vendredi 24 mai 2019

Cinq galeries rue Saint Claude


 

 
Claude Chaussard,     Lettre des anges du 160503

huile dépigmentée sur Drop Paper 2013

 

 

 

 

  Galerie Etc : Claude Chaussard,   Sometime Studio Galerie  : Lisa Raguère,     Galerie Speerstra   : Latlas,   Galerie Pop-up : Nathalie Du Merle,  Galerie Alain Gutharc : Kris Knight


 

Les gilets jaunes s'étant un peu calmés, nous pouvons, enfin ! aller voir la nouvelle galerie de notre ami M.B., la Galerie Etc :

 C'est un superbe endroit, idéalement situé dans une petite rue du Marais abondamment pourvue en lieux artistiques, quel dommage que ma peinture...ne soit pas son genre ! ( si seulement il pouvait faire un petit effort, comme Swann ...).

Bon, mais, soyons honnête, l' exposition en cours n'est pas vraiment mon genre non plus. J'avoue que le sens profond de la recherche artistique m'échappe un peu ( et ce ne sont pas les titres, pas indiqués dans la galerie, mais trouvés sur Internet, qui vont m'éclairer 😕 ). Certes, c'est beau, c'est propre, c'est bien fait, c'est même virtuose, mais cela ne me procure pas la moindre émotion.

Suffit-il d'être virtuose pour être peintre ?     
Rubens, Titien, Chardin



Claude Chaussard, 42 lignes ou Dédicace à Gutenberg   2010

Je suis parfaitement imperméable à la technique " craie à tracer". Ca me rappelle les chantiers et leurs traits de niveau...


Allons à côté :  Sometime Studio Galerie

La charmante artiste se donne un mal de chien pour expliquer le choix des matériaux, la signification de chaque petit détail, ah oui, je comprends mieux la présence intrigante de ces petits parachutes sur son autoportrait ( ressemblant, mais pas virtuose ). Ce sont de grands et violents coups de pinceaux, agrémentés de collages divers et variés, dans des couleurs plutôt sourdes.  Sa sincérité est évidente, mais très égocentrée.

Suffit-il de raconter sa vie pour être peintre ?
Goya, Rembrandt, Kiefer



Lisa Raguère,   Grand Autoportrait


Allons à côté : Speerstra Galerie

Encore un virtuose, mais cette fois c'est un " street artiste", et encore plus égocentré...puisque toutes ses toiles sont une déclinaison de son nom ( un tag, en somme ) et en noir et blanc exclusivement. Là, je n'ai carrément ( c'est le cas de le dire, il n'y a que des formats carrés) rien à dire, j'imagine juste l'artiste aux prises avec des kilomètres de masqueur adhésif ...à moins qu'il n'utilise des pochoirs, je ne sais pas, mais y a pas une bavure. Le dessin est parfait. C'est top tendance, et très décoratif dans un living bobo branché.

Suffit-il d'être dans l'air de son temps pour être peintre ?
Raphaël, Klimt, Fragonard


Latlas_art



Allons à côté : Pop-Up Galerie

A priori, ça me plaît plus...sauf que les reproductions sont mieux que les originaux !! En vrai ce sont des grands "gestes" plutôt maladroits, des harmonies de couleurs plus ou moins réussies, ( plutôt moins ) ça peut faire bien dans un living bling-bling classique.


Nathalie du Merle, Mini n°128  2019

Nathalie du Merle, Mini n°126    2019

Nathalie du Merle,   Chromatique n°120       2019


J'aime les couleurs de ce dernier aux réminiscences japonisantes   ( mais il est un peu grand ) ( et très cher).

Suffit-il d'être décoratif et de faire de belles couleurs pour être peintre ?
Monet, Twombly, Delacroix


Allons à côté ( c'est la dernière ) : Galerie Gutharc
 
Là, la couleur est très pastel, ce sont des portraits d'hommes ( exclusivement .. bon ! ), réalistes, quasiment photographiques, aux effets de lumière vraisemblablement copiés d'après photo, le trait est élégant, la polychromie raffinée, la couleur plutôt froide ne suscite pas toujours l'émotion ..et encore une fois, "ma vie, mon oeuvre " ...

