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samedi 4 février 2017

Le plus beau Musée du monde 4

Van Dongen 1908       Printemps


Mercredi : L' Hermitage, la peinture moderne



Il faut donc traverser l'immense place du Palais pour se rendre à l'ancien Etat- Major, qui abrite les collections modernes de l'Hermitage. D'entrée, on est saisi par le formidable agencement moderne, merci Wladimir ( né natif de St Petersbourg, ceci explique sans doute cela...)



Entrée monumentale                    photo Solvej

Humour belge ( Jan Fabre )        photo Solvej























Vu la conséquente exposition de la collection Chtchoukine qui se tient en ce moment à Paris, je craignais de voir des murs constellés de carrés blancs ...pas du tout ! Il y avait des réserves...
Et l'après-midi ( "moderne" ) sera à la hauteur de la matinée ( " classique" ).

Nous commençons par le haut ( les " plus modernes " ). Je suis toujours bluffée par Chabaud, si personnel et si juste en même temps, on peut dire à peu près la même chose de Van Dongen ( le ravissant " Printemps " en ouverture est mon coup de coeur du jour ).



Auguste Chabaud 1910  Place dans un village de Provence        photo Solvej


Tiens, mais nous l'avons déjà vu, celui-là ! Oui, c'était à Amsterdam, comme le Musée Van Gogh était en travaux, nous fûmes à  la "succursale" de l' Hermitage qui abritait provisoirement Vincent ...et quelques autres.


Charles Hoffbauer 1907  A Londres                                            photo Solvej


Tous les plus plus beaux Picasso de Chtchoukine ne sont pas à Paris, ces deux-là sont magnifiques. Le portrait de Mme Matisse aussi, et encore une fois, c'est une superbe promenade au milieu de tous les grands noms de l'art moderne.

Au passage, une formidable exposition Boldini...mais la kapo de service me fait de grands signes : " No photo !! "




Pablo Picasso 1909              Vase avec fruits
 photo Solvej





Pablo Picasso 1912 Instruments de musique
 photo Solvej







Nous descendons un étage, Monet-Picasso, même constatation, tout n'est pas à Paris. Pas le moindre "trou", et le merveilleux dialogue entre les tableaux peut donc se poursuivre. On s'assoit sur un banc en face de ces deux-là ... quel bonheur !



Monet 1876 Coin du jardin de Montgeron                                 Monet 1876 Mare à Montgeron                         photo Solvej


Je ne sais pas où j'avais lu " les impressionnistes sans Manet ", ce devait être uniquement pour Paris, car ici il y a le superbe portrait de la belle Isabelle, et une autre pin-up, à côté d'une salle remarquable de pastels, dans le noir comme d'hab.



Manet ca 1879 Portrait de Melle Isabelle Lemonnier                 photo Solvej



Manet 1880 Jeune fille au col retourné (pastel)
 photo Solvej



Renoir est très bien représenté, des paysages remarquables ( Marée basse à Yport, Paysage de Beaulieu ) je remarque aussi un très joli Sisley ( Jour venteux à Véneux) et deux splendides Cézanne, une Ste Victoire et un exceptionnel pin...que je ne mettrai pas pour ne pas me faire une concurrence déloyale !





Renoir 1881                                     Roses et jasmin dans un vase de Delft
(ce sont des chèvrefeuilles...)  photo Solvej

Courbet 1863                      Nature morte de fleurs
 ( camélias, tulipes, iris et autres fleurs 
jaillissant de deux pots rustiques) 








































Bien sûr l' incontournable Van Gogh, ses maisons de guingois et ses portraits idem, mais surtout le formidable buisson, magnifique !



Van Gogh 1889-5                   Le buisson de lilas




Regarder de très près ( si,si, c'est possible! )  le " Souvenir du jardin d'Etten", et ses épaisses couches de couleurs superposées ( au moins 5,6 ) me fait m'interroger une fois de plus : comment pouvait-il peindre tant de tableaux en un mois ( 20, parfois ) ( et avec un style si spontané !)  sachant que, pour rajouter une couche, il faut attendre que la première soit sèche ( au moins 24h) ?



Van Gogh 1888-11 Souvenir du jardin d'Etten (détail) photo Solvej



Au dernier étage ( ou plutôt au premier, car nous descendons ) une très intéressante collection de romantiques ( Delacroix, G.Doré, Corot et bien d'autres) et des souvenirs...de Napoléon !



