lundi 2 janvier 2023

Rosso e bianco

Le Palazzo Rosso     photo Solvej



Genova du 18 au 23 Décembre 2022          Dimanche : Palazzo Rosso et Palazzo Bianco



Arriver à Genova par le train ( merci Trenitalia, nous avons échappé aux grèves honteuses de la SNCF ) dans cette gare toute fleurie de bougainvilliers , déjà, ça dépayse. Ensuite, trouver l'hôtel dans cet hallucinant labyrinthe de ruelles grouillantes le samedi soir, il faut être tombé comme moi dans la boussole ( et un peu aidé par une charmante autochtone ) ...

Après l'excellente colazione du Palazzo où nous logeons ( calmez-vous, il n'ya que ça, à Genova, des palazzi, la moindre trattoria a le même plafond peint que le Palazzo Reale ) nous affrontons à nouveau ces ruelles minuscules ( et les bâtiments sont très hauts ) et ça monte ! direction via Garibaldi et ses musées ouverts le dimanche. Bon choix pour moi que Genova, juste l'année où se tient dans toute la ville des expositions " Rubens à Genova", on connait ma passion, un heureux hasard.

Le Palazzo Rosso expose des tapis ( superbes d'ailleurs ) mais ce qui m'intéresse c'est sur les murs.
Premier plaisir :


Veronese, Judith avec la tête d'Holopherne




 

Un merveilleux Veronese ! Ce tissu rose m'enchante. Et puis il semblerait qu'il n'y ait pas eu trop de lifting... En revanche, sur ce splendide St Sébastien, qu'y-a-t'il donc au bout de la flèche de droite ? Un personnage trop lavé, bien sûr ! Fff...je ne comprends pas les restaurateurs, ils n'ont pas d'yeux ?




Guido Reni, Saint Sébastien



A l'étage suivant ( oui, les escaliers, c'est une spécialité génoise, nous aurons l'occasion d'escalader un nombre de marches considérable ici ) une très belle découverte : une collection de paysages grand format, un par mois , d'un certain Jan Wildens, au charme indéniable :



Jan Wildens, Mai La promenade dans le vallon

Jan Wildens, Juin, L'étang

















et puis Van Dyck, un Christ sublime, et le somptueux portrait de Anton Giulio Brignole :



Van Dyck, Anton Giulio Brignole
 à cheval

Van Dyck, Christ portant sa croix











 

 














...mais c'est tout, je me sens un peu frustrée sur la peinture italienne



 
Donc nous traversons la rue et attaquons le Palazzo Bianco.

Tout aussi splendide !

Et là, attention, encore plein de Van Dyck ! Mais ce sont des copies ( anciennes, certes ) qui ont d'ailleurs donné lieu à une sacrée controverse ( l'expo s'intitule " trop beau pour être vrai " ) si j'ai bien compris la conservatrice de l'époque ( qui habitait au dernier étage ( encore des marches ! ) du palais un somptueux pied-à-terre avec vue les avait fait passer pour des vrais...

Enfin il y a quand même de l'authentique, et pas rien :


 






Caravage, Ecce homo

Simon Vouet, David
avec la tête de Goliath



sur ces deux tableaux, je ne trouve rien à dire, à part AAAAHHHH!!!...( encore que le personnage de droite dans le Caravage me semble un peu trop caricatural pour être honnête  ? )

plus un autre Veronese merveilleux :



Veronese, Crucifixion





...et beaucoup de peintres génois que je découvre, Bernardo Strozzi, Grechetto, Luca Cambiaso      mais j'avoue que je ne suis pas très sensible à leur manière très mélodramatique...En grande pompe est exposé un Saint Sébastien de Filippino Lippi mais il ne doit pas y avoir plus de 2 cm2 peints par lui...



Une belle salle espagnole, avec un ravissant Murillo, la belle sainte Orsola    de Zurbaran et un beau Ribeira, et l'on retrouve nos flamands, Rubens, qui a donc beaucoup oeuvré à Gênes ( on verra demain) Van Dyck, ( vrai cette fois ! ) et quelques plus anciens, dont cet émouvant Memling :




Rubens, Venus et Mars






Memling, Christ bénissant





















Après tout cela, nous avons un peu besoin d'air ...et un ascenseur superbe nous hisse jusqu'à Castelleto, où la vue sur la ville est magnifique.