Suffit-il d'être homosexuel et réaliste pour être peintre ?
Botticelli, Hockney, Caravage




Kris Knight,  Shimoda Hotel       2019


La réponse est dans la question : rien de tout cela ne suffit. Tous les Maîtres qui me sont venus à l'esprit en écrivant possédaient l' ENSEMBLE de tout ça,  la technique, indispensable,  la sincérité, évidente, ( et en parlant d'eux-mêmes, trouver l'universel, comme Proust en littérature, par exemple ),   le sens du beau, inné,   le concept, imposé ou choisi, mais perceptible sans explications, et, à l'exception notoire de Van Gogh, le seul,  la capacité à vivre de leur art dans leur temps.

Il semblerait que les artistes d'aujourd'hui aient beaucoup de mal à réunir toutes ces qualités dans une seule personne...

lundi 20 mai 2019

Série Ventoux 8

Série 8

VTX 38  Soir d'or  621    Ac 6F      24/10/2019

 




VTX 37  Comme une fumée... 620    Ac 6F    17/5/2019

 

 

VTX 36 Arc-en-ciel 619    Ac 6F     5/4/2019


VTX 35 Lumière d'automne 618   Ac 6F     15/3/2019  vendu

mardi 16 avril 2019

Tristesse...

Notre belle Dame de Paris   15 Avril 2019


Santiago Rusiñol i Prats

De gauche à droite,en haut : Tavik-Frantisek Simon, Joseph Kleitsch,        en bas : Albert Marquet, Edward Moran                                            






De gauche à droite, en haut : Albert Lebourg, Pablo Picasso    en bas : Auguste Herbin, Albert Lebourg

mardi 2 avril 2019

Eugène, Edouard, Gustave...mais pas Vincent !



Van Gogh, Nuit étoilée sur le Rhône   1888          Musée d'Orsay

Musée Eugène Delacroix        Musée d' Orsay



                La charmante visite  de ma jeune nièce niçoise qui veut visiter le Musée Delacroix, et voir la "nuit étoilée" porte mes pas vers la place Furstenberg, délicieusement calme et baignée d'un exquis soleil de printemps. L'endroit est véritablement évocateur, et lui plaît beaucoup. Il y a une exposition assez "pointue", elle me pose des tas de questions, " c'est quoi une lithographie ?", damned, j' aurais dû écouter pendant les cours de d'Andon chez Penninghen !

                            ...quelques portraits, auto et pas, beaucoup de gravures ( lithos 😉 ! ), des palettes, je m'étonne que les couleurs soient si " propres", à quoi le sympathique ( et très motivé ) gardien me répond : " c'est un nuancier", ah, mais où diable ont-ils mis mon préféré ? " Il est dans l'atelier ".   Quelques marches plus loin :




Delacroix,  Madeleine dans le désert         1845  



              Mais quelle merveille ! J'en profite pour  raconter à ma nièce  comment je suis "tombée" dans la peinture à 13 ans, au Louvre devant " La mort de Sardanapale ", le nez à la hauteur de la pantoufle de l'esclave. Je lui explique qu'il faut regarder les tableaux de loin, bien sûr, pour la composition, le sujet, mais surtout de près, car on découvre alors le geste de l'artiste, particulièrement  quand c'est un fougueux comme Delacroix. Nous admirons aussi le très beau portrait de la chère George, et comment son ami Eugène a parfaitement portraituré sa grande âme romantique...




Delacroix,  Portrait de George Sand
 en costume d'homme               1834



                        Après une petite pause au soleil dans ce délectable jardin, direction Orsay.

On taille la route jusqu'aux impressionnistes, mais diable, VVG n'est plus là. Ah ?
Nouvelle installation en majesté, deux étages plus bas, avec quelques Gauguin et beaucoup de monde. Mais PAS de nuit étoilée ! Il est en déplacement à Londres...La petite est déçue.

Moralité : Il ne faut jamais aller exprès dans un musée pour voir un tableau précis, il est toujours en déplacement.

