mercredi 20 avril 2022

Bonheur....Alleluia !!

Exposition " Eugène Leroy, peindre " Musée d' Art Moderne

Exposition "Machu Picchu et les trésors du Pérou" Cité de l'Architecture 




Eugène Leroy, Fleurs  ca 1990     Collection particulière                    photo Solvej

Jour de Pâques : "Christ est ressuscité ! ", comme le répètent les Orthodoxes, en promenant leurs  icônes   ( oui, je sais, c'est la semaine prochaine ) ( aucun rapport avec l'actualité 😂 ) . Moi aussi, je ressuscite, après petit coup de mou dû à : 1) vertige existentiel au moment d'entamer quelque chose de nouveau ( ? ) 2) déception après grande euphorie d'un mail d'une inconnue me faisant part de son désir d'offrir une de mes zoeuvres à sa chérie, suivi d'un silence radio assourdissant. 
Moi aussi, je ressuscite, au sortir de cette magnifique exposition consacrée à un peintre absolu que j'adore...
Quoique 
Peindre encore, après ça ?
 
Heureux ceux qui ne connaissent pas encore ce peintre majeur du XXè siècle,  français de surcroit, et qui vont le découvrir.

             Paysage marin  ca 1958                            photo Solvej


Ce paysagiste sensible ( pas besoin de titre, on voit tout de suite de quoi il s'agit )

 


Dorade 1996   Galerie B. Jordan      photo Solvej



Ces natures mortes dignes  de Chardin ( ou de Soutine ) ( ou de Manet )

 
 
Ces nus à la sensualité de Rubens et de Titien...
 
Des crucifixions extraordinaires ( eh oui, en plus c'est Pâques ) 

Celle-là, c'est ma préférée. Elle est bouleversante :

Crucifixion  1957                             photo Solvej

 

 Et l'effet de lumière qui se dégage du corps supplicié dans cette toute petite :

Crucifixion ca 1950   Musée E.Leroy Tourcoing    photo Solvej

 

Des portraits...

Quoique

Vais-je finir le portrait de mon gendre, après ça ? Ca va être dur...
Car les portraits d'Eugène Leroy sont admirables, tellement ressemblants, en dépit de,  ou grâce à , ce style incroyable et tellement personnel :


V & G   ca 1945                 photo Solvej

Portrait  1935/50             photo Solvej

Portrait ( Valentine) ca 1940    photo Solvej

Vous avez vu l'oeil ? D'une justesse...
 

Marina dedans ( détail) 1996 Collection A et P Dolfi  photo Solvej

Là aussi, il y a un oeil...vous le voyez ?

 

Et ces autoportraits ! Je ne sais lequel est le mieux :

 


Autoportrait (celui de l'affiche, mais je n'ai trouvé la date nulle part)

Autoportrait ca 1960 photo Solvej

Autoportrait noir 1960  photo Solvej

Autoportrait 1960 Collection S.Danant   photo Solvej



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
Une grande salle très claire rend merveilleusement justice à une splendide série de paysages :




 
Tous pareillement encadrés de blanc. Mon préféré :
 

Paysage  1950                                  photo Solvej

 
Un Ruysdael, ou peut-être un Ensor, ou alors Courbet . Eugène Leroy, en plus d'une personnalité unique, avait pour les Maîtres anciens grand amour et respect. En témoignent plusieurs oeuvres faites " d'après" , comme celle-ci, par exemple, d'après qui, selon vous ?
 
 

 ????*   photo Solvej

Evident, non ?

Enfin, pour finir cette longue déclaration d'amour, pour laquelle ma réserve de superlatifs est épuisée, un petit clin d'oeil perso, un portrait d'arbre:
 
 

Arbre   ca 1980                                                     photo Solvej

 
Heureusement, il n'a pas fait de Mont Ventoux ! 😉
 
 
On termine comme d'habitude avec un petit ( plutôt long) film où l'on voit le bonhomme et son bazar d'atelier ( comment, mais comment il s'y retrouvait ?) avec trois places assises, merci le Musée d'Art Moderne. J'ai mal au dos mais c'est passionnant. 


Allez-y vite, courez, COUREZ !! il n'y a pas encore trop de monde ( mais je suis sûre qu'il y en aura ), c'est jusqu'au 28 Août. 
 