Voilà, c'est fini l'Hermitage, j'espère que j'y reviendrai, oui, c'est vraiment le plus beau Musée du monde !


Le plus beau Musée du monde                                                                                                                            photo Solvej


et nous rentrons vite nous préparer pour le théâtre Mariinsky (autre délice ).


Clin d'oeil sur le trottoir             photo Solvej

dimanche 13 novembre 2016

Un avant-goût

Monet 1901    Les mouettes, le parlement de Londres 






"Icônes de l'art moderne"  La collection Chtchoukine   Fondation Louis Vuitton



Un avant-goût, si l 'on peut dire, car justement, ces tableaux-là, nous ne les verrons pas au Musée de l'Hermitage ( bientôt, bientôt ! ) puisqu'ils sont ici jusqu'en Février.
Aussi, pour ne pas pâtir des "trous" que nous aurons là-bas, allons les voir ici.

Je dois dire que je n'ai pas regretté d'avoir fait la queue sous la pluie ( bon, pas trop, 1/4 d'heure) ( malgré résa Internet ) car cette exposition est véritablement époustouflante. Un must .Et puis, la Fondation Vuitton est suffisamment spacieuse pour accueillir des foules, et enfin, nous verrons les galeries ( qui étaient inaccessibles lors de notre première visite).

Dans la première salle, les autoportraits de ses "favoris", Cézanne (superbe!) Gauguin, Van Gogh ( humm..) Picasso etc..et son portrait, bon, il a plutôt une bonne tête.

Sa "première collection" est assez éclectique, mais  le romantique "Château enchanté" m'enchante...


James Paterson 1896   Le château enchanté          photo Solvej  

...et j'ai envie de mettre en "pendant" le paysage de Guillaumin, certes plus loin ( dans la collection) et plus moderne, mais il y a un air de famille certain


Armand Guillaumin 1897      Paysage aux ruines 

Evidemment dans un coin, un petit Gustave me fait de l'oeil :


Courbet 1874   Le châlet dans la montagne        photo Solvej


Bon, d'accord, il fait un peu chromo...mais la belle montagne !!


On passe aux impressionnistes. En majesté, le " Déjeuner sur l'herbe " de MOnet, ( et pas MAnet, comme c'était écrit (si, si ! ) dans le Paris-Match de la semaine dernière), dont nous connaissons bien les deux grands morceaux qui sont à Orsay. Admirable ! ( et ce n'était qu'une esquisse).Je remarque un petit détail rigolo :




Monet 1866     Le déjeuner sur l'herbe (détail)
photo Solvej

C'est qui ce P avec un coeur percé d'une flèche ?


Mais le tableau qui me sidère littéralement c'est le Parlement avec les mouettes, d'une subtilité, d'un culot, si j'avais ce tableau-là chez moi je crois que je le regarderais tous les jours et j'y trouverais à chaque fois quelque chose d'encore plus extraordinaire...




Monet 1901      Les mouettes, le parlement de Londres ( détail)           photo Solvej


Après ce grand choc, on continue : je ne suis pas fanatique de Cézanne, mais je dois dire que les Cézanne de Chtchoukine sont tous merveilleux, depuis l'homme à la pipe du début jusqu'à cette Ste Victoire, et ces arbres superbes ( même le Derain est bien), et la dame en bleu:



Paul Cézanne 1888   La dame en bleu        photo Solvej


 et puis, on arrive à Braque et Picasso.
Le cubisme, ce n'est pas ma grande passion, mais l'harmonie du Braque et des deux Picasso, c'est un régal



Braque 1909   Le château de la Roche-Guyon
photo Solvej

Picasso 1908      Maisonnettes dans un jardin photo Solvej
























Un étage au-dessus, ce qu'ils appellent " la grande iconostase" : une salle entière de Gauguin, que Chtchoukine avait rassemblés dans la salle à manger de son palais, et on peut regretter ( mais ils ont tellement de place chez Bernard! ) ( et puis cela ne se fait plus) que l'on n'aie pas jugé bon de les présenter à touche-touche, comme c'était. Mais je comprends la fascination de ce russe pour la peinture en aplats de Gauguin, qui, en effet, évoque l'art des icônes ( surtout quand le fond est jaune). Après la salle à manger, le salon, rose ( je préfère) et ses Matisse, très joli effet. Cela manque un peu de tapis, mais on imagine que l'effet déco était foudroyant. Ca irait très bien dans mon salon à la campagne.