On se contentera donc du superbe autoportrait bleu, de la chambre à coucher ( je me demande vraiment ce qu'on trouve à ce moche petit tableau, dessin grossier, couleurs vulgaires...??? ) de l'église d'Auvers et autres vues d'Arles.

                     On se console en se promenant un peu en bas, tiens, mais c'est de qui, ça ?


Delacroix,  Chasse aux lions       1854



           Et oui, Delacroix, elle l'a reconnu. En revanche je peine à lui faire aimer Courbet, il n'y a que "l'origine du monde " ( hé hé ) qui l'intéresse cinq minutes. C'est vrai que cet enterrement est glaçant...




Courbet, Un enterrement à Ornans       1850



J'ai un peu plus de succès avec mon cher Manet, le superbe portrait de Berthe au balcon lui plaît beaucoup. Elle me fait remarquer que la jeune fille à droite est " moins gâtée", à cela je rétorque que celle-ci n'avait sans doute pas la magnifique personnalité de la sauvage Morisot, et puis, pour faire bon poids, je lui raconte  l'histoire du bouquet de violettes ( "amour caché" en language des fleurs ). Elle est ravie.




Manet, Le balcon       1868/9


Mais encore plus par la salle des orientalistes, ( ma foi...moi aussi j'ai un petit faible ), alors terminons avec son préféré :



Léon Belly, Pélerins allant à La Mecque       1861



Etonnant, non ? Et nous sommes chassées, car c'est l'heure, j'ai juste le temps d'un petit coup d'oeil au magnifique " Printemps" de Millet, important car je travaille sur " Arc-en-ciel "...à suivre !




Millet,  Le printemps      1868/73  

lundi 18 mars 2019

Bonne nouvelle

J'ai repris le travail !! Après cette ( longue) année sabbatique, en grande partie consacrée aux ( délicieux) évènements familiaux.

Donc, j'ai le plaisir de vous faire part de la naissance d'une nouvelle portée de petits Ventoux, des quadruplés, comme d'habitude, et ensuite...j'ai d'autres projets, il me semble que j'ai fait le tour de la Montagne sacrée ( quoique...).
                          Je voudrais travailler sur un art que j'aime bien, l'opéra. A suivre ...



Ventoux série 8


Voici le premier bébé, commencé à l'automne 2017 ...une gestation éléphantesque !  :


VTX 35 lumière d'automne 618 Ac 6F 15/3/2019  vendu

jeudi 31 janvier 2019

La chambre verte

Une des plus belles " Beautés" de Louis 1er :
 Cornelia Vetterlein, baronne de Künsberg  par Stieler   1828

Munich du 26 au 31 Décembre 2018                  Dimanche : Schloss Nymphenburg



Pour notre dernier jour à Munich, nous décidons d'aller visiter le château de Nymphenburg, situé dans une banlieue un peu éloignée. C'est dimanche, et ce n'est pas difficile à trouver, il suffit de suivre le flot conséquent d'individus qui ont eu la même idée que nous...Le château est très joli, situé dans un énorme jardin...footing en perspective !

des cygnes, évidemment...photo Solvej

l'arrivée au château dans le brouillard  
 photo Solvej




Après les habituelles cohues, tickets, vestiaire, etc...il faut jouer des coudes, je me demande comment il n'y a pas plus de porcelaine par terre, vu qu'on fait la queue dans la boutique "souvenirs" qui regorge de mugs et autres tasses fragiles ( porcelaine " de Nymphenburg" ...en passant par Shangaï, vraisemblablement..) nous attaquons la visite du palais. Celle-ci sera assez rapide, car c'est beau, certes mais bon...rien de vraiment exceptionnel. Sauf peut-être la chambre où est né le fameux Ludwig, émouvant...



la chambre verte


Le plus spectaculaire, c'est le hall d'entrée, une splendeur baroque, une de plus :



le hall   photo Solvej
 Bien sûr, quantités de portraits d'ancêtres et de vues panoramiques du château aux diverses étapes de sa construction, mais c'est moyennement intéressant ( pour moi ). Par contre, j'adore la "Galerie des beautés", une idée de Louis 1er, qui avait fait exécuter les portraits de toutes les plus belles ( d'après lui ) femmes de son temps, y compris sa copine, la fameuse Lola Montès, Martine Carol dans l'inoubliable film de Max Ophuls. Ce n'est pas un grand moment pictural, comme ceux des jours précédents, mais sur le plan décoratif, c'est très réussi.



