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samedi 3 mai 2025

Deux homards, trois grâces et une multitude de chiens

Delacroix, Nature morte aux homards  1827 



Musée du Louvre :  La Peinture Française


Château de Chantilly 



Retour au Louvre avec la carte magique, quel plaisir incroyable de doubler les hordes, je ne m'en lasse pas...En revanche, je n'ai pas dû potasser assez le plan, se souvenir impérativement pour la prochaine fois d'aborder l'aile "Sully" ( où crèche la peinture française au deuxième niveau ) par l'entrée "Richelieu" et ses magnifiques escalators car au haut d'escaliers XVIIIè et interminables c'est sur les rotules ( déjà ! ) que nous atteignons enfin notre but...

Et en plus, moi qui voulais commencer dans l'ordre par Fouquet/Georges de La Tour, nous voici submergés de Corot et de Barbizon...qu'à cela ne tienne, nous ferons donc le voyage chronologique en sens inverse. Commençons par un beau "coup de soleil" au charme duquel je ne résiste pas:



Théodore Rousseau, Village sous les arbres  nd

puis un minuscule ( il doit faire 30x15 cms à peine)  Corot de ses débuts en Italie


Corot, Campagne romaine
Le mont Testaccio 1825

Dans la salle Corot  on retrouve beaucoup d' oeuvres familières, mais en repensant à cet autre brillant dessinateur d'arbres récemment admiré ( David Hockney,)  je savoure la parfaite construction de Corot en plus de sa merveilleuse technique poétique :

Corot, Souvenir de Mortefontaine ( détail) 1864
  
Corot, La route de
Sin-le-Noble ( détail) 1873
















ainsi que l'extraordinaire justesse de ce chien, trois coups de pinceaux...


Decamps, Chenil
Valet de chiens (détail) 1842   

Millet, La brûleuse d'herbes
( détail) 1860 





















Ceux-là ne sont pas mal non plus. Et pour rester dans les détails, il me semble sentir l'odeur de foin brûlé...

à moins que ce ne soit le plâtre ?

Géricault, Le four à plâtre ( détail)
1823


Dans le romantisme  il y a  les échevelés sombres tendance Radeau de la Méduse et les flamboyants tendance Mort de Sardanapale. Justement il y a les "modelli" (esquisses préparatoires )  de ces (très grands ) chef-d'oeuvres, et bien sûr j'ai un faible pour celui de Delacroix ( bien que sur l'esquisse, il n'y ait pas la fameuse pantoufle )


Delacroix, Esquisse
pour la mort de Sardanapale 1826/7

Géricault, Le chat mort 1820

















mais je suis glacée par ce chat de Géricault, d'une extraordinaire force tragique . Il semble préfigurer la mort de son maître,  si jeune...Donc, tous les romantiques sont là,  le merveilleux portrait de Chopin par Delacroix, la belle esclave de Chasseriau et les deux soeurs, Ingres aussi et la troublante grande baigneuse et ses copines du Bain turc, sous l'oeil lubrique de Mr Bertin, et ces deux ravissantes qui dorment à l'opéra*,  ce doit être Rameau mis en scène par Warlikowski :

Devéria, Jeunes femmes assises 1827
 














Suivent ce que je prends pour des aquarelles, mais non, ce sont des huiles sur papier, en tous cas plusieurs magnifiques séries de paysages dont voici un aperçu :

Pierre-Henri de Valenciennes  
Sur la rive du lac de Nemi  

Et doucement on s'achemine vers le 18ème siècle, une période que j'affectionne particulièrement.

