, ce n'est pas le même style...mais la même exacte attention aux échos entre les tableaux et les objets, j'imagine que la place de ceux-ci était calculée au mm près...comme chez moi ! Le petit éclat ivoire de la statuette sur la console noire devant le superbe Picasso, (dont le rose répond à celui du portrait d'YSL par Warhol, apparenté aussi à la ceinture de Goya )   ( mais moi je l'aurais décentrée )   ( j'avais envie de le faire...hé hé, je n'ai pas osé ! )   les moutons Lalanne en promenade sur un tapis magnifique ( humm...ils sont un peu défraîchis, je trouve, les bestiaux )  Goya et Andy Warhol, tout le monde cohabite dans la plus grande ( et subtile ) harmonie. Il y a même un genre de flamant rose ! ( chez le douanier Rousseau )


Au passage, je suis un peu déçue par le Goya, il a été bien ( !! mal) restauré. Dommage.




Goya   Portrait de Don Luis Maria de Cistue y Martinez 1781



Je passe sur un horrible Bernard Buffet ( la seule note discordante, à mon avis ...mais...quoique ? ) 

...je vais vite rentrer "oeuvrer " chez moi, pleine d'idées, et convaincue du bien-fondé artistique du mariage pour tous, association de talents qui se répondent, se complètent, en somme de " l'installation ", car on peut sans nul doute appeler cette démarche ainsi. 


Pour moi qui ai toujours pensé que le cadre était d'une grande importance, et aussi l'environnement, bien sûr, cette exposition délectable en est la parfaite démonstration.



mardi 17 novembre 2015

13 Novembre 2015

Pierre-Paul Rubens   Le massacre des innocents 1636/38  Alte Pinacothek   Munich

mercredi 11 novembre 2015

Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres

Le Roi est mort          Exposition  Château de Versailles





Henri Le Sidaner  Les jets d'eau Versailles 1922



Ce 11 Novembre parisien, direction Versailles. Cela fait très longtemps que je n'y suis pas allée .  C'est toujours le même délice d'aborder la grande avenue où se profile au loin le château, rien n'a changé depuis mon enfance, et c'est toujours le même dépaysement incroyable, à cinq minutes de Paris.


Le roi soleil est là pour nous et c'est somptueux.




photo Solvej



Il est tôt, nous sommes les premiers dans les appartements de Mesdames, quel plaisir ! Après, ce ne sera plus pareil...les envahisseurs sont au rendez-vous dans la Galerie des Glaces...Mais on peut tout de même se régaler de cette décoration grandiose, et admirer au passage quelques Nattier, Van Loo et autres Simon Vouet.

Naturellement, au premier étage, nous retrouvons les inévitables troupeaux suivant leur berger dûment muni de son petit fanion ! Mais enfin, le charme opère tout de même. Chambres du Roi, de la Reine, salons tous plus somptueux les uns que les autres...Tiens, dans la salle " de l'Académie", mon ami Largillière...il n'a pas l'air commode ! Un petit bémol sur l'éclairage, on n'a pas de sous pour améliorer un peu ? ( et aussi, pour faire une entrée un peu plus belle, quelle horreur architecturale cet immonde couloir d'échafaudages par lequel le monde entier accède à NOTRE merveille, une honte ! )
Dans l'ensemble, je suis un peu déçue par les tableaux, je pensais qu'il y en avait plus ( et souvent, ce sont des copies ) Heureusement, dans la Galerie des batailles, il y a quelques belles pièces, et l'ordre chronologique...nous permet une révision bienvenue de notre histoire de France.


Je m'attarde un instant devant la Bataille de Fontenoy, d'Horace Vernet ( peinte en 1828 ) et ce détail qui m'a toujours amusée :




Horace Vernet  La bataille de Fontenoy 1828


Humm ! Ce baiser fougueux...je subodore une cantinière travestie, ou était-ce déjà le mariage pour tous ?


Autre détail superbe :




Eugène Delacroix      La bataille de Taillebourg ( détail )



Après une délicieuse petite halte chez Angelina, nous attaquons l'exposition, qui est absolument grandiose . Pier-Luigi Pizzi, qui a signé certains de mes plus beaux souvenirs à l'Opéra, n'a pas lésiné.
( cela ne m'étonne pas, enfin un " maximaliste " ! )





entrée de l'exposition           photo Solvej

première salle            photo Solvej






catafalque de Louis XIV ( reconstitution)          photo Solvej




Dès l'entrée, on est saisi par l'atmosphère très théâtrale ( et la musique ad hoc ! ) , mais j'imagine que cette pompe était encore plus pompeuse en réalité. Toutes les salles sont très belles et très intéressantes, bref cette expo vaut vraiment le détour.



Au passage, on peut admirer le magnifique portrait de Marie de Médicis par Rubens, et une autre dame dont je n'ai pas noté le nom, mais au regard délicieusement ironique...





