Van Gogh, Nuit étoilée sur le Rhône 1888 Musée d'Orsay |
Musée Eugène Delacroix Musée d' Orsay
...quelques portraits, auto et pas, beaucoup de gravures ( lithos 😉 ! ), des palettes, je m'étonne que les couleurs soient si " propres", à quoi le sympathique ( et très motivé ) gardien me répond : " c'est un nuancier", ah, mais où diable ont-ils mis mon préféré ? " Il est dans l'atelier ". Quelques marches plus loin :
Delacroix, Madeleine dans le désert 1845 |
Mais quelle merveille ! J'en profite pour raconter à ma nièce comment je suis "tombée" dans la peinture à 13 ans, au Louvre devant " La mort de Sardanapale ", le nez à la hauteur de la pantoufle de l'esclave. Je lui explique qu'il faut regarder les tableaux de loin, bien sûr, pour la composition, le sujet, mais surtout de près, car on découvre alors le geste de l'artiste, particulièrement quand c'est un fougueux comme Delacroix. Nous admirons aussi le très beau portrait de la chère George, et comment son ami Eugène a parfaitement portraituré sa grande âme romantique...
Delacroix, Portrait de George Sand en costume d'homme 1834 |
Après une petite pause au soleil dans ce délectable jardin, direction Orsay.
On taille la route jusqu'aux impressionnistes, mais diable, VVG n'est plus là. Ah ?
Nouvelle installation en majesté, deux étages plus bas, avec quelques Gauguin et beaucoup de monde. Mais PAS de nuit étoilée ! Il est en déplacement à Londres...La petite est déçue.
Moralité : Il ne faut jamais aller exprès dans un musée pour voir un tableau précis, il est toujours en déplacement.
On se contentera donc du superbe autoportrait bleu, de la chambre à coucher ( je me demande vraiment ce qu'on trouve à ce moche petit tableau, dessin grossier, couleurs vulgaires...??? ) de l'église d'Auvers et autres vues d'Arles.
On se contentera donc du superbe autoportrait bleu, de la chambre à coucher ( je me demande vraiment ce qu'on trouve à ce moche petit tableau, dessin grossier, couleurs vulgaires...??? ) de l'église d'Auvers et autres vues d'Arles.
On se console en se promenant un peu en bas, tiens, mais c'est de qui, ça ?
Delacroix, Chasse aux lions 1854 |
Et oui, Delacroix, elle l'a reconnu. En revanche je peine à lui faire aimer Courbet, il n'y a que "l'origine du monde " ( hé hé ) qui l'intéresse cinq minutes. C'est vrai que cet enterrement est glaçant...
Courbet, Un enterrement à Ornans 1850 |
J'ai un peu plus de succès avec mon cher Manet, le superbe portrait de Berthe au balcon lui plaît beaucoup. Elle me fait remarquer que la jeune fille à droite est " moins gâtée", à cela je rétorque que celle-ci n'avait sans doute pas la magnifique personnalité de la sauvage Morisot, et puis, pour faire bon poids, je lui raconte l'histoire du bouquet de violettes ( "amour caché" en language des fleurs ). Elle est ravie.
Manet, Le balcon 1868/9 |
Mais encore plus par la salle des orientalistes, ( ma foi...moi aussi j'ai un petit faible ), alors terminons avec son préféré :
Léon Belly, Pélerins allant à La Mecque 1861 |