Après ce grand bonheur, l'exposition " Machu Picchu et les trésors du Pérou "...fff, ça tient pas la route.  Le contraire absolu, foule, queues, quantités de petites vitrines avec vases tous plus ou moins pareils          ( pardon, mes amies spécialistes de l'Amérique latine !),   deux trois babioles en or, ça brille, bref, toc toc TOC... Et en plus, il fallait réserver avant pour la "réalité virtuelle", il n'y a plus de place. Et moi qui rêvais d'y aller, à Machu Picchu, même en virtuel...Ce sera pour une autre vie. Je mets quand même ces jolis petits vases à tête de chamois ? Cerf ? Biche ?


 

Bref, un beau week-end de Pâques ! 


*Le concert champêtre ( d'après Giorgione) 1990

samedi 9 avril 2022

J'ai mis le mot " FIN " , enfin !!

25 Vues du Mont Ventoux 

Série de 25 acryliques sur toile 41x33 2010/2022

 

Ma composition de 25 toiles, peintes sur 12 ans, est enfin terminée. Je ne dis pas que je n'en ferai jamais plus...ce serait imprudent ! Mais pour le moment, j'ai envie de tenter d'autres expériences. Voici les deux derniers : 


VTX 44, Nocturne, presque ...25/3/2022

 

 

 


VTX 43, Vert  14/3/2022


Et la composition complète :


Solvej, 25 Vues du Mont Ventoux 2010-2022

J'aurais du mal à exposer les 25 ensemble, car les cinq derniers ont été vendus...et certains sont partis vers des cieux plus lointains. Alors...eh bien peut-être faudra-t'il quand même en refaire ???


Qui sait...


dimanche 20 mars 2022

Nicolas, Hyacinthe et mon petit Marcel

Musée Carnavalet 

Exposition Marcel Proust, Un roman parisien 

 

Jacques-Emile Blanche, Portrait de Marcel Proust 1892

 


 

Le musée Carnavalet ( rénové récemment ) est un endroit formidable pour emmener les jeunes pousses...Il regorge de choses passionnantes, et une visite aux vacances de la Toussaint ne suffit décidément pas  à étancher les ardeurs juvéniles !   ( mais à mettre définitivement sur les rotules la grand-mère qui accompagne ! ) L'histoire de Paris est évidemment un sujet inépuisable...Je passe sur les époques paléolithique, romaine, moyen-âge etc...Le 18è siècle présente à ma lycéenne avertie des tas de figures connues : Molière, La Fontaine, Louis XIV, à propos, je m'interroge une fois de plus sur le relatif anonymat dont jouissent deux peintres majeurs à mes yeux, Nicolas de Largillière et Hyacinthe Rigaud. Ces deux portraits sont admirables :


Largillière, Portrait d'un échevin parisien( fragment) 1702 photo Solvej  

Rigaud, Portrait d'homme ca 1700 photo Solvej

Je découvre aussi des  consoeurs dont j'ignorais jusque là le talent :
 
 
 
Marie-Geneviève Bouliard, Portrait d' Adélaïde Binart 1796 photo Solvej

 Bouliard, Binart, ça va être dur de mémoriser ( en plus de Vigée-Lebrun et Labille Guiard ! )

 
Je parlerai plus bas du 19è siècle, et de la chambre de mon idole Marcel Proust.

Vers la sortie, je m'arrête devant une autre oeuvre féminine, l'excellent portrait de Natalie Barney, et son harmonie de gris si subtile : 
 

Romaine Brooks, Portrait de Natalie Clifford Barney, dite "L'amazone" photo Solvej

 
Une après-midi d'automne très riche ! 
                                                             
                       
                         Ce printemps, retour à Carnavalet, non sans mal le dimanche, merci à la Mairie de Paris pour le parcours du combattant/Marais, (même en scooter c'est inaccessible), accompagnée de mon proustien de mari. Voilà une superbe exposition, malheureusement il y a énormément de choses à lire ( et des rassemblements devant chaque cartel ). Pour les amoureux de la Recherche, dont nous sommes ( j'en suis à ma quatrième lecture ) c'est un pur bonheur. Ce ne sont qu'objets ravissants, manuscrits illisibles, photos de famille et de Paris à l'époque, bref, un must. Il y a aussi, bien sûr la chambre de Marcel   ( déjà vue en Novembre ) et d' inconfortables petites cellules très prisées où l'on peut écouter les textes lus par les voix divines de Lambert Wilson ou André Dussolier...Mais le plus beau, le plus émouvant, c'est ce petit film de Céleste Albaret, sa gouvernante, qui raconte comment un soir, fou de joie, Marcel lui annonça cette grande nouvelle : " J'ai mis le mot "Fin", Céleste ! ".

