samedi 16 septembre 2017

Divine, forcément divine

Exposition " Maria by Callas" à la Seine Musicale, île Seguin, Boulogne-Billancourt




Dans le métro parisien   photo Solvej


Voilà une exposition qui n'est pas " de peinture", mais cette incursion dans la Musique n'est pas si éloignée de mes préoccupations habituelles...

En effet, j'eus le grand bonheur, il y a ...54 ans ! d'assister à un concert au Théâtre des Champs-Elysées, où se produisait alors Maria Callas. J'étais très jeune, j'aimais le rock-n' roll,   j'avais une belle robe du soir à étrenner et c'était là sans aucun doute ma principale motivation. Mais ce concert a changé toute ma vie, et ma conception de l' Art, en me faisant découvrir une femme qui était l'incarnation de l'Art tel que je l'imaginais, par son génie musical, par sa beauté physique, par son exigence artistique unique, par son travail acharné, et aussi par son respect du public, car elle était loin d'être la créature machiavélique que les médias nous laissaient supposer. Tout cela, vous le découvrirez dans cette magnifique exposition, qui plaira à la fois aux inconditionnels ( qui découvriront de nouvelles "perles" ) ( la petite vidéo de Norma, j'y étais, m'a arraché des larmes) et aux novices, que j'envie, ah ! ils vont découvrir Maria Callas, la vraie...les heureux !

Courez  vite à l'île Seguin, oubliez vos stillettos ( la passerelle est redoutable ) ( et il y en a, de la marche, avant d'accéder au Graal)  vous ve serez pas déçus !

Pour illustrer mon propos, ( et rester dans l'Art plastique ) je vous offre un petit bonus perso :

                                  les dessins que la jeune étudiante des Métiers d'Art
                                  avait fait à l'époque de son "idole"



Enregistrement de Carmen       Solvej Avril 1965

Souvenir de Norma      Solvej Juin 1964

Dans la Traviata      Solvej 1966

Etole     Solvej Avril 1965

Portrait       Solvej Juillet 1965




dimanche 10 septembre 2017

Vacances...et ( un peu ) de travail

Le Clos des Arts à Mormoiron ( Vaucluse ) ,  chez Auguste et promenade à Nice .


Mon " stand "       photo Solvej


Mon petit village de Mormoiron ( au pied du Mont Ventoux) organisant pour la première fois une journée " Peintres au village", le genre de manifestation qui plaît beaucoup dans la région, je ne pouvais faire autrement que d'y participer. C'est sympathique, bon enfant, j'étais très contente d'être dans une rue bien à l'ombre, j'ai vu quelques amateurs...(l'un d'entre eux m'a dit " qu'il y avait de la violence dans ma peinture", ça change des "c'est très frais" ou " très féminin" habituels ) et pas mal de touristes.

Ventoux...mais vend rien !     photo Solvej 

Bien à l'ombre             photo Solvej





















Cela ne fait pas forcément avancer l'art...mais au moins, les tableaux ont pris l'air !! Et l'Association qui organisait la chose a récolté quelques sous.

A part ça je n'ai rien fait, mais n'est-ce pas  le but des vacances ...


Début Septembre, nous avons été visiter le Musée Renoir à Cagnes sur mer, qui était sa maison, il n'avait pas choisi l'endroit le plus moche de la Côte d'Azur :

Salle à manger avec vue   photo Solvej

La ferme des Collettes   photo Solvej





























La maison en elle-même n'est pas extraordinaire, mais le jardin est très agréable et la vue magnifique.Il y a quelques documents plus ou moins intéressants, l'atelier du Maître, avec un peu d'imagination ça fonctionne, un film digne de Charlot où l'on voit Renoir dans sa chaise roulante ( faire semblant de) peindre en fumant clope sur clope, et puis deux trois régals :


Renoir  Paysage   photo Solvej
J'ai une tendresse particulière pour ce petit paysage, qui est peut-être une esquisse, d'ailleurs, avec cette montagne derrière, on se demande pourquoi...!!!


