samedi 28 février 2015

Enfants

Crayons de couleurs sur papier




Michelle 570-CC 23x33 1/5/2012   vendu

Rouna 568-CC 23x33 1/5/2012   vendu







Maia 569-CC 23x33 1/5/2012  vendu

Inès 567-CC 23x33 1/5/2012   vendu























Violette 571-CC 23x33 1/5/2012   vendu

Robin 572-CC 23x33 1/5/2012   vendu








Pastels sur papier




 portrait de Zoé 531-P 36x48 17/8/2006  vendu

 portrait de Charline 532-P 36x48 30/8/2006   vendu




























 portrait de Lilou 533-P 36x48 13/9/2006  vendu

jeudi 12 février 2015

Simon, François, Jean ( Baptiste ) et les autres



Dimanche :  Galleria Corsini, Place St Pierre, Castel Sant'Angelo et toujours Caravage




Galleria Corsini    photo Solvej





Dimanche matin dès l'aube, direction Trastevere pour être à l'ouverture au Palazzo Corsini. Cette fois, nous sommes vraiment TOUS SEULS. Ce bâtiment austère et désert ne paye pas de mine....Une fois de plus, de multiples cadres à touche-touche m'angoissent un peu. Mais le plan est très clair ( chaque pièce possède sa propre couleur et les "highlights" sont reproduits, donc c'est simple ) et dans chaque salle, on peut emprunter un carton qui donne tous les titres et les auteurs. Tiens, le lièvre de Dürer ! Mais, il n'était pas à Vienne ? C'est une copie, de Hans Hoffmann.  Joli.  

Deux madones ma plaisent particulièrement, dans la première salle : celle d'Orazio Gentileschi ( Papa se débrouille bien aussi ) et la Madonna della paglia, de Van Dyck, qui réduit à néans ma chère théorie de " la copine du peintre " ( la ressemblance des personnages féminins chez le même auteur ) elle ne ressemble pas du tout à un Van Dyck !  La touche, peut-être...


Orazio Gentileschi  Madonna col bambino
Anton Van Dyck    Madonna della paglia




 


Dans la salle suivante, de merveilleux portraits de Rosalba Carriera, cette pastelliste hors-pair, me donnent la nostalgie de cette délicate matière...mais un peu plus loin, il y a une étude de tête de vieillard de Rubens...qui me ramène à mes grandes amours



P.P.Rubens   étude de tête de vieillard




Toutes les salles sont somptueuses, je remarque au passage la chambre de la Reine Christine, si si , Greta Garbo,  (c'est là qu'elle est morte, je l'ignorais ) ( Christine, pas Greta ) , la divine Salomé de Guido Reni, encore une délicieuse madone " del latte", de Murillo, la belle Hérodiade ( ah ! Simon Vouet ) et des natures mortes d'un extraordinaire raffinement, d'un certain Christian Berentz.




la chambre de la Reine Christine  photo Solvej

Simon Vouet    Hérodiade


















































Mais ce qui domine, sans conteste, les dernières salles,  c'est l'impérial St Jean Baptiste de Caravage, d'une sobriété, d'une grandeur..ces deux taches rouges, ce mouvement comme hésitant..Le temps est suspendu.




Caravage    St Jean Baptiste





Décidémment ce musée-là est mon préféré à Rome, tableaux bien mis en valeur, bien éclairés, collection très riche, personne, bref, un grand moment. En sortant je photographie un petit paysage d'hiver qui irait bien chez moi, et dans l'entrée où l'on vend les cartes postales et les billets, un ravissant Fra Angelico entre deux présentoirs publicitaires...




Frans de Momper   Paysage d'hiver





C'est d'un pied léger que nous nous dirigeons vers la place St Pierre, car c'est Dimanche, et je traîne mon catholique de mari " voir le Pape", ce qui ne semble guère le passionner , mais j'y tiens. Et c'est encore un grand moment, mais qui n'a rien à voir avec la peinture...Ce François, tout de même, il m'a bluffée.

  Non loin de là, une longue queue nous attend au Château St Ange, mais il paraît que la vue est belle ( oui) de la terrasse. Donc nous prenons notre mal en patience. Le mélange "prison-château-fort" et " appartements -Renaissance -des papes" est intéressant. Il y a même une très belle exposition avec de beaux Guercino ( oui, c'est ma tocade du moment ) et ...




Simon Vouet   Ste Cécile
Guercino   La crèche




et oui, un autre Simon Vouet ! 



                                              Enfin, pour clore en beauté cette journée qui n'en manquait déjà pas, nous nous promenons un peu en attendant l'ouverture de l'église Sant'Agostino. A Rome les églises ne sont pas payantes ( contrairement à Venise ) mais du coup, les horaires d'ouverture sont assez fantaisistes...5h, ouverture : je ne dirai qu'une chose : cela valait le coup d'attendre !...