Vue de Castelletto  photo Solvej




 Sur le chemin du retour, nous entrons dans quelques boutiques ...pas moins séduisantes :






















Une première journée bien remplie !

 

mardi 20 décembre 2022

Au Paradis

Brueghel de Velours, Le Paradis 1608   Louvre




Dix ans...et voilà que la blanche Hermine te rejoint


Mes si chères amies, votre présence ne me quitte pas. Je pense à vous, toutes les deux, tant de joies partagées, tant de fous rires, j'imagine que vous ambiancez le Paradis...




Eve
Klimt, Portrait d'Emilie Flöge (détail)
1902 Vienna Museum

Hermine
Léonard de Vinci, La dame à l'hermine (détail)
1488 Cracovie

 











                                                                

                                                                          Je vous aime !

dimanche 11 décembre 2022

Dr Szafran and Mr Sam



Szafran, L'atelier de la rue de Crussol
( détail )1972 Coll part



Exposition Sam Szafran , " Les obsessions d'un peintre "  Musée de l'Orangerie 


L'adorable Vincent Bebert, à qui j'ai acheté un grand format qui fait ma joie de tous les jours, m'a envoyé en remerciement le beau livre qu'il a écrit sur son amitié avec Sam Szafran.



Vincent Bebert, 2019   Coll Solvej ( en attente d'un bel éclairage ad hoc ! )


Je l'ai dévoré, il est passionnant, à la fois  très très érudit ( ils connaissent tout, ces deux-là, je me sens toute petite ) et plein de petites anecdotes un tantinet alcoolisées épatantes,  donc, j'ai voulu découvrir illico l'oeuvre de ce personnage que j'avais l'impression de connaître après cette lecture et je me suis précipitée à l'Orangerie qui présente actuellement une grande exposition sur Sam Szafran, fort courue d'ailleurs ce dimanche matin.

Alors...me voilà fort dubitative devant l'oeuvre : déjà, je m'étonne que ces bonshommes aient autant sympathisé, tant leur style est diamétralement opposé.



Szafran,  Interior II
 (L'atelier de la rue de Crussol ) 1972 Met N-Y


Cela dit dans le livre, Szafran évoque cette question plusieurs fois, en disant (en gros, je cite de mémoire " toi tu peins avec les tripes, moi, avec le cerveau " ) et en effet, ces compositions incroyablement travaillées, cette recherche obsessionnelle de la perfection sur un thème semblable, ce dessin parfait et très méticuleux, tout cela est extrêmement cérébral...Bon, évidemment je suis totalement bluffée par cette technique absolue ( tiens, il fait du pastel sur calque, il faudra que j'essaie ) oui, tous ses dessins sont parfaits, mais...

Mais je me demande si c'est vraiment de la peinture, et pas plutôt..oserai-je le dire ? de l'illustration ?? De la magnifique illustration, mais de l'illustration tout de même. 


Szafran, L'atelier de la rue de Crussol
( détail ) 1972 Coll part


Et puis alors, je me demande comment cet individu qui passait pas mal de temps au bistrot ! pouvait maîtriser son trait à ce point...c'est fou ! La perfection graphique de ces feuilles, j' imagine les heures passées à réaliser cette végétation, sans le moindre tremblement...chapeau ! 



Szafran, Végétation à la Besnardière
 1969 Coll L.Szafran

Szafran 1974 Lilette dans les feuillages
 Coll Phoebe L.Dreyfus




















      


 Les escaliers me parlent moins, cela me rappelle le sujet de diplôme de perspective des Métiers d' Art, ( l'escalier de l'Hôtel Salé/Musée Picasso ) dont je repoussais sans cesse l'exécution tellement cela me terrorisait et qui fut à mon grand bonheur supprimé pour cause de "révolution" Mai 68. Quant à ses grands paysages urbains, je les trouve raides et insensibles.