Renoir vers 1914 Paysage aux Collettes       photo Solvej
Ces oliviers sont toujours là, dans ce jardin, c'est émouvant.
La ferme des Collettes n'a pas beaucoup changé ( photo plus haut ) et voici comment le génie de l'artiste magnifie le lieu (presque) le plus banal :


Renoir 1915 La ferme des Collettes          photo Solvej


Sinon, au hasard d'une promenade à Nice, j'ai admiré une jolie exposition :


Margot Issaly     Impressions corses

Margot Issaly      Impressions corses







































C'est très beau, très lisse (si,si !) et très  élégant. "Vous pouvez me faire le même en rose ?" ( c'est toujours mon problème avec l'abstrait.... )

Voilà ! Bonne rentrée !





dimanche 14 mai 2017

" Faut r'connaître...c'est du brutal ! "

  L'âge archaïque 1961  Stedjelik Amsterdam          photo Solvej

L'art est une fête !  Karel Appel        Musée d'Art Moderne



Voilà un titre d'expo qui me plaît énormément, en ces temps de morosité artistique...et il n'y a pas que le titre qui me plaît. Voici donc un hommage au fougueux Cobra hollandais, bienvenu, quoique la plupart des oeuvres exposées viennent...du Musée d'Art Moderne ! ( ils ne sont pas allés chercher bien loin, passons *) Mais il est vrai que les voir toutes réunies donne une bonne idée du talent de Karel Appel. Disons le tout net, c'est vraiment l'opposé du délicat Twombly, mais c'est tout aussi beau. Et puis le clou de l'exposition, si on peut dire, c'est une petite vidéo où Appel a accepté d'être filmé en train de réaliser justement l' Age archaïque   ci-dessus, et alors là...c'est absolument extraordinaire de le voir travailler : une concentration, un oeil, un geste ...ah oui, comme disait Michel Audiard : " faut r'connaître...c'est du brutal ! " Mais quelle maîtrise, quel total engagement ! La salle où ces oeuvres sont présentées est appelée " Véhémence expressive " . Bien trouvé.


  Carnaval tragique 1954  Collection particulière          photo Solvej



  Crabe hurlant 1954  MAM Paris          photo Solvej



                     Il y a là-dedans une force, une maîtrise parfaite de la composition et du trait ( au tube ! ) ( voir le film ) qui ne peut qu'emporter une adhésion enthousiaste, en tous cas la mienne. Voilà un peintre qui fait corps avec la matière, pour un résultant époustouflant. Il faut bien sûr voir ces ( grands) formats de loin, mais il n'est pas inintéressant de se rapprocher un peu...



  Fille (détail) 1957  Emden Kunsthall
 
photo Solvej

  Fille 1957 Emden Kunsthall      photo Solvej





















  Nu blessé (détail) 1959  MAM Paris    photo Solvej


Chaque détail pourrait être une oeuvre à part entière.


Ce que j'aime beaucoup, c'est que j'ai l'impression que Appel commençait un tableau dans un état de réception sensible (" abstraction " ) et à la fin, découvrait la forme et par suite, le titre, d'une façon totalement intuitive, mais j' extrapole...




  Nu blessé 1959  MAM Paris            photo Solvej
En tous cas le résultat est magnifique.



Avant ses furies cobraesques, j'aime beaucoup ces deux petits :

  Oiseaux de nuit 1949 MAM Paris           photo Solvej

  Petit hip hip hourra 1949 MAM Paris        photo Solvej


L'exposition présente également un ensemble de "statues" rigolotes intitulé " le cirque "( 1978 ), et pas mal d'autres bricolages que je trouve moins forts. 

Après sa période Cobra, l'artiste continue dans le monumental, mais c'est nettement moins gai : certes il y a toujours la même maîtrise du geste, mais le discours est très pessimiste et la forme, qui s'épure ( fatigue ? on peut le comprendre ) perd son pouvoir expressif si hypnotique.