Obnubilée par le Couronnement de Napoléon, j'avais oublié que David était un portraitiste si remarquable...comme le cher Quentin, il vous fait "connaître" ses modèles :


  
Vigée-Lebrun, Mme Vigée-Lebrun
 et sa fille Jeanne-Lucie, dite Julie 1786

David, Portrait d'Alexandre Lenoir
1817





















ce qui est le lot des grands portraitistes, dont la ravissante Vigée-Lebrun . Il faut voir les portraits qu'elle a fait de Joseph Vernet et surtout Hubert Robert, qui devait être ce qu' en Provence on appelle un " testard" :


Hubert Robert,Vue imaginaire de
la Grande Galerie du Louvre en ruines  1796 

Hubert Robert, Projet d'aménagement
  de la Grande Galerie du Louvre  1796
 
















D'ailleurs, il n'y a qu'à voir, il aménage la Grande Galerie, c'est du boulot, et puis hop ! Il la détruit. 
( Peut-être que c'était politiquement correct, en 1796...)
Joseph Vernet est plus calme, lui :


Joseph Vernet, La nuit: un port de mer au clair de lune 1771



Pour en revenir à Vigée-Lebrun,  je note au passage
 le joli manchon qui me rappelle quelque chose,

 
Vigée-Lebrun, Portrait de
Mme Molé-Reymond
 ( détail) 1786
















et à propos de nature morte, je pense qu'on peut difficilement faire mieux... (Chardin ou Pieter Claesz, à la rigueur ) :  

 Anne Vallayer-Coster, Instruments
de musique ( détail) 1770

Anne Vallayer-Coster, Panaches de mer,
lithophytes et coquilles ( détail) 1769

 














( vous avez vu la différence de traitement entre le papier à musique, le bois verni, le cuivre, la broderie or, c'est ça, la nature morte braves gens)

...si si, les somptueux homards de Delacroix que j'ai mis en entrée, mon amour du jour ❤️❤️❤️ !

A l'horizon, une salle entière de Fragonard...au secours ! Pour la prochaine fois !!

*l'ancien opéra rue Le Peletier, bien sûr


Surtout que ce week-end à rallonges, j'ai prévu d'aller à Chantilly avec ce beau temps printanier et dans l'espoir que tous les automobilistes soient partis en Normandie.
Làs ! Il y a foule sur le périph' et à partir de Roissy  un orage épouvantable, on n'y voit pas à deux mètres mais ça fera joli sur les photos, finalement :

Le château après l'orage

Le parc, ce sera pour une autre fois













 
 






L'arrivée au château après une longue route toute droite de forêt est absolument grandiose, tout est pratique et bien indiqué ( parkings à l'écart mais pas trop loin tout de même ). Au vu du plan et de l'heure déjà un peu tardive, je me précipite directement vers la galerie de peinture, sans m'attarder sur les mobiliers, porcelaines et autres tapisseries que l'on peut voir dans la première galerie. 

Il est très plaisant pour une fois de voir une collection présentée " telle quelle", en effet comme on sait le duc d'Aumale avait demandé dans son leg à l'Etat que son accrochage soit conservé :

La Galerie de peinture

cela change des splendides muséographies contemporaines c'est sûr, mais j'avoue que cela ne manque pas d'un charme certain, surtout qu'on a l'impression que les tableaux ont été ajoutés un peu au fur et à mesure,  et selon la place disponible...

Véronese et Salvator Rosa

Largillièrre, Portrait présumé de
 Anne Thérèse de Marquenat de Courcelles  ca 1720

 
 


















Ainsi Largillierre voisine avec Decamps et Rosa Bonheur, Veronese est accompagné par Salvator Rosa et pas loin de Palma il Vecchio, logique.

Rosa Bonheur et Decamps

Palma il Veccchio, La Vierge,
l'enfant Jésus, St Pierre, St Jérôme et un donateur
1509



















Quand même au fond de la salle, en majesté, dans la Rotonde, deux exquises, la grande Vierge de Raphael ( impossible à photographier entièrement avec ces reflets terribles ) quelle beauté,  et la fascinante influenceuse de la Renaissance Simonetta Vespucci :
 