    Mais enfin tout cela est beau, ce qui console de l'horrible gigantesque composition qui vous accueille en-bas de l'escalier du musée ( et la vidéo ridicule qui occupe toute une salle ) , un hommage ( !! ) à Monet par une certaine Mickalene Thomas :

 

MickaleneThomas ,
La maison de Monet 2022 Gal Obadia



Et le texte explicatif croquignolet...femme et noire,
 un  must pour la carrière par les temps qui courent


Pardon de vous infliger ça ! 

Quelle époque...
 

jeudi 24 novembre 2022

L'ennui

Exposition  Walter Sickert, peindre et transgresser    Petit Palais 






L'ennui 1914      Tate Modern



C'est le titre du tableau le plus connu de ce Walter Sickert, et en effet, c'est bien le sentiment qui domine à la visite de cette (énorme) exposition.  Oui, je le dis, je me suis beaucoup ennuyée au Petit Palais ce dimanche. Les week-end se suivent...et ne se ressemblent pas. A la fraîcheur, l'innocence de Léon Bonvin succède cette accumulation de croutes truquées, dans lesquelles je n'ai vu ni transgression ( quel titre racoleur ! ) ni surtout émotion.

Il faut dire qu'en plus, le parti pris de  la muséographie n'aide pas, les couleurs rabattues des murs ne flattant pas particulièrement la gamme de couleurs  éminemment plombée de l'anglais.



Salle  "des Music-halls "

Ses tableaux de théâtres, cirques et autres music-halls , sur ce fond aubergine, sont déprimants au possible, bien qu'assez habiles, je l'admets.


 
                            Dans les petits paysages urbains, en voilà un qui me rappelle quelque chose :


The red shop   1888  Norwich Castle Museum




Solvej, James Lewis de Ballydehob 1986




















Ha ha, c'est peut-être pour cela que ce Sickert ne m'épate pas plus que ça !


En fait, je trouve que c'est surtout un bon dessinateur, avec un sens du cadrage assez bluffant, en somme je me demande pourquoi il n'a pas été illustrateur publicitaire ...il me semble qu'il aurait parfaitement réussi. 


Aubrey Beardsley
ca 1894 Tate Gallery



Et alors, quand il se mêle de faire des portraits...( quand je pense qu'il était ami avec Jacques-Emile Blanche !! ) tu m'étonnes que ça n'ait pas trop marché et que les modèles étaient pas contents ...Ils sont tous plus affreux les uns que les autres.


A part celui-ci ( que j'ai cru autoportrait ! ) mais non, c'est de Whistler !


James McNeill Whistler,
Sketch portrait of Walter Sickert  1886
Hugh Lane Gallery Dublin





Les nus, c'est pareil, pas de chair, pas de vie.


Revenons au père Degas, ça c'est un beau morceau de viande, qui fait envie :


E.Degas, Après le bain, femme nue couchée
1855-1890  Coll D. et E. Nahmad

                                   

                                          Il y a aussi un Lucien Freud, moins sexy mais aussi beau.
Même ses crobards sont poussifs, quand ils ne sont pas faux ( ha ha, pas autant qu'un grand Bonnard à l'anatomie plus que discutable, mais très décoratif ).  


Et quand Mister  Sickert veut faire de la couleur, diable, ça décoiffe :



Brighton Pierrots 1915 Tate Gallery

                                  
                                  et encore, ma photo ne rend pas vraiment justice à cette harmonie d'une acidité à faire grincer des dents,   on dirait des couleurs de jelly ! Son amour du vert malachite est plus heureux ici :



Nuit d'amour 1920  Manchester Art Gallery


Celui-là  je l'aime bien, le rayon de lumière oblique, la salle du caf' conc' derrière, il y a indubitablement une atmosphère. 

Mais enfin, tout cela est assez anodin, assez morne et mort en somme, on a l'impression qu'il avait une idée grandiose et que très rapidement, cela l'ennuyait...et il passait à autre chose .

Moi aussi, je vais passer à autre chose...


dimanche 13 novembre 2022

Minuscule mais Majuscule !