Caravage    La madone des pèlerins


...parce que j'ai épuisé tous mes superlatifs, et puis, à quoi bon rajouter des mots, il suffit de regarder....


















mardi 10 février 2015

Le plus beau n'est pas celui qu'on croit

Palazzo Colonna    Miroir et console   photo Solvej




Samedi : Palazzo Colonna, Galerie Borghese, Musée d'Art Moderne et encore Caravage




Deuxième jour, nous avons "rendez-vous" à la Gallerie Borghèse à 13h, en effet j'ai réservé sur Internet car on m'a dit que c'était indispensable ( c'est vrai ) .Mais nous avons la matinée, et le Palazzo Colonna n'est ouvert QUE le samedi matin, donc, c'est maintenant ou jamais.
Bonne idée ! Ce palais est une véritable merveille, on ne sait où porter le regard, et on est chaleureusement accueilli par une guide charmante, et française. En haut d'un petit escalier quelconque, on est d'entrée ébloui par la grande galerie, ses somptueux miroirs et ses consoles dorées et en forme d'esclaves turcs, pour commémorer la victoire du prince Colonna à la bataille de Lépante...


J'ai beaucoup aimé le boulet qui détruisit le superbe marbre de l'escalier, laissé à l'endroit où il tomba.
Un effet déco très chic, et sûrement moins onéreux que de refaire la marche....!


"Le" boulet de canon  photo Solvej

La grande galerie   photo Solvej























Francheement, dans la catégorie " palazzo avec meubles", je crois qu'on ne fait pas mieux. Chaque pièce est plus belle et plus riche que la précédente.
Les tableaux sont nombreux, et bien visibles, ceet fois : dans la même salle, je suis fascinée par le magnifique portrait de gentilhomme de Veronese et l'excellent ange gardien de Guercino, une découverte romaine, décidément, que Guercino, qui me "parle" plus que le fameux "mangeur de haricots" d' Annibale Carracci, un tableau à l'étonnante "modernité", certes, mais qui me laisse de marbre.











Veronese   Portrait de gentilhomme ( Stefano Colonna ? )



Guercino  L'ange gardien



Au passage, je répère un petit modello de Rubens et la ravissante Lucrezia du Maestro celle Mezze Figure


Rubens   La réconciliation de Esau et Jacob 





 Maestro delle mezze figure    Lucrezia


Nous sortons éblouis de ce palais de rêve et filons vers notre " rendez-vous" à la Villa Borghese.


Là, c'est une autre affaire...On n'entre pas "comme ça" dans le Saint des Saints de la peinture romaine ! Le temps est minuté ( 2 heures, mais finalement ça suffira ) la foule conséquente et TOUS les sacs et autres choses en bandoulière priés de rester au vestiaire. J'essaie de me ruer au premier étage ( peintures ) mais le troupeau précédent n'ayant pas fini d'évacuer les lieux, il nous faudra attendre et rester dans notre cheptel ( ceux de 13h ) C'est une légère déception, car la présentation des oeuvres est assez vieillotte, quelle horreur ce tissu jaune derrière le délicat " Amour sacré et amour profane " de Titien, un de mes préférés,


Titien L'amour sacré et l'amour profane


 ( l'amour sacré étant comme chacun sait la dame nue et l'amour profane celle avec la belle robe )



Titien Vénus bandant les yeux de l'amour ( détail )


et puis bien sûr il y a l'incontournable lot de restaurations pourries qui brouille les pistes, ah bon, c'est Giovanni Bellini ce petit arbre minable ( qu'on retrouve d'ailleurs un peu partout, il n'y a qu' un spécialiste de l'arbre " renaissance" ? ), enfin, il y a Caravage, et son "auto" en tête de Goliath, et la Vierge qui empêche le petit de marcher sur le serpent, et sa sublime corbeille de fruits...et puis quantité d'autres choses intéressantes.



bizarre...oui, j'ai dit bizarre ( cette main )

un arbre de Giovanni Bellini ? my foot !



Mais finalement, c'est en bas, dans les sculptures, que je suis épatée...par l'incroyable Daphné de Bernin, ce mouvement qui est la vie même, en marbre, ces orteils qui se changent en racines...quasiment sous nos yeux. Incroyable !



Bernin    Le rapt de Proserpine

Bernin    Daphné ( détail )




































Après tout cela, ce sont nos pieds à nous qui refusent le mouvement ! Pourtant, il y a encore le Musée  d'Art Moderne, qui n'est pas (trop) loin et où je ne voudrais pas rater les " Macchioli", un mouvement de peinture italien fin 19è...dont je serai tout de même privée, car cette section est fermée, faute de personnel ! Néanmoins, dans cet immense ( encore ! ) ( help !! ) musée, d'abord il y a de divins moelleux canapés de velours, que nous adoptons tout de suite ( ouf ! ) et que je quitterai de temps en temps pour des petites virées passionnantes, ce superbe Klimt ( le tournesol ) de sa période "carrés", un très beau portrait de Van Dongen et l'ébouriffante marquise Luisa Casatti   de Boldini, et surtout la présentation de Felice Casorati, ses merveilleuses vieilles et leur harmonie brune,  un nom que je retiendrai.