Dans sa terrible et immense toile " les décapités " ( 1982 ) il y a tout de même un corbeau rigolo 


 Les décapités ( détail) 1982     MAM Paris    photo Solvej


mais la fête se termine, et c'est un peu triste, le maître n'a plus vraiment grand chose à dire, un dernier mot...avant le grand voyage :


  Sans titre ( Feestje ?) 2006      Collection  particulière  photo Solvej


avec un point d'interrogation, en effet ! Mais tout n'est-il pas dans ce point d'interrogation....bien menaçant, la faux de madame la Mort, peut-être ? Sûrement.

* Depuis j'ai appris que ces tableaux ont fait l'objet récemment d'une donation au Musée d'Art Moderne, voilà pourquoi...

dimanche 19 mars 2017

Must have

De Kooning         Sans titre IV    



Collection Alicia Koplowitz    Musée Jacquemart-André


Dans le charmant Musée Jacquemart-André, une foule nombreuse se presse en ce dimanche après-midi, heureusement que nous avions pris les billets...et bien sûr, les (toutes) petites salles d'exposition sont bondées. Dès la première, trois magnifiques Goya et un merveilleux Zurbaran me ravissent. D'ailleurs, il y a dans cette collection une évidente suprématie espagnole, qui sera confirmée plus loin avec Picasso, Juan Gris, Barcelo, Tapies, et j'allais oublier un très beau portrait de Juan Pantoja de la Cruz, qui m'était jusque là inconnu, je l'avoue, honte à moi. Mais après tout, la dame au nom " polonais" s'avère être espagnole...

En tous cas cette comtesse de Haro est bien séduisante, et rappelle à la fois, par sa retenue un peu timide, l'adorable comtesse de Chinchon, et par sa beauté brune, la belle actrice de l'Hermitage.




Goya 1803                Portrait de la comtesse de Haro  


La délicatesse de la robe en mousseline n'a d'égale que la subtilité de son petit sourire contrit , un peu contredit par ces accroche-coeur coquins et l'opulente rose rouge...toute une histoire !
Les deux autres Goya, "L'attaque de la diligence" et "Hercule et Omphale" ( c'était quoi, l'histoire, déjà ...? ) ont en commun une tache rouge symétriquement placée qui attire l'oeil irrésistiblement. L'art de la composition...



Goya 1784   Hercule et Omphale ( détail) 

Goya  1787            L'attaque de la diligence



Le très beau Zurbaran


Zurbaran 1661               Vierge à l'enfant avec St Jean Baptiste 


Je passe sur un fameux bouquet de fleurs de Van Gogh qui ne me plaît pas du tout, un Toulouse-Lautrec guère plus, un chien en bronze de Bugatti qui n'intéresse personne...( sauf moi)

Dans la salle suivante, il y a foule devant un   grand ( et très beau) Picasso :



Picasso 1906                 Demi-nu à la cruche 


Du coup, je le regarde de côté, et, oh surprise :


photo Solvej ( interdites, hi hi, mais il y a
tellement de gens bien serrés qui me dissimulent !)

le maître avait d'abord peint le visage de face ! Amusant, non ? ( merci le vernis brillant ). En face un Juan Gris élégant, un Modigliani, bon, et au fond un superbe Van Dongen :



Gris 1917                Violon et journal   

Van Dongen 1906     Femme au grand chapeau  




L'exposition se termine avec quelques modernes, Rothko, bof, Tapiès, hum, Freud, oui, beau portrait, et surtout le De Kooning que j'ai mis en titre et qui me parle.