Moi aussi j'ai mis le mot "Fin", mon petit Marcel, à ma série "25 vues du Mont Ventoux " ! ( prochain article).

 
De toutes les nombreuses, plus ou moins remarquables, peintures que présente l'exposition, en plus évidemment du merveilleux portrait de J.E.Blanche bien fréquenté à Orsay, je choisis celles-ci :
 
 
                          Toujours J.E.Blanche, cette tache bleue ! Gonflé, avec ce rouge et ce vert :
 
J.E. Blanche, Le parterre de myosotis 1890          photo Solvej

 
Un clin d'oeil à Whistler, celui-là n'est pas mal non plus :

 
Antonio de La Gandara, Portrait de Robert de Montesquiou 1892 photo Solvej
 
                 
                       Cette ravissante gravure :


Pierre Gatier, Avenue du Bois 1907   photo Solvej
 
 
 
Et of course, un sublime pastel ( comme quoi, pour les génies, la beauté se trouve partout :
 

Vuillard, Le métro " Station Villiers" 1907 photo Solvej


 
Retourner aux piétonnières foules dominicales du Marais, ( et marcher jusqu'au scooter loin, loin ) où je n'ai croisé ni Oriane ni Palamède, ni même Jupien, mais sans doute de nombreux Verdurin, fut difficile...



jeudi 17 mars 2022

Les sept péchés capitaux

... de l'artiste contemporain

 

 

Jérôme Bosch, Les sept péchés capitaux c. 1500  Prado(dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir du centre bas : la colère, l'envie, l'avarice, la gourmandise, la paresse, la luxure et l'orgueil )

 

L'envie

 

          L'artiste contemporain enrage de voir toutes les idées que les autres lui ont piquées...Bricolages astucieux, installations grandioses, utilisation de matériel le plus trivial possible, il fait feu de tout bois, ou de tout plastique, mais il n'arrivera jamais à la hauteur de Marcel Duchamp et de son urinoir ( surtout si c'est une fille ).

 Revoyons un peu nos classiques :
 
Géricault, La monomane de l'envie 1822

 

La paresse

 

 Magmas, coulures, monochromes, copies ( pardon, "interprétations" ) le pire c'est qu'il sort peut-être des Beaux-Arts ( quoique...j'en doute ), il n'a pas appris à dessiner, ou alors on l'a convaincu que cela ne servait à rien. Mais il n'arrivera jamais à la hauteur de..., non, je n'ai trouvé AUCUN peintre célèbre qui ne sache pas dessiner. 

Revenons à l'essentiel :

Greuze, Le petit paresseux 1755 Musée Fabre

 

La luxure

 

L'imagination de l'artiste contemporain est sans limites, et le nombre de ses positions bien supérieur à 32. Sade est un petit joueur à côté de lui ! Toutes les provocations, tous les orifices, tous les assemblages sont possibles. Chattes et bites, mais il ne sera jamais à la hauteur de Fragonard, son escarpolette, son verrou et ses petits chiens.
 

Régalons-nous deux minutes :

Courbet, La Bacchante 1847 Fond. Rau Cologne

 

La colère


Destruction de matériel en tous genres, découpages, lacérations, et surtout, hélàs, bien pensance ( légitime, parfois...toutes ces floraisons jaune et bleu...). Mais l'artiste contemporain n'égalera jamais ni la colère froide de Guernica, ni les sanglants innocents massacrés de Rubens, ni Courbet qui déboulonna la Colonne Vendôme un jour qu'il était un peu énervé.
 