Léon Bonvin  1834-1866   " Une poésie du réel "             Fondation Custodia



Léon Bonvin, Paysage au crépuscule    26x20 cms  1865         The Walters Art Museum Baltimore




Minuscule....oui, c'est la première chose à préciser, à propos de cette exposition, car lorsqu'on voit les oeuvres sur Internet, on ne se rend pas compte de leurs dimensions, et c'est pourquoi je vous précise d'emblée que ce que vous allez voir ...mesure en moyenne 15 x 22 cms, à part une ou deux exceptions, le paysage ci-dessus 26x20 cms, c'est dire ... quelle fut ma surprise !

Je ne connaissais pas du tout ce Bonvin, ni son frère François, qui connut bien plus de succès, mais les autres, oui 🍷😂, comme je le disais à l'esthète que je "suis " sur Instagram, et dont la publication sur cette exposition m'avait appâtée.

Et puis, la Fondation Custodia ( juste derrière l'Assemblée Nationale ), c'est pratique, on peut y aller direct, sans réserver un mois à l'avance et en plus, c'est très beau et on est fort aimablement reçus.

Dès l'entrée, c'est un éblouissement : ces tout petits dessins à la pierre noire sont grandioses, et je vous rassure, il n'y a pas foule, on peut très bien les voir ( de près ).
En revanche, c'est assez complexe à photographier ( damned éclairages !) mais il y a plein de cartes postales.

Ce portrait de son père ! Incroyable...l'égal de Rembrandt :



Portrait du père de l'artiste   17x22 cms  1856
Musée d'Orsay
                                                 


Léon Bonvin travailla ensuite essentiellement à  la plume, rehaussée d'aquarelle et de gomme arabique :



Nature morte aux céleris 22x16 cms  1865 
The Walters Art Museum Baltimore

Nature morte aux poissons 18x24 cms 1864
The Walters Art Museum Baltimore







Ces natures mortes dignes de Chardin ou de Paudiss (  pour les harengs)  sont absolument époustouflantes. M'épatent, non seulement la précision du dessin, mais surtout l'extrême sensibilité du rendu, les différentes textures des éléments , la virtuosité de la composition, tout ça pour un autodidacte, qui en plus bossait dans le cabaret de son père toute la journée, chapeau bas !

Dans ce bouquet qui semblerait conventionnel,  le feuillage de ces délicats petits oeilllets explose comme un feu d'artifices :



Bouquet d'oeillets des jardins 18x24 cms  1863
The Walters Art Museum Baltimore


 

Magnifique tissu peluche/velours, contrastant si bien avec la matière sèche des chardons dans ce format un  peu plus grand :

 

Nature morte aux chardons séchés 37x27 cms 1855
Collection particulière



Curieusement, Bonvin est moins à l'aise dans les quelques oeuvres de format "normal" qui paraissent bien plus banales.




Et puis il y a les paysages, d'une extraordinaire poésie, cadrés " assis par terre ", ( ce qui devait être le cas ) ils sont magiques , un notamment ( mais que je n'ai pas photographié, impossible ) " Aubépines devant un paysage nocturne avec des maisons à l'arrière-plan", une incroyable symphonie de noirs, la pleine lune, quelques infinitésimales étoiles, et la toute petite fenêtre éclairée ( à la bougie) un chef-d'oeuvre. 

L' auto-proclamé maître du noir peut se retourner dans sa tombe .




Chardon devant un paysage d'hiver (détail) 18x24 cms 
1864    The Walters Art Museum Baltimore



Cette façon de cadrer, avec une plante au premier plan et un paysage lointain, me rappelle un petit livre sur les plantes sauvages que m'avait offert le père de mon amie anglaise il y a fort longtemps et que j'adorais...( et que j'ai toujours à la campagne ) c'est peut-être aussi pour ça que cela me plaît autant , entre autres.Vous avez vu la finesse du paysage derrière ?


Celui-là...on dirait ma maison ! :



Paysage avec une ferme ( détail) 26x18 cms  1865
The Morgan Museum New-York



Dans les dernières salles, on peut voir quelques oeuvres de son frère François, qui connut une longue vie de peintre à succès, contrairement au pauvre Léon qui se suicida à 31 ans. Comme quoi, le public n'a pas toujours raison ( " Le public a aimé ..." "il est bien le seul ! " attribué à Jean Cocteau ),  car le frangin est très poussif.