la Galerie des beautés

Le musée de porcelaines, comparé à celui de la Hofburg à Vienne, ( et à ce que j'ai vu au Bayerisches ) me semble anodin, bien qu'il y ait quelques très belles pièces :


le musée de porcelaines, un détail      photo Solvej

légumier avec citron remarquable      photo Solvej




















En revanche, le musée des carrosses est formidable ! On retrouve ici l'art incomparable des sculpteurs sur bois bavarois :

le carrosse d'or ( encore le cinéma ! )
 ( Jean Renoir cette fois )   photo Solvej

traineau avec grelots    photo Solvej






















Les traineaux sont extraordinaires, il y a même une animation sonore " grelots", on s'y croirait, et me revient une image ( toujours le cinéma ! ) du magnifique et crépusculaire " Ludwig" du grand Luchino ( Visconti)



Richard Wenig, Promenade nocturne 
en traineau de Louis II de Bavière

Il ne manque plus que la neige...

A côté ( enfin, à bien trois kms ! ) il ne faut pas manquer le jardin botanique, qui doit être sublime à la belle saison, et dont les serres ( pour l'hiver) sont absolument enchanteresses, surtout celle où l'on se promène au milieu de centaines de papillons en liberté.

                                               Et voilà, les papillons s'envolent vers Paris...

mercredi 30 janvier 2019

Le noir (Manet) et le rouge (Bacon)

J.C.Dahl, Le matin après la tempête  1819      photo Solvej

Munich du 26 au 31 Décembre 2018      Samedi : Neue Pinakothek, Pinakothek der Modern, Asam kirche




La Neue Pinakothek va fermer pour deux ans de travaux...à partir du 1er Janvier 2019 ! Voilà qui explique l'énorme queue qui serpente en ce matin glacé devant le bâtiment...et en plus c'est gratuit ! J'eusse préféré que ce fut payant, je l'avoue et ne pas faire le pied de grue une heure et demie dehors...Mais bon, nous sommes (enfin) dans le temple du romantisme, et moi, le romantisme, j'adore ça.Je me régale dans la belle salle du voyage en Grèce de Carl Rottmann, je m'enchante du naufragé consolé par son chien de J.C.Dahl ( pas allemand, mais bon) et il y a aussi de merveilleux Delacroix, Géricault, Courbet, Corot, 



 Delacroix, Clorinda sauve Olindo et Sophronia   1856

l'été de C.D. Friedrich,  et bien d'autres, enfin, grands plaisirs...Dans les premières salles, deux merveilles :



Goya,  Dinde plumée  1808/12

Goya, mon grand amour, ses portraits sont incomparables, mais j'aime qu'il soit ici représenté par cette magnifique volaille, on comprend que Manet l'aimait tellement ! Ce noir !




Gainsborough, Paysage avec berger et troupeau   1784
photo Solvej


et ce somptueux paysage de Gainsborough, qui illumine toute la salle " anglais" de sa splendeur. Dans les anglais, je ne résiste pas au sourire de  ce coquin canin ...


Lawrence, Les deux enfants du Ier comte de Talbot
 ( détail) 1793
         photo Solvej



Dans cet " Orsay" local, on voit aussi beaucoup de petits "tableaux de genre", dont certains sont très séduisants, comme ces deux-là :


Adolf Hölzel, Prières domestiques   1890

Georg Friedrich Kersting, Jeune femme
 cousant à la lumière d'une lampe   1828






















et également beaucoup de " grandes machines" très ennuyeuses, Von Marées, curieux celui-là, Feuerbach, beaux portraits, Thoma, beaux paysages, Menzel, j'aime toujours,   Böcklin dans ses délires de nymphes et on arrive aux impressionnistes, mais on est tellement gâtés chez nous que les quelques uns qui sont présentés ne m'impressionnent pas vraiment, c'est le cas de le dire. Degas, Renoir et Monet, le pont d'Argenteuil, il a fait beaucoup mieux, Cézanne ( de 1870 ) tellement maladroit que je me pose des questions...En revanche, là, je ne m'en pose aucune :