Sortons donc de nos gonds ( oui, il y du bleu et du jaune, mais aussi du rouge ) :

Bengt Lindstrõm, Colère 1994


 

La gourmandise

 

Le peintre contemporain ne peint QUE sur des GRANDS formats, utilise des litres de peinture, des kilos de pigments hors de prix et de ce fait enrichit grandement les Marin, Rougier et Plé et autres Géant des Beaux-Arts. Il a les moyens. Il en a sous le pied. Son appétit est incommensurable. Mais il n'arrivera jamais à la hauteur de Michel-Ange ( surtout quand il peignait le plafond de la Chapelle Sixtine ).

 
Après ça, prenons un repos bien mérité :

Brueghel L'Ancien, Le pays de Cocagne 1567 Alte P. Munich


L'orgueil


Etre artiste, de nos jours, c'est surtout se proclamer artiste. L'artiste se doit d'avoir un style dans son oeuvre, certes ( ce qui ne veut pas dire faire tout le temps la même chose ) mais surtout de mettre en scène ce personnage hors du vulgaire, extravagant, unique : L'ARTISTE. D'où toutes ces photos (de mode, surtout les femmes, qui posent fièrement devant leur oeuvre en sac Chanel assorti) (ou en pantalon Gucci maculé de peinture ) instagramesques. (  les hommes sont en général plus sobres, surtout les jeunes, se contentent d'être le plus crade possible...il n'y a que les vieux qui osent les lunettes roses. Ce sont parfois des génies...alors on leur pardonne, suivez mon regard, dear David.) Mais ils ne seront jamais à la hauteur de Picasso, qui disait : " Je ne cherche pas, je trouve ".
 
Admirons un de ces "prétennntieux " :

 


Raoul Dufy, Portrait de l'artiste 1898 C.Pompidou

 

L'avarice

 

Facilité de la " série" ( hé hé, j'en sais quelque chose ), mesquinerie d'idées, peur de s'aventurer hors de sa zone de confort...L'artiste contemporain tient tellement serrés les cordons de son art qu'il est aisé de le reconnaître. L'avantage, c'est que les amis chics peuvent s'extasier facilement au prochain dîner, car ils ont vu le même chez François Arnaud, ou Bernard Pinault, ou peut-être l'inverse. Mais il n'égalera jamais Cézanne qui n'a acheté que deux pommes et une seule montagne dans toute sa vie.
 
 
Ne soyons pas mesquins :

Mathias Stomer, L'avarice 17è s Musée de Grenoble


 
                                            Ceci dit, je m'aperçois, en me relisant, que je relève d'à peu près toutes les catégories, ha ha !! Donc, je suis un artiste contemporain. CQFD

dimanche 20 février 2022

Whistler ( du pipeau ! ) ( jeu de mot pour anglophones 😂 ) ...et les autres

James McNeill Whistler ( 1834-1903), Chefs-d'oeuvre de la Frick Collection, New-York



Whistler, Symphonie en gris et vert : l'Océan ( détail) 1866 Frick Coll New-York          photo Solvej

 
 
On ne regarde jamais assez les titres des expos, moi, je vois dans les médias "Whistler au Musée d'Orsay", j'adore tous ses Nocturnes en gris, en noir, de toutes les couleurs, je me précipite. J'avais tout de même remarqué, sur une vue de l'expo sur Instagram, le Portrait de sa mère ( et je m'étais étonnée auprès du VIP qui avait publié cette photo du vernissage : " Mais, celui-là, il n'était pas déjà à Orsay ? " ( bien sûr, ça fait des années que je l'adore ).

Donc, nous nous précipitons.

Mais...attend, c'est cette ( toute petite ) salle pompeuse, certes ...et bien remplie, de monde, en tous cas.
Mais de tableaux...en dehors du portrait bien connu précité, il y a trois grands portraits et une pauvre marine, plus une certaine quantité de gravures et trois minuscules pastels, absolument inabordables ( la foule ). De nocturnes, point.
 
 
Arrangement en noir et or : Le comte Robert de Montesquiou-Fezensac 1891/92

Arrangement en brun et noir : Portrait de Miss Rosa Corder 1876/78   photo Solvej

 
,

 

                                                 Bon, ces portraits sont indéniablement très beaux, et le jeu des noirs pourrait en redire à certain fameux peintre français...suivez mon regard ! La présence du corps vêtu de noir, sur fond noir, ça c'est fort. ( et difficile à réaliser sur les photos ).