Terminer l'exposition par Picasso, c'est bien : contrairement à Matisse, ses oeuvres n'iraient pas forcément avec ma déco ( quoique) et comme disait Chtchoukine, quand il était largué, " c'est probablement lui qui a raison et pas moi"...mais quelle force, quel trait, quelle expressivité dans cette peinture ( que je n'"aime" pas toujours, je suis comme Chtchoukine ! )



Picasso 1908    Femme nue assise ( méditation)          photo Solvej



Oui Picasso est TOUJOURS expressif, quel que soit son "style" ou sa période ( d'ailleurs à mon avis c'est dans sa période bleue qu'il l'est le moins) ( c'est ça qui est magnifique (  le génie) il a progressé toute sa vie) n'est-ce pas cela la peinture, éprouver quelque chose en peignant et le faire partager aux spectateurs, et le reste, on s'en tape ! Ce n'est ni intellectuel, ni décoratif ( n'est-ce pas Mr Matisse )




Picasso 1908     Trois femmes


Je passe  ( très vite ) comme on est passés (très vite) sur les " modernes" et autres Malevitch de la dernière salle. Je suis désolée mais la subtilité du carré noir ( qui ne l'est même pas ) ( carré) sur fond blanc me laisse de marbre.

J'emporte un petit Picasso, une vanité, allez...et avec son cadre.



Picasso 1908          Composition à la tête de mort ( étude)
photo Solvej



A propos, les cadres sont tous splendides, c'est assez rare pour être noté.

Bref, une exposition MAGNIFIQUE, merci Bernard d'avoir réglé les assurances ( que nos pov' musées ne pouvaient pas payer ) avec les sous que les oligarques et leurs chéries t'ont donnés pour tes Dioreries et autres valises en carton siglées, mais ce n'est que justice !  Et encore bravo.

mardi 2 février 2016

Sissi face à son destin






Georg Raab   L'impératrice Elisabeth en Reine de Hongrie  1867

Lundi :  Hofburg, Albertina




Lundi matin, gros morceau : la Hofburg. Impressionnant dès l'entrée, le palais de Sissi et son cher Franz regorge de richesses, à tel point qu'on se sent rapidement au bord de la nausée, comme si on avait ingurgité dix portions de Sacher-torte ! Des tonnes d'argenterie, des kilomètres de vitrines remplies de porcelaines plus sublimes les unes que les autres, ah on savait recevoir, à la Hofburg ! Il y en a tant que l'on se lasse rapidement de s'extasier. Les appartements royaux, c'est un peu plus intéressant, surtout les pièces de l'impératrice, avec tout son petit matériel de gymnastique. Ensuite, on pénètre dans un espace presque entièrement noir ( et oui, la pauvre femme en a bavé, on le sait ) merci la muséographie chic, on ne voit rien, ( les explications en gris sur le noir...) en plus, on est loin d'être tous seuls, bref, au bout d'une heure on en a assez...Quelques robes et quelques jolis portraits, et voilà. Finalement le " gros morceau " a été vite avalé. Et si on allait voir la Bibliothèque ? Lundi, c'est fermé, tant pis.
Nous allons donc à l'Albertina, juste à côté.



"De Monet à Picasso", c'est une exposition permanente. Dès l'entrée, je suis emballée par ce musée, les murs sont élégamment bleu-gris ( sauf celui des "fauves" qui est mauve ), il n'y a que quelques tableaux par mur, c'est grand, aéré, beau. Et quelle collection ! 




Monet     Vue de Vétheuil  1881



D'emblée, ce superbe Monet me séduit, raffinement des couleurs, de la touche, subtilité des différents plans...accompagné du ravissant " maison dans les roses" de 1925, tout le génie du maître de Giverny me comble. Un somptueux faisan de Soutine, et un peu plus loin, un autre somptueux faisan...de Picasso !

Picasso     Le faisan 1938

Soutine    Le faisan 1924







































La dernière salle, celle des Picasso, est purement fascinante : quel type, ce Picasso !