Raphaël, Vierge de Lorette
( détail) 1510

 
Piero di Cosimo, Portrait de
 Simonetta Vespucci 1490

Mais si j'ai cru un instant que nous avions tout vu dans cette grande galerie, erreur ! La collection de Chantilly est la 2è plus grande collection de peinture ancienne de France ( après le Louvre) et il y a près de  550 tableaux, disséminés dans tout le château...tout voir en une fois serait déraisonnable, comme un abus de la célèbre crème éponyme ( 🙄 pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher ) 

Au hasard de notre promenade :
toute une salle de petits Clouet, tous ravissants,


Le Cabinet des Clouet 

François Clouet, Elisabeth
 d'Autriche 1571














avec ma préférée du livre d'histoire dont j'ai oublié le nom,
Elisabeth d'Autriche




un superbe Ruisdael et un tout petit Théodore Rousseau, pour les ciels,

Ruisdael, La plage et les dunes
de Scheweningen 1660

Théodore Rousseau,
 Crépuscule en Sologne

cet anonyme Vénitien aux faux airs de Giorgione ,

Anonyme vénitien, Le Christ et la femme adultère
ca 1510

on se perd dans les couloirs où il y a aussi des choses bien drôles :

Louis Godefroy Jadin, Hallali du cerf aux
 étangs de Commelle
et tous ces chiens identiques !


jusqu'au " Santuario" où réside le plus précieux tableau du Musée, le plus connu ( et le plus petit 17x17 cms)


Raphael, Les trois Grâces  1504
 

Bon, c'est vrai qu'il est très joli, si bien équilibré, et puis , en effet , les grâces, LA grâce, mais si je peux me servir, je prends 

Filippino Lippi,  Esther et Assuerus
1480

Raphaël, La Madone de
 la Maison d'Orléans 1506
       ou


ou même ce Titien à la rigueur


Je laisse l'homme épuisé souffler sur une banquette et parcours au pas de course presque tout le reste du château, j'ai vu la " Grande Singerie " ( incroyable décor foisonnant ) mais damned, j'ai zappé la bibliothèque, avec les Riches Heures du Duc de Berry, excusez du peu , et le cabinet d'Arts Graphiques, et puis il y a aussi les Ecuries qui ont l'air passionnantes ( et qui sont superbes du dehors) enfin  bref...on reviendra !

Toutes les photos  crédit ©Solvej

mardi 2 avril 2019

Eugène, Edouard, Gustave...mais pas Vincent !



Van Gogh, Nuit étoilée sur le Rhône   1888          Musée d'Orsay

Musée Eugène Delacroix        Musée d' Orsay



                La charmante visite  de ma jeune nièce niçoise qui veut visiter le Musée Delacroix, et voir la "nuit étoilée" porte mes pas vers la place Furstenberg, délicieusement calme et baignée d'un exquis soleil de printemps. L'endroit est véritablement évocateur, et lui plaît beaucoup. Il y a une exposition assez "pointue", elle me pose des tas de questions, " c'est quoi une lithographie ?", damned, j' aurais dû écouter pendant les cours de d'Andon chez Penninghen !

                            ...quelques portraits, auto et pas, beaucoup de gravures ( lithos 😉 ! ), des palettes, je m'étonne que les couleurs soient si " propres", à quoi le sympathique ( et très motivé ) gardien me répond : " c'est un nuancier", ah, mais où diable ont-ils mis mon préféré ? " Il est dans l'atelier ".   Quelques marches plus loin :




Delacroix,  Madeleine dans le désert         1845  



              Mais quelle merveille ! J'en profite pour  raconter à ma nièce  comment je suis "tombée" dans la peinture à 13 ans, au Louvre devant " La mort de Sardanapale ", le nez à la hauteur de la pantoufle de l'esclave. Je lui explique qu'il faut regarder les tableaux de loin, bien sûr, pour la composition, le sujet, mais surtout de près, car on découvre alors le geste de l'artiste, particulièrement  quand c'est un fougueux comme Delacroix. Nous admirons aussi le très beau portrait de la chère George, et comment son ami Eugène a parfaitement portraituré sa grande âme romantique...




Delacroix,  Portrait de George Sand
 en costume d'homme               1834



                        Après une petite pause au soleil dans ce délectable jardin, direction Orsay.