Marie de Médicis par Rubens

Quand on cherche, on trouve, la dame au regard pétillant c'est la duchesse de Nemours



Hyacinthe Rigaud          La duchesse de Nemours



                                            

                                            Dans le parc, on démonte ( enfin ) l'immonde ferraille  rouillée, barbouillée de coups de pinceaux dorés pour cacher la tagueuse contestation ( arghh!! on touche à la "liberté de l'AAAArt!! ")  d'Anish Kapoor.  En revanche, il semblerait que le miroir concave ( ou convexe, je ne sais plus ) reste...Les pauvres hordes ne pourront donc pas prendre une photo de la façade entière vue du parc..mais un selfie rigolo, comme nous !





On est  à droite en bas ...





Il y a aussi une création moderne dans un des bosquets, de Jean-Michel Othoniel ( le roi de la perlouse  enfilée ) qui doit être assez jolie quand les jets d'eau fonctionnent. Mais rien décidément n'arrive à la cheville de la splendide création de Mrs Le Nôtre, Le Vau , Mansart et cie ...





Fontaine de J.M. Othoniel

photo Solvej

samedi 31 octobre 2015

Un peintre, encore ...( et quel peintre ! )




Eugène Leroy    Galerie Nathalie Obadia



  

Noël  88 ( détail)


Pousser la porte de la Galerie Nathalie Obadia, cet après-midi d'automne ensoleillé, c'est entrer dans un monde véritablement poétique, c'est un voyage en soi. Au départ, le parcours semble légèrement austère ( et puis, il règne le silence de cathédrale inhérent aux lieux de l' Art, saisissant contraste avec le brouhaha de ce quartier des Halles ).



Galerie Nathalie Obadia  Exposition Eugène Leroy



Il faut dire que la peinture d' Eugène Leroy n'est pas " facile", et au premier abord, on a plutôt une impression confuse d'effets de matière assez semblables. Mais, comme pour tout ce qui mérite vraiment d'être vu, il faut se donner le temps. Je fais un premier tour "rapide", j'admire, tout seul au fond d'une pièce, le grandiose calvaire vanté ( à juste titre ) par Olivier Cena dans Télérama.


Homme en croix  1990



Je regarde de plus près les dessins, mon Dieu, quel trait ! D'emblée, je suis prête à tout accepter d'un individu qui dessine comme ça...


croquis de nu fusain





croquis de nu fusain

















Toutefois, l'ensemble des trois toiles " Lumière d'hiver " 1998, " Visage " 1997 et " Pour un corps de femme 2 " 1988,  présenté dans une  petite salle un peu sombre, qui ne valorise pas leur dominante de bruns un peu plombée, ne me convainct qu' à moitié.
Je prends racine devant " Noël 88 ", dont les couleurs m'attirent davantage. Et là, la magie opère ...




Noël 88



Mais bien sûr, il faut prendre le temps, reculer, avancer, rêver au bonheur que ce serait de contempler chaque jour ce " petit pan de mur jaune " ( plutôt rouge, ou vert , en l'occurrence! ) entrer en somme dans la peinture, et connaître le bonhomme ...

                                                                 Et quel bonhomme !!


détail vert

détail rouge























Face à face, deux autres merveilles de délicatesse, de poésie, de force aussi, force de la matière, de la composition, qu'est-ce d'autre que de la Peinture, portée à son accomplissement...


Lumières sur double visage 1991

Lumières sur Marina 1991



Je te mets dans mon coeur aux côtés de mrs plus chers, Courbet, Rubens, Titien....tiens, à propos, que dites-vous de celui-ci ( qui n'était pas exposé, trouvé sur Internet )





Ne vous rappelle-t'il rien ?



solution la semaine prochaine....







                   En ces temps de disette artistique, où plus personne n'ose dire tout simplement "c'est beau ", et bien, moi, je le dis, c'est beau, et cela me suffit, et cela me réjouit .
Merci Eugène Leroy !



jeudi 8 octobre 2015

Fin du bouleau

Aujourd'hui, c'est ma rentrée ! Je termine le boulot, pardon, le bouleau, commencé ... un beau jour  de l'automne...2013 ! Eh... la peinture, ça prend du temps, il faut murir, l'image, la composition, ce qui a été initié "sur le motif" se nourrit de souvenirs, de sensations, d'expérience même.

Le temps paraît nécessaire pour arriver à une synthèse de la représentation...

Alors, voilà :




le bouleau  604- Ac 25F  8/10/2015 



Il faudra l' agrémenter d'une petite famille de "saisons", "branche", et " écorce", comme ses frères. Mais pour le moment, j'ai attaqué la série n°6 des "petits Ventoux", ( la semaine prochaine, ah ! je languis de ma chère montagne ) dont les dominantes seront orangé, bleu , et vert.

                                                                         A suivre ...

dimanche 20 septembre 2015

Nymphéas for ever



Musée de l'Orangerie

 


les saules ( détail ) 



Ce dimanche j'avais envie de voir l'exposition Eugène Leroy à la Galerie Obadia, heureusement que j'ai regardé sur Internet, c'est fermé le dimanche...Damned ! Pas d'Eugène pour Jules.