 Quoique, je suis un peu déçue de la touche dans le grand portrait " nude", et surtout des fleurs du premier plan, franchement baclées.  

 

Symphonie en couleur chair et rose :Portrait de Mrs Frances Leyland 1873

Disons qu'elles sont faites avec trop de " chic" pour être autre chose que décoratives, et ça affadit un peu, je trouve. Pareil pour la petite branche sur le paysage marin, trop de chic !

 

Symphonie en couleur chair et rose :Portrait de Mrs Frances Leyland  (détail) 1873   photo Solvej

 Symphonie en gris et vert : l'Océan ( détail) 1866   photo Solvej


 
En revanche, la petite vague ( en haut ) me ravit.
 
 
 
Bon, ben voilà, c'est tout pour Whistler ! Ah non, j'oubliais, j'arrive en jouant des coudes à apercevoir les pastels, magnifiques, qui mériteraient une( grande ) exposition à eux tous seuls. ( avec d'autres, please ! ) 

Heureusement, Orsay, c'est grand, et il ne faut pas aller bien loin ( juste la sallle suivante ) pour tomber sur ce grandiose tableau de Cuno Amiet :



Cuno Amiet, Paysage de neige 1904

Alors là, c'est le jeu des blancs. Comment il fait pour rendre perceptible la trace sur la neige...Extraordinaire !! ( mais ça aussi, très dur à photographier ) :


Cuno Amiet, Paysage de neige ( détail )1904
  photo Solvej

Cette salle contient une donation Philippe Meyer ( non, pas lui, un autre ) et celui-là n'avait pas du tout mauvais goût, la preuve :


Fantin-Latour Rêverie 1885   photo Solvej

Cézanne, Portrait de l'artiste au fond rose 1875   photo Solvej

Vuillard, La place Vintimille 1910   photo Solvej

Vlaminck, Restaurant de la Machine à Bougival 1905   photo Solvej


 
 
Voilà qui me rend ma bonne humeur ! Après, nous flânons dans le niveau bas du musée, beaucoup de tableaux ont changé de place depuis Gae Aulenti, mais il y a toujours mes chéris Manet, Courbet,Bazille et autres Barbizon...Depuis que l' "Atelier du peintre" a été restauré, je constate qu'il est resté là ( il était pas au Petit Palais, avant ? ) 
 

Courbet, Remise de chevreuils au ruisseau de Plaisir-Fontaine 1866   photo Solvej

 

Admirez la façon dont Courbet rend le soyeux du pelage des chevreuils, on les caresserait...et le contraste avec la végétation derrière !

Et cette merveilleuse nature morte ! Sur un tableau de 3m61 x 5m98 ... Ca me rappelle la pantoufle de "La mort de Sardanapale ".


Courbet, L'atelier du peintre ( détail ) 1855   photo Solvej

 

 


Monet, L'hôtel  des Roches Noires, Trouville 1870

Ici le vent de la Manche souffle, on sent l'air marin ( et avec quelle économie de moyens, regardez le drapeau ). Et là, c'est la lumière de la lune, si particulière, et encore de beaux noirs ...Manet.


Manet, Clair de lune sur le port de Boulogne 1869

 

 


Pour finir sur une note tendre, la magnifique statue du prince impérial avec son chien, trop mignon !


Carpeaux, Le prince impérial et le chien Néro ( détail) 1865    photo Solvej



samedi 8 janvier 2022

2022...et numéro 23 !

Bonne année ! 



 

 

C'est la période...De retour d'un merveilleux voyage dans les Pouilles en Italie ( où a été prise cette photo ), je vous souhaite à vous et à tous ceux qui vous sont chers, une merveilleuse année 2022 . ( qui ne commence pas sous les augures les plus pimpants, il faut bien le dire...mais qu'importe ! L'Art sauvera le monde ).

 

Et fin Octobre 21, j'ai terminé le n° 23 ( plus que deux ! ) de ma série " 25 vues du Mont Ventoux " :

 

VTX 42 La fin de l'hiver 626 Ac 6F 28/10/21

                                    

                                                                          Portez-vous bien !