Il y a un choix très complet de toutes ses " périodes", et lorsqu'on contemple cette créativité foisonnante, on ne peut nier que s'il y eut beaucoup de peintres au XXème siècle, Picasso restera certainement le premier. Deux tableaux d'Emil Nolde, ( ce peintre allemand à Berlin et danois à Copenhague) magnifiquement mis en valeur sur ces fonds gris-bleu, me ravissent:



Emil Nolde     Jardin avec fleurs d'automne   1934

Emil Nolde        Nuit au clair de lune  1914



J'ai du mal à expliquer la magie de cette nuit au clair de lune, la photo ne lui rend pas vraiment justice, c'est tellement troublant et simple à la fois, intraduisible...Un peu plus loin, mon oeil est attiré par une toute petite toile, si jolie, si fascinante, je m'en voudrais de l'oublier, même si après ces grands maîtres, elle semble un peu anodine. Elle dégage néanmoins un charme indéniable.



Marianne von Werefkin     Stormy night 1915/17


Donc, ce musée est passionnant, somptueux, mais nous n'en avons pas fini : à l'étage en-dessous, une formidable exposition " Love, death and loneliness" présente peut-être l'intégralité de l'oeuvre gravé de Munch ( et lui, c'est un de mes chouchous ). On va bien rester au moins une heure, même si on les a déjà vus, pour la plupart, du bouleversant "enfant malade" à la fascinante "Madonna ", de l'incontournable "cri" aux enfants sur le pont, vampires,angoisse et autre mélancolie, sans oublier bien sûr ses merveilleux autoportraits. J'ai une grande tendresse pour ces amants sur la plage, je ne sais pas, ce doit être l'atavisme, je sens l'odeur  de la mer du Nord...




Edvard Munch     Two human beings, the lonely ones 1899

Edvard Munch       Toward the forest 1915




Mais il y a encore une autre exposition ! " Lyonel Feininger et Alfred Kubin ". Le premier ne me dit carrément rien, le second...euh, vague souvenir. Non, décidément, après Munch, ce n'est pas possible. On parcourt ça au pas de course...C'est sans doute dommage, mais trop de dessin tue le dessin.


Et on n'a pas fini, car l'Albertina est aussi un palais, on  a failli l'oublier dans toute cette peinture plutôt moderne, et les salles " Habsbourg" et le ravissant cabinet doré ne manquent pas d'attraits.
Et puis surtout, à la fin, un petit florilège des trésors que conserve l'Albertina, des dessins de Raphael, oh ! Leonard, Michelange, ah !,  Rubens, aaaaaahhh !! et Durer, avec sa grosse touffe d'herbe, fff...





Albrecht Dürer     Das Grosse Rasenstück 




                                  J'adore ce dessin, c'est tellement rien...et tellement tout !


































Sang Viennois

Belvédère, matin d'hiver        photo Solvej




Vienne du 26 au 31/12/2015                   Dimanche : Belvedere Palace, Karlskirke, Wien Museum



             Si un jour vous allez à Vienne, commencez par le Belvédère ! Ce ravissant palais , en effet, ne peux que vous combler. Et puis nous sommes à Vienne, et Vienne, n'est-ce pas, c'est la patrie de Gustav Klimt , et c'est ici, au Belvédère, que je le découvre. J'avoue que j'avais un gros à priori, trop de baiser , trop de dorures, trop de coques de téléphones portables, trop de parapluies, trop de produits dérivés , tout et n'importe quoi, une impression de déjà vu mille fois ( et puis, ce style Sécession dont j'ai déjà été gavée à Budapest, que je déteste en plus ) mais le palais lui-même, déjà, me ravit. ( et il est entièrement XVIIIè, à la française, ça , j'adore )
Donc, en majesté, le fameux baiser, sur un mur noir ( et dans une charmante  et claire rotonde adjacente, une repro pour faire des selfies ! on ne résiste pas...) J'avoue que ça en jette un peu. Mais ce qui me séduit absolument, c'est le sublime portrait de Sonja Knips, ah ! le vaporeux de la mousseline rose...une merveille !



Gustav Klimt        Portrait de Sonja Knips 1898


Et la composition, et cet intense fond qui n'est pas tout à fait noir, rien à dire. Il y a aussi quelques uns de ces paysages "carrés" , si séduisants , et un délicieux verger avec des poules, je commence à réviser mon jugement sur Klimt.