Manet,   Le déjeuner dans l'atelier     1868

Ah, cet emploi du noir pur chez Manet, quel génie ! et ces dégradés de gris... C'est magnifique. Je retournerais bien au poulet de Goya, mais c'est trop loin. Nous terminons avec Vincent, les tournesols, mouais, toujours pas convaincue, un beau paysage d'Arles, un Gauguin pas mal pour une fois, Les quatre bretonnes, un grand beau portrait blanc de Klimt qu'on avait vu à Vienne et un nymphéa du Claude, mais pas le meilleur.




Il reste du temps, direction la Pinakothek der Modern, beau ( et immense, toujours) bâtiment au plan " en rond" qui me laissera perplexe, un peu comme le parking de Roissy. Impossible de faire un quelconque circuit " dans l'ordre "...


Ce sera donc aléatoire. En haut du pharaonique escalier, une sorte de gigantesque méduse en plastique...
Oeuvre ...??    photo Solvej




bien que j'aie deux pages d'explications (en allemand)
 je n'ai pas réussi à trouver le nom de l'auteur !   
photo Solvej
...suivie d'une salle entière de " créations" diverses et variées, mais plutôt désopilantes

...j'imagine le travail pour faire la poussière, là-dedans...

surtout ce genre de truc   photo Solvej










et même un canapé qui brûle !   photo Solvej



















 ...suivie d'une autre salle dans le noir où il y a toutes sortes d'assemblages hétéroclites, vidéos, bruitages...bon, je ne m'ennuie pas, mais je me dis que ce musée va être très vite " fait " !




Erreur : on arrive enfin aux choses sérieuses. Alors, dans le désordre ( à cause du plan ! ) Twombly, Miro, Picasso, Jorn, Klee, Marc, Braque, Manguin, tout le monde est là, et  j'en oublie c'est sûr ( je n'ai retenu que mes préférés ). Une fois de plus, un superbe Kandinsky:



Kandinsky,  Improvisation-Rêverie 1913

splendide composition, d'un équilibre remarquable, et dynamisée par ce ballet de taches rouges

rouges aussi, la robe dans ce tableau de Munch*, et le tout petit carré de la maison derrière, une composition elle aussi pleine de mouvement ( toutes les courbes ) mais stabilisée par ces deux rouges

Munch, Rue de village en Aasgardstrand 1902




rouges encore, Hans Hoffman et Asger Jorn

Hans Hofmann, Paysage 1939

Asger Jorn, La parodontite des aigles 1958






Francis Bacon, Crucifixion triptyque 1965



Mais incontestablement, le grand choc de ce musée, pour moi, c'est la Crucifixion de Bacon, une oeuvre d'une puissance exceptionnelle, assez terrifiante ( je ne la mettrais pas dans mon salon ) mais lorsque l'on est devant, on est véritablement saisi à la gorge, par le tragique à la fois "baroque" compulsif des morceaux de chair, ce fond sanglant, et la glaçante géométrie du décor. J'ai lu que Bacon n'était pas religieux, sans doute ici il n'y a pas de résurrection possible, aussi tout le monde fait silence. Désespérant mais grandiose.



Prendre un tram et marcher jusqu'à la délicieuse Asam Kirche, une sorte de super pâtisserie rococo ( adeptes du minimalisme, passez votre chemin ) nous fera terminer la journée sur une note plus tendre.

Asam Kirche     photo Solvej


Et à propos de pâtisserie, une petite crème bavaroise chez Zum Durbräu pour finir en douceur !



délectable !     photo Solvej
* Il semblerait que j'aie un peu mélangé...et les cartes postales, et les souvenirs, car ce tableau de Munch est à la Neue Pinakothek, et non à la Pinakothek der Modern, comme je le croyais...errare humanum est !