On taille la route jusqu'aux impressionnistes, mais diable, VVG n'est plus là. Ah ?
Nouvelle installation en majesté, deux étages plus bas, avec quelques Gauguin et beaucoup de monde. Mais PAS de nuit étoilée ! Il est en déplacement à Londres...La petite est déçue.

Moralité : Il ne faut jamais aller exprès dans un musée pour voir un tableau précis, il est toujours en déplacement.

On se contentera donc du superbe autoportrait bleu, de la chambre à coucher ( je me demande vraiment ce qu'on trouve à ce moche petit tableau, dessin grossier, couleurs vulgaires...??? ) de l'église d'Auvers et autres vues d'Arles.

                     On se console en se promenant un peu en bas, tiens, mais c'est de qui, ça ?


Delacroix,  Chasse aux lions       1854



           Et oui, Delacroix, elle l'a reconnu. En revanche je peine à lui faire aimer Courbet, il n'y a que "l'origine du monde " ( hé hé ) qui l'intéresse cinq minutes. C'est vrai que cet enterrement est glaçant...




Courbet, Un enterrement à Ornans       1850



J'ai un peu plus de succès avec mon cher Manet, le superbe portrait de Berthe au balcon lui plaît beaucoup. Elle me fait remarquer que la jeune fille à droite est " moins gâtée", à cela je rétorque que celle-ci n'avait sans doute pas la magnifique personnalité de la sauvage Morisot, et puis, pour faire bon poids, je lui raconte  l'histoire du bouquet de violettes ( "amour caché" en language des fleurs ). Elle est ravie.




Manet, Le balcon       1868/9


Mais encore plus par la salle des orientalistes, ( ma foi...moi aussi j'ai un petit faible ), alors terminons avec son préféré :



Léon Belly, Pélerins allant à La Mecque       1861



Etonnant, non ? Et nous sommes chassées, car c'est l'heure, j'ai juste le temps d'un petit coup d'oeil au magnifique " Printemps" de Millet, important car je travaille sur " Arc-en-ciel "...à suivre !




Millet,  Le printemps      1868/73  

mardi 2 février 2016

Sang Viennois

Belvédère, matin d'hiver        photo Solvej




Vienne du 26 au 31/12/2015                   Dimanche : Belvedere Palace, Karlskirke, Wien Museum



             Si un jour vous allez à Vienne, commencez par le Belvédère ! Ce ravissant palais , en effet, ne peux que vous combler. Et puis nous sommes à Vienne, et Vienne, n'est-ce pas, c'est la patrie de Gustav Klimt , et c'est ici, au Belvédère, que je le découvre. J'avoue que j'avais un gros à priori, trop de baiser , trop de dorures, trop de coques de téléphones portables, trop de parapluies, trop de produits dérivés , tout et n'importe quoi, une impression de déjà vu mille fois ( et puis, ce style Sécession dont j'ai déjà été gavée à Budapest, que je déteste en plus ) mais le palais lui-même, déjà, me ravit. ( et il est entièrement XVIIIè, à la française, ça , j'adore )
Donc, en majesté, le fameux baiser, sur un mur noir ( et dans une charmante  et claire rotonde adjacente, une repro pour faire des selfies ! on ne résiste pas...) J'avoue que ça en jette un peu. Mais ce qui me séduit absolument, c'est le sublime portrait de Sonja Knips, ah ! le vaporeux de la mousseline rose...une merveille !



Gustav Klimt        Portrait de Sonja Knips 1898


Et la composition, et cet intense fond qui n'est pas tout à fait noir, rien à dire. Il y a aussi quelques uns de ces paysages "carrés" , si séduisants , et un délicieux verger avec des poules, je commence à réviser mon jugement sur Klimt.