Gustav Klimt    Après la pluie 
( Jardin avec poules à St Agatha ) 1898






 Sur l'autre gloire locale, Egon Schiele, on verra plus tard.Au même étage que Klimt, il y a quantité de tableaux de cette époque, certains assez fascinants ( la mer d'un certain Ludwig von Hofmann, un très beau Segantini) et celui-ci, irrésistible :



Wilhelm Trübner        César au Rubicon 1878
                                                                 
                                         Surtout le titre !


Dans les autres étages de cet exquis palais, une salle entière des horribles statues de Messerschmidt, je fuis, et de quoi, une fois de plus, être fiers d'être français :



Eugène Delacroix   Fleurs

  Corot Madame Legois 1838

Courbet  L'homme blessé ( 2è version )

Monet Sentier dans le jardin de Giverny 1902

J.F.Millet  La plaine de Chailly avec charrue 1862


La délicieuse collection " Biedermeier" en plus, c'est déjà morts que nous nous restaurons dans l'exquis café, pour ensuite traverser le superbe jardin de Dominique Girard,  élève de Le Nôtre, et attaquer le Belvédère " bas", et son exposition " Les femmes de Klimt, Schiele et Kokoschka".

Finalement, j'en veux terriblement à Klimt...Comment a t'il pu gâcher ce magnifique talent en se lançant dans cette entreprise forcenée de décoration, de bonnes femmes serpentant entre des rivières de couleurs pimpantes et des flots de petits carrés multicolores, sur fond icône grecque ? Au lieu de continuer ses portraits sublimes, il y en a là encore tout un tas, mes préférés :



Gustav Klimt       Marie Henneberg  1901/2

Gustav Klimt      Hermine Gallia  1903/4









































On peut aussi admirer une tonne de dessins,  ce Klimt était vraiment une bête, bon, mais autre "bête" : Egon Schiele.
Je suis un peu gênée, avec Egon Schiele, certes, le trait est virtuose ( trop ? ), certes, reconnaissable immédiatement ( ça, c'est pratique pour briller en société ) mais est-ce que ce n'est pas uniquement un graphiste ( génial, sans aucun doute ) ?
Pour moi, ce n'est pas vraiment un peintre, mais bon, opinion personnelle....Et puis il y a chez lui un côté morbide qui me gêne beaucoup, sans compter sa propension à dessiner ses modèles dans des positions...hum, " intéressantes "!!
J'aime bien celui-là :




Egon Schiele

Egon Schiele     Edith en robe rayée  1915





















Un qui est un peintre, c'est Kokoschka, le dernier de la trilogie du Belvédère, ses effets de matières sont magnifiques ...mais ses sujets souvent un peu trop "cabossés" à mon goût.
Encore un qui n'avait pas le pinceau radieux !




Oscar Kokoschka        Les amants avec chat   1917


Il nous reste encore un peu de courage, nous entrons dans la somptueuse église Saint Charles Borromée ( Karlskirke) qui n'est pas loin, une des plus belles églises baroques de Vienne. En effet, c'est éblouissant ! Mais le plus extraordinaire, ( pour une fois, la restauration, je ne m'en plaindrai pas !) c'est qu'il y a un ascenseur qui vous emmène au sommet de la voute, au plus près  des fresques superbes...vertigineux ! J'imagine les peintres à l'époque ...sans ascenseur !



Johann Michael Rottmayr         photo Solvej

vertigineux...        photo Solvej






















Après cette expérience fascinante, encore un petit effort...le Wien Museum, un bâtiment peu avenant mais qui devrait nous éclairer sur l'histoire compliquée de la ville. En effet, depuis les origines, jusqu'à ...1936. Tiens, tiens, rien après ? Ben non, rien.
Mais encore beaucoup de tableaux intéressants, en plus du reste ( armes, meubles, costumes etc...) le magnifique portrait d' Emilie Flöge, qui ressemble tant à mon Eve





Gustav Klimt      Portrait d'Emilie Flöge   1902


et un délicieux tableau " de genre", qui nous " parle" énormément !


Josef Danhauser      L'enfant et son monde 1842
 

                                          Saturée !!! Et ce n'est QUE le premier jour....