Mais enfin, tout ça pour ça...bon, nous finissons en faisant le tour du délicieux musée et de ses merveilleux classiques. Mes préférences du jour :



Rembrandt 1626                             Les pèlerins d'Emmaeus 



Ruisdael 1660         Paysage des environs de Haarlem 


En conclusion, une exposition pas inintéressante, mais pas forcément indispensable....( contrairement à ce que dit la rumeur publique ! )

dimanche 12 mars 2017

Brise printanière



Cy Twombly 1961     Empire of Flora   Berlin          photo Solvej




Cy Twombly     Centre Pompidou





Il y a dans la plupart les tableaux de Cy Twombly comme un souffle léger , une inclinaison vers la droite, et aussi une indéniable poésie, qui s'accorde à merveille avec le temps ensoleillé d'aujourd'hui, qui incite les touristes a l'ascension de la forteresse  Beaubourg, pour immortaliser la splendide vue de Paris que l'on découvre tout en haut.

Je le dis d'emblée, j'adore Cy Twombly, pour une raison toute bête : c'est beau.


Alors, cette expo, on commence pianissimo par de grands formats presque blancs ( tout est dans " presque") et des graphismes noirs, qui datent de ses débuts, mais curieusement, ressemblent étrangement aux petits (!) derniers. ( voir en bas ) Naturellement, la photo ne rend pas du tout justice aux subtilités  de cette oeuvre...( voir mon article précédent ). Peu après, je retrouve avec bonheur le ravissant "Empire of Flora" (voir haut de page) de la Gare de Hambourg à Berlin, dont les roses délicats me ravissent toujours autant.



   Sans titre (Lexington) 32  1959 CT Foundation     photo Solvej

Un peu plus loin, les " Neufs discours de Commode"...explosent de couleurs et d'expressivité. Il faut quand même une incroyable maîtrise du geste, pour faire ça ( et le format n'est pas petit ! ) et une sureté de soi, j'en reste béate d'admiration .


L'inspiration de Twombly est principalement mythologique, finalement on parle de peinture "abstraite", mais où est l'abstraction, dans tout ça ? De toutes façons, moi, je n'y vois que de la Peinture, et de la grande peinture. De salle en salle, cette exposition est une merveille !


Les neufs discours de Commode ,


Nine discourses on Commodus  1963
  Nine discourses on Commodus 8  1963 
 Guggenheim  Bilbao     photo Solvej



























les vibrantes "Quatre Saisons", 




  Les quatre saisons: l'automne, l'hiver     photo Solvej

  Les quatre saisons : le printemps, l'été     photo Solvej


la superbe série qui s'intitule drôlement " Pan " ( et là, ce n'est pas mythologique ! ),



   Pan 1975/80 CT fondation  et Collection  Lambert     photo Solvej

jusqu'au charmant "calendrier", tout est poétique, beau, raffiné.




   The Shepheardes calendar 1977 CT fondation    photo Solvej

 C'est un art qui me touche beaucoup, parce qu'il est extrêmement élaboré, avec parfois une grande économie de moyens, mais toujours une rigueur de la composition, même lorsque le geste semble spontané,  en somme une grande liberté, que seul un génie réel peut s'autoriser.





  Nini's painting  1971  Collection particulière     photo Solvej

   Camino Real V et VI 2010/11 Fondation Vuitton     photo Solvej


Même lorsqu'il fait " de la déco", c'est tout à fait sublime. Je suis heureuse, et je laisse aux intellos le soin de discourir davantage sur le pourquoi et le comment.







  Sans titre ( Bassano in Teverina ) 106  1985  CT Fondation     photo Solvej



 Sans titre...moi, j'y vois une cascade, belle comme du Hubert Robert, et vous ?

samedi 25 février 2017

De l'original et de la reproduction

Lars Fredrikson,    Sans titre       Technique mixte  1978

Exposition  " Le vide libéré"   Galerie Jacques Levy 14/1,  Street art 2/2,  Exposition Vincent Bebert Galerie Susse Frères 19/2,   Salon 3F Art contemporain 28/1





Reçues par la poste, trois invitations pour des expos, y vais-je, y vais-je pas ? La première, tombée par terre, j'ai cru que c'était un vieux papier...mais comme cela vient d'une relation "choisie", on y va.