Gustav Klimt    Après la pluie 
( Jardin avec poules à St Agatha ) 1898






 Sur l'autre gloire locale, Egon Schiele, on verra plus tard.Au même étage que Klimt, il y a quantité de tableaux de cette époque, certains assez fascinants ( la mer d'un certain Ludwig von Hofmann, un très beau Segantini) et celui-ci, irrésistible :



Wilhelm Trübner        César au Rubicon 1878
                                                                 
                                         Surtout le titre !


Dans les autres étages de cet exquis palais, une salle entière des horribles statues de Messerschmidt, je fuis, et de quoi, une fois de plus, être fiers d'être français :



Eugène Delacroix   Fleurs

  Corot Madame Legois 1838

Courbet  L'homme blessé ( 2è version )

Monet Sentier dans le jardin de Giverny 1902

J.F.Millet  La plaine de Chailly avec charrue 1862


La délicieuse collection " Biedermeier" en plus, c'est déjà morts que nous nous restaurons dans l'exquis café, pour ensuite traverser le superbe jardin de Dominique Girard,  élève de Le Nôtre, et attaquer le Belvédère " bas", et son exposition " Les femmes de Klimt, Schiele et Kokoschka".

Finalement, j'en veux terriblement à Klimt...Comment a t'il pu gâcher ce magnifique talent en se lançant dans cette entreprise forcenée de décoration, de bonnes femmes serpentant entre des rivières de couleurs pimpantes et des flots de petits carrés multicolores, sur fond icône grecque ? Au lieu de continuer ses portraits sublimes, il y en a là encore tout un tas, mes préférés :



Gustav Klimt       Marie Henneberg  1901/2

Gustav Klimt      Hermine Gallia  1903/4









































On peut aussi admirer une tonne de dessins,  ce Klimt était vraiment une bête, bon, mais autre "bête" : Egon Schiele.
Je suis un peu gênée, avec Egon Schiele, certes, le trait est virtuose ( trop ? ), certes, reconnaissable immédiatement ( ça, c'est pratique pour briller en société ) mais est-ce que ce n'est pas uniquement un graphiste ( génial, sans aucun doute ) ?
Pour moi, ce n'est pas vraiment un peintre, mais bon, opinion personnelle....Et puis il y a chez lui un côté morbide qui me gêne beaucoup, sans compter sa propension à dessiner ses modèles dans des positions...hum, " intéressantes "!!
J'aime bien celui-là :




Egon Schiele

Egon Schiele     Edith en robe rayée  1915





















Un qui est un peintre, c'est Kokoschka, le dernier de la trilogie du Belvédère, ses effets de matières sont magnifiques ...mais ses sujets souvent un peu trop "cabossés" à mon goût.
Encore un qui n'avait pas le pinceau radieux !




Oscar Kokoschka        Les amants avec chat   1917


Il nous reste encore un peu de courage, nous entrons dans la somptueuse église Saint Charles Borromée ( Karlskirke) qui n'est pas loin, une des plus belles églises baroques de Vienne. En effet, c'est éblouissant ! Mais le plus extraordinaire, ( pour une fois, la restauration, je ne m'en plaindrai pas !) c'est qu'il y a un ascenseur qui vous emmène au sommet de la voute, au plus près  des fresques superbes...vertigineux ! J'imagine les peintres à l'époque ...sans ascenseur !



Johann Michael Rottmayr         photo Solvej

vertigineux...        photo Solvej






















Après cette expérience fascinante, encore un petit effort...le Wien Museum, un bâtiment peu avenant mais qui devrait nous éclairer sur l'histoire compliquée de la ville. En effet, depuis les origines, jusqu'à ...1936. Tiens, tiens, rien après ? Ben non, rien.
Mais encore beaucoup de tableaux intéressants, en plus du reste ( armes, meubles, costumes etc...) le magnifique portrait d' Emilie Flöge, qui ressemble tant à mon Eve





Gustav Klimt      Portrait d'Emilie Flöge   1902


et un délicieux tableau " de genre", qui nous " parle" énormément !


Josef Danhauser      L'enfant et son monde 1842
 

                                          Saturée !!! Et ce n'est QUE le premier jour....