Felice Casorati    le vecchie




Gioanni Boldini  Portrait de la marquise Luisa Casatti aux plumes de paon






Nous attendons l'ouverture de la section "fin 19è" pour saluer le maestro Verdi ( déjà vu à Paris ) quelques Van Gogh et Renoir et voir en vrai l'intrigant soleil de Giuseppe Pellizza da Volpedo, dont j'ai fait la connaissance sur Pinterest. Un grand beau tableau, à découvrir, en attendant le printemps  !


Giuseppe Pellizza da Volpedo   Il sole



Mais il aurait fallu consacrer une journée entière à cet endroit si riche ! On redescend vers la Piazza del Popolo, et son église Santa Maria, allez, un dernier effort : les 2  Caravage l'un en face de l'autre, un effet extraordinaire, cela valait bien de puiser dans nos dernières ressources...Admirez la grandiose composition de ces deux oeuvres, clignez des yeux, quel modernisme !



Caravage  La conversion de St Paul
Caravage   Le martyre de St Pierre


jeudi 5 février 2015

Rome, unique objet de mon ressentiment ... et de mon amour !

Rome du 26 au 31/12/2014                       Vendredi :    Le Palazzo Doria Pamphilj




Palazzo Doria Pamphilj             plafond par P. di Cortone


Arriver à Rome avec un ciel outremer, c'est forcément grandiose. Ne perdons pas une minute, il y a tant de choses à voir, direction le premier "palazzo" magnifique que j'ai repéré sur Internet, le Doria Pamphilj, et ses Caravage, Titien, Raphael ...sans oublier Velasquez et l'extraordinaire portrait du Pape Innocent X ( qui a si bien inspiré F. Bacon ). Ce tableau remarquable est bien présenté, dans une petite salle " rien que pour lui", on peut lui faire révérence...mais c'est bien le seul !




D. Velasquez      Portrait du pape Innocent X



En effet, le palais est très riche, très beau, mais aussi très poussiéreux, l'éclairage est quasiment inexistant, c'est très "d'époque", mais pour les amateurs de peinture, c'est plutôt frustrant. Les tableaux sont accrochés à l'ancienne, très serrés, et souvent très hauts...je regrette mes jumelles ! "Ma" ravissante Salomé de Titien est accrochée si haut que je ne peux distinguer la touche du Maître, même en grimpant sur les marches qui sont en-dessous. 



Titien  Salomé avec la tête de St Jean Baptiste







Bien sûr, la collection est très riche  ( au hasard des murs : Jeanne d'Aragon de Raphael, les usuriers de Quentin Massys, un très beau Le Lorrain et un ravissant Dürer, un hiver de Brueghel et un paradis de J.Bassano, Paris Bordon, Sofonisba, et deux moins connus ( de moi ! ) Endymion endormi de Guercino, ah !! j'adore et Simone Cantarini, magnifique composition du " repos pendant la fuite en Egypte " )   ...   mais, by the way, où est-il celui de Caravage avec son âne à l'oeil de velours ? 

" Ah , je le vois !  " crie-je en entrant dans la nième salle : RRRAAAHHH ! C'est une PHOTO ! Il est en déplacement...J'enrage. La bouleversante Maddalena ( authentique, elle) et le coquin St Jean Baptiste (St Jean Baptiste , mon oeil ! ) ne me font pas décolérer.

J'achète des cartes postales en ronchonnant.



Caravage   Le repos pendant la fuite en Egypte




Comme c'est notre premier jour et que le grand symbole de Rome c'est la fontaine de Trevi, ( et qu'il nous faut jeter une petite pièce si nous voulons revenir ! ) nous décidons de pousser jusque là, ce n'est pas loin. Tout le monde (et il y en a, du monde ! ce n'est pas comme à Napoli où il n'y avait qu'un rat (mort) dans la rue le 26 Décembre ) a eu la même idée.



La fontaine de Trevi ...   " lavori in corso "!


Ha ha, ça valait le coup !! O Marcello, et la belle Anita, où êtes vous...( d'ailleurs la sublime suédoise a rejoint les anges peu de temps après ; le dépit, sans doute )  Nous traversons une sale passerelle métallique en troupeau . Je lance tout de même ma pièce...
Heureusement sur le chemin du retour, "Pavarotti "chante devant le Panthéon, et un cousin de Fumagalli nous fait bien rire Piazza Navona...et puis, un délicieux dîner à l'Hostaria Farnese, sympathique trattoria,et sa bouteille de Frascati,  achèvent  de nous remonter le moral.


mardi 3 février 2015

Toujours les petits Ventoux....



Hier la neige à Paris me pousse à entreprendre un nouveau "petit" hivernal...souvenirs, sensations bien connues, photo ( tout de même, il faut de la doc, bien que je le connaisse par coeur, "mon" Ventoux !  )...



                                         ...voilà le travail !



état le 3 Février 2015



Ma chère montagne est si belle avec ses ravines poudrées...il me reste à travailler la vigne au premier plan ( avant de la travailler " en vrai " ...très bientôt ! ).
Cette harmonie mauve, qui prendra sa place dans la " série 5 ", une étude de couleurs douces, est inspirée de Février 2014, petite neige et grand beau temps.


Ce n'est pas tout à fait pareil cette année...




Photo prise le 4 Février 2015