Et je dois avouer que ce tableau, qui illustre parfaitement le titre de l'exposition, gagne grandement à être vu, il est même tout à fait intéressant. Mais j'imagine que l'imprimeur s'est arraché les cheveux...Car bien sûr, comment rendre ces différents blancs, ces effets de matière ténus, ces infimes variations de non-couleur qui font tout l'intérêt de cette oeuvre. Je tombe également sous le charme de ce petit (64x57 cms)  souffle d'aquarelle, où je vois un envol, par la fenêtre  :



Lars Fredrikson,     Sans titre    Aquarelle  1979



Ce suédois était indéniablement un poète. Une belle découverte. En revanche, je ne comprends pas vraiment les autres artistes de l'exposition...quel ennui, quel vide !  ( mais c'était le sujet, justement ).

Pour continuer dans les mondanités, je me rends à un vernissage très chic de " Street art " ( merci Jack Lang). Me promenant là-dedans avec une coupe de champagne à la main (excellent) et quelques petits canapés ( excellents), en observant du coin d'un oeil tous les (chics) clients potentiels et de l'autre les zeûvres accrochées aux murs, qui me donnent la nausée, mais qui ont l'air de plaire beaucoup ( j'entends quelques réflexions savoureuses ), je suis accablée. Là pour le coup c'est pas vide, enfin...ce n'est pas le même genre de vide !! On me donne un splendide catalogue en couleurs, dans un splendide sac assorti, je ne le laisserai pas traîner par terre.



Banga,     I say Muhamad Ali, You Say Cassius Clay
 
Aérosol sur toile 2016




Quelques temps après, je regarde le splendide catalogue, et je me dis : "oh, mais finalement, ce n'est pas si mal que ça..." Allons, Soso, rappelle-toi comme tu étais dégoûtée par toute cette vulgarité, ces couleurs horribles, ces "trucs" virtuoses ( quoique...enfin, certains, si ) immondes, et surtout cette répugnante soumission à tout ce qui peut caresser le bourgeois moderne dans le sens du poil et lui donner le délicieux frisson de l'interdit (commercial ! ), la délectable sensation de comprendre l'artiste maudit...maudit, my foot, oui !



Un qui, je l'espère pour lui, ne sera pas maudit, c'est Vincent Bebert. Un article de l'excellent Olivier Cena dans Télérama m'a donné envie d'aller voir de plus près, et hasard extraordinaire, le dimanche nous nous promenons au Palais-Royal, quand soudain, dans une vitrine, un tableau attire mon oeil : c'est lui ! Je trouve cela magnifique, malheureusement c'est fermé et l'expo se termine le lendemain. Mais c'est mille fois plus beau que dans Télérama ! ( et que sur mes photos pourries à travers la vitrine, bien sûr )


Vincent Bebert avec reflets         photo Solvej

Au Palais-Royal un dimanche :
Vincent Bebert    photo Solvej





















Théorème : toute reproduction ( ou magnifique image sur un écran ) n'est qu'un pense-bête, n'a de valeur que si c'est le souvenir de ce que l'on a vu EN VRAI. Même si vous connaissez par coeur La Ronde de nuit, vous êtes époustouflé, bouleversé, tétanisé,lorsque vous êtes au Rijksmuseum, devant.

Corollaire : si c'est mieux en reproduction, si c'est magnifique sur un mur XVIIIème ( siècle), c'est que ça ne vaut rien ( ou pas grand chose ). Tous les grands Maîtres sont beaux quel que soit le cadre ou la présentation ou l'environnement .

Mais enfin, on pourrait améliorer l'éclairage de La Mort de la Vierge de Caravage au Louvre...:)

Quant au Salon 3F Art contemporain, à la Porte de Versailles, je n'en dirai rien, car là, j'ai vraiment touché le fond. Des kilomètres d'horreurs. Je citerai juste Jean-Marc Gaillard, Martine Pinsolle, et ma copine Patoune que j'ai eu le plaisir de revoir, égarés dans cette galère !


Vincent Bebert    La Drôme