lundi 30 janvier 2012

Images de Berlin 5

la gare de Hambourg + le Märckisches Museum




Jeudi 9 Février 2012


                   Ce n’est pas sans à priori que je me rends à la “Hamburger Bahnhof”, lieu dédié à l’ AAAAAArt contemporain. Mais l’endroit semble très beau sur le guide...
Il l’est. Une cacahuète géante posée dans le jardin, normal. A l’intérieur, bonne surprise, c’est même assez magique.
                La neige commence à tomber dehors et cela ajoute à la féerie.



C’est une exposition temporaire qui s’appelle “Cloud cities”, de Tomàs Saraceno. Les   “nuages” sont diversement traités, certains recouverts d’éléments végétaux, d’autres arachnéens, d’autres enfin sont des bulles gonflables et même...praticables, on peut rentrer dans le plus grand et surtout monter sur une sorte de double-toit et “nager” dans le vide, après s’être défait de toutes ceintures, lunettes, clés et autres  objets potentiellement coupants...Je doute que cette expo vienne en France, il y aurait bien un petit malin pour dissimuler un cutter histoire d’être drôle.
        La collection permanente du musée a son lot de Warhol, Haring et autres “décorateurs” de murs. D’ailleurs l’effet est très joli:



Mais est-ce-que les “papiers peints” ne seraient pas pour beaucoup dans la réussite finale ? (et aussi le format géant)
Il y a tout de même de la peinture dans ce musée,  mais les
variations chromatiques de “empire of Flora” de Cy Twombly sont trop subtiles pour mon appareil photo.


Je passerai sur les autres “trésors” de la Collection permanente, vidéos ridicules et autres amoncellements de matériaux variés, qui me rappellent invariablement cet excellent dessin de Sempé : au centre d’une salle de musée où trône un seau dans lequel tombe une goutte d’eau ,un personnage dit à un autre :“je n’ose pas demander si c’est une oeuvre ou une fuite”... 

Le dernier musée est le Märkisches museum, encore un endroit gigantesque et très riche, sur l’histoire de Berlin.
Au détour d’une salle, surprise ... le magnifique  portrait de Walther Rathenau (1907) .
        Encore un que nous avons l’impression de connaître, mais n’est-ce pas l’essence même d’un bon portrait, que le fait qu’il nous livre le modèle, corps et âme, bien au-delà de la simple ressemblance physique. C’est peut-être aussi pour cela que les autoportraits des grands peintres sont si “vivants” qu’il me semble que ce sont des amis, le joyeux Quentin de La Tour, la belle Vigée-Lebrun, l’oeil aigu de Morisot, le satisfait (il peut !) Rubens, le sombre vieux Titien, Rembrandt et ses multiples avatars, Goya et sa douleur,tant d’autres.... et même  Van Gogh que je ne peux regarder sans frémir !


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