Tant pis, il fait beau, allons aux Tuileries. Tiens, il y a des lustres que je n'ai pas vu ( en vrai ) les Nymphéas, il n'y a pas trop de monde, allez...




vue d'ensemble


L'arrivée est un peu décevante, la photo rend bien l'impression ( c'est le cas de le dire ! ) ( évidemment avec une petite foule en plus, tout de même ) ...de froideur, un peu sépulcrale, du lieu.

Alors il faut s'approcher vraiment, bousculer quelques asiatiques armés de perches à selfies ( grrr  quelle mode idiote ) et là, la magie opère :





soleil couchant ( détail)




Ce Monet, quel type ! Il fallait quand même être sacrément gonflé, sacrément sûr de son génie, pour entreprendre un truc pareil...

Et une fois qu'on s'est bien approché, on se rend compte que l' "astuce", c'est qu'on est totalement immergé dans ces eaux miraculeuses, complètement embarqué ! Et tout ça avec des moyens " tous bêtes", des touches verticales pour les reflets, horizontales pour la surface de l'eau.  Pas plus compliqué que ça !






reflets verts ( détail ) ..de très près



Une fois qu'on a plongé dans le bassin, on peut reculer, admirer l'ensemble, se croire à Giverny, tout seul, ( ! ), un matin,   passer la journée, un soir...




d'un peu plus loin...



encore plus loin...



presqu'entier !



Le reste du musée, des Renoir  moyens, des Derain ( pour m'énerver ! ), de beaux Soutine ma foi, quelques Cézanne bof, paraît presque terne après le bain dans le génie.  Un dernier mot : pardon pour les légendes  ...incertaines, c'est très difficile de ne pas s'emmêler les pinceaux dans les nénuphars !Il n'y a que "soleil couchant" dont je sois sûre...

mercredi 2 septembre 2015

Un peintre, enfin !

Gérard Garouste, " En chemin "    Fondation Maeght  St Paul de Vence




Gérard Garouste,   Le théâtre de Don Quichotte  2012 ( détail )



Une fois gavée des plaisirs ordinaires de Nice, la mer, la famille et l'agua-limon, il me vient une petite envie de musée,  il me semble qu'il y'a quelque chose de bien dans le coin, ah ! oui, ça me revient...à la Fondation Maeght. Et puis, il y a des années que je n'y suis pas allée et la promenade est plaisante, et le lieu lui-même, assez enchanteur il faut bien le dire.




                                              Bien qu' intéressée moyennement par la sculpture moderne, on le sait, j'ai toujours aimé l'idée de mélanger la nature et l'art, je me souviens de mon émerveillement, au Danemark, dans le parc de Louisiana et du magnifique stabile de Calder, face à la mer, un tout, l'un participant de l'autre et semblant avoir toujours été là. ( et non pas, comme certaines dérives actuelles, utiliser un merveilleux cadre ( Versailles, au hasard ! ) pour y mettre des bidules qui n'ont rien à voir avec l'oeuvre du grand Lenôtre, sauf de coûter très cher, tout comme la sienne sûrement, d'ailleurs.



vue du premier étage    photo Solvej

Calder   photo Solvej
























Tiens, justement, un Calder.



Je pensais que c'était une expo " sculpture" ( j'avais entendu Garouste en parler à la radio ), mais non, merveille, il y a plein de tableaux ! Et c'est un bonheur incroyable d'errer dans ces salles au hasard de ces merveilleux bleus, de ces oranges éclatants, de ces roses insensés...


Et puis, un type qui peint aussi bien les ânes ne peut être complètement mauvais.


  Epaule fils d'âne ( autoportrait ) 2005     détail


Alors, certes, l'imaginaire de Garouste est parfois un peu obscur, déconcertant..ces personnages tortueux, ces mains aux multiples doigts, ces déformations...personnellement, je m'en contrefiche, du sens des oeuvres de ce fou furieux auto-proclammé ( d'ailleurs ne se représente t 'il pas  souvent avec un entonnoir sur la tête  ? ) ( cela dit, je garde un excellent souvenir de son bouquin " L'intranquille" ) ce que je retiens, c'est cette touche admirable, classique, si classique, ces drapés à la Simon Vouet, ces personnages à la Gréco, ces compositions au nombre d'or, ces couleurs d'une vibration musicale, bref, de la peinture, de la grande Peinture.




Shamir   2005

Diane et Actéon    2015

La Barque, le Pêcheur et le Pantalon rouge   1984

Ave Eva, 2005


Et tant mieux si c'est sa " folie" qui est la clé de son succès ( et le bonheur des exégètes intellos ),  moi, je me suis régalée, comme on dit dans le midi.   Merci Gérard !



Le Re-geai de la mère  2015


                                        Admirez ce superbe oiseau, si magnifiquement " jeté" !



Un petit dernier, tendre, raffiné, poétique :




Le centaure et le nid d'oiseau   2013



                            Un centaure beau comme Laurent Terzieff dans " Médée" de Pasolini !