François a eu la gloire, mais c'est Léon qui avait le talent. Thanks heaven, un américain providentiel acheta pas mal de ses oeuvres pour son Musée de Baltimore,  tout n'est donc pas à jeter chez l'oncle Sam !



Nous terminons la visite de cet excellent endroit par une bonne centaine de dessins français du 19ème, mais j'avoue que, hormis quelques splendeurs ( Jongkind, Delacroix, Gustave Doré ) ce sont plutôt des études et je suis toujours dans l'ivresse de ce Bonvin...trop c'est trop !

dimanche 16 octobre 2022

Souvenirs de l'été brûlant

 

Entrée de la Bibliothèque Inguimbertine : remerciements aux donateurs

Bibliothèque Inguimbertine et (futur!) Musée de Carpentras

Exposition "Fleurs d'artifice " Musée des Beaux-Arts Jules Chéret    Nice



La rentrée ayant été un peu "chaude", avec la préparation des Portes Ouvertes des Ateliers de Boulogne, je n'ai pas eu le temps de faire mes devoirs de vacances...   donc, voici quelques souvenirs ( déjà un peu flous ! ), qu'on me pardonne.

Fin Juillet, j'ai voulu aller voir la nouvelle présentation du merveilleux petit musée de Carpentras, que j'avais visité il y a déjà pas mal d'années, et qui m'avait enchantée, toute seule avec les splendides portraits de Joseph Siffred Duplessis, et quantité d'autres bonheurs, Joseph Vernet, Jules Laurens etc...qui a été déplacé dans le superbe Hôtel-Dieu. Damned !! Le Musée est en travaux et ne sera ouvert qu'en ...2024, "normaleument" (la formule magique du Vaucluse ) me dit-on.



Entrée du Musée et de la Bibliothèque dans l'Hôtel-Dieu


on ne peut pas mieux dire...





Mais il y a quelques tableaux accrochés ( très hauts ! difficile de faire de bonnes photos ) dans la Bibliothèque.


Petit florilège en vrac :



Louis Desmarest, Portrait de JulesLaurens 

Louis Agricol Montagné , Avignon au soleil couchant 1906



 
Paul Vayson,  Moine berger de l'abbaye de Sénanque 1903






























et mon préféré :


Paul  Saïn, La vesprée d'Avignon prise de la Barthelasse 1896



Après cela, j'ai fait mon petit tour annuel fin Août au Musée Chéret de Nice, qui propose une exposition brillamment ( c'est le cas de le dire !) intitulée " Fleurs d'artifice ", très décevante, ils ont sorti tous leurs moches bouquets de fleurs, il y en a des tonnes, de cela je ne retiendrai que ces deux-là :




Donato Creti,  Jeunes oiseleurs aux oeillets  ca 1700


un très beau tableau, les oeillets sont trop jolis, mais dont je n'ai trouvé que cette horrible photo


et ce virtuose  "papier peint " ( ou tissu ) de Dufy


Raoul Dufy, Composition aux chrysanthèmes sur fond noir  ca 1924



Heureusement il y a toujours les deux exquises anglaises, un de mes favoris au Musée Chéret, qui me fait ressentir le manque cruel de ma chère Albion :




Jacques-Emile Blanche, Lady Michelham et Miss Henriette Capel   1898


Et voilà, les vacances sont finies !



mardi 27 septembre 2022

Habitude d'automne

                                                    Portes Ouvertes Ateliers d'Artistes

                                                Hotel de Ville de Boulogne-Billancourt      

 


 

26 avenue André Morizet ( métro Marcel Sembat )


Depuis quelques années, l'automne ramène les Portes Ouvertes aux Ateliers d'Artistes. 

            Mon petit atelier de la rue du Point du Jour étant un peu excentré ( et la ville est bien grande ! ), cette année j'ai donc décidé de faire partie de l'exposition de la Mairie, où j'espère bien rencontrer plus de public que l'an dernier. 

                        Je serai donc au nez-de-chaussée, stand 45 (à gauche en entrant ),
 et je compte vivement sur votre présence pour un week-end boulonnais et artistique !