samedi 31 octobre 2015

Un peintre, encore ...( et quel peintre ! )




Eugène Leroy    Galerie Nathalie Obadia



  

Noël  88 ( détail)


Pousser la porte de la Galerie Nathalie Obadia, cet après-midi d'automne ensoleillé, c'est entrer dans un monde véritablement poétique, c'est un voyage en soi. Au départ, le parcours semble légèrement austère ( et puis, il règne le silence de cathédrale inhérent aux lieux de l' Art, saisissant contraste avec le brouhaha de ce quartier des Halles ).



Galerie Nathalie Obadia  Exposition Eugène Leroy



Il faut dire que la peinture d' Eugène Leroy n'est pas " facile", et au premier abord, on a plutôt une impression confuse d'effets de matière assez semblables. Mais, comme pour tout ce qui mérite vraiment d'être vu, il faut se donner le temps. Je fais un premier tour "rapide", j'admire, tout seul au fond d'une pièce, le grandiose calvaire vanté ( à juste titre ) par Olivier Cena dans Télérama.


Homme en croix  1990



Je regarde de plus près les dessins, mon Dieu, quel trait ! D'emblée, je suis prête à tout accepter d'un individu qui dessine comme ça...


croquis de nu fusain





croquis de nu fusain

















Toutefois, l'ensemble des trois toiles " Lumière d'hiver " 1998, " Visage " 1997 et " Pour un corps de femme 2 " 1988,  présenté dans une  petite salle un peu sombre, qui ne valorise pas leur dominante de bruns un peu plombée, ne me convainct qu' à moitié.
Je prends racine devant " Noël 88 ", dont les couleurs m'attirent davantage. Et là, la magie opère ...




Noël 88



Mais bien sûr, il faut prendre le temps, reculer, avancer, rêver au bonheur que ce serait de contempler chaque jour ce " petit pan de mur jaune " ( plutôt rouge, ou vert , en l'occurrence! ) entrer en somme dans la peinture, et connaître le bonhomme ...

                                                                 Et quel bonhomme !!


détail vert

détail rouge























Face à face, deux autres merveilles de délicatesse, de poésie, de force aussi, force de la matière, de la composition, qu'est-ce d'autre que de la Peinture, portée à son accomplissement...


Lumières sur double visage 1991

Lumières sur Marina 1991



Je te mets dans mon coeur aux côtés de mrs plus chers, Courbet, Rubens, Titien....tiens, à propos, que dites-vous de celui-ci ( qui n'était pas exposé, trouvé sur Internet )





Ne vous rappelle-t'il rien ?



solution la semaine prochaine....







                   En ces temps de disette artistique, où plus personne n'ose dire tout simplement "c'est beau ", et bien, moi, je le dis, c'est beau, et cela me suffit, et cela me réjouit .
Merci Eugène Leroy !



jeudi 8 octobre 2015

Fin du bouleau

Aujourd'hui, c'est ma rentrée ! Je termine le boulot, pardon, le bouleau, commencé ... un beau jour  de l'automne...2013 ! Eh... la peinture, ça prend du temps, il faut murir, l'image, la composition, ce qui a été initié "sur le motif" se nourrit de souvenirs, de sensations, d'expérience même.

Le temps paraît nécessaire pour arriver à une synthèse de la représentation...

Alors, voilà :




le bouleau  604- Ac 25F  8/10/2015 



Il faudra l' agrémenter d'une petite famille de "saisons", "branche", et " écorce", comme ses frères. Mais pour le moment, j'ai attaqué la série n°6 des "petits Ventoux", ( la semaine prochaine, ah ! je languis de ma chère montagne ) dont les dominantes seront orangé, bleu , et vert.

                                                                         A suivre ...