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mardi 2 avril 2019

Eugène, Edouard, Gustave...mais pas Vincent !



Van Gogh, Nuit étoilée sur le Rhône   1888          Musée d'Orsay

Musée Eugène Delacroix        Musée d' Orsay



                La charmante visite  de ma jeune nièce niçoise qui veut visiter le Musée Delacroix, et voir la "nuit étoilée" porte mes pas vers la place Furstenberg, délicieusement calme et baignée d'un exquis soleil de printemps. L'endroit est véritablement évocateur, et lui plaît beaucoup. Il y a une exposition assez "pointue", elle me pose des tas de questions, " c'est quoi une lithographie ?", damned, j' aurais dû écouter pendant les cours de d'Andon chez Penninghen !

                            ...quelques portraits, auto et pas, beaucoup de gravures ( lithos 😉 ! ), des palettes, je m'étonne que les couleurs soient si " propres", à quoi le sympathique ( et très motivé ) gardien me répond : " c'est un nuancier", ah, mais où diable ont-ils mis mon préféré ? " Il est dans l'atelier ".   Quelques marches plus loin :




Delacroix,  Madeleine dans le désert         1845  



              Mais quelle merveille ! J'en profite pour  raconter à ma nièce  comment je suis "tombée" dans la peinture à 13 ans, au Louvre devant " La mort de Sardanapale ", le nez à la hauteur de la pantoufle de l'esclave. Je lui explique qu'il faut regarder les tableaux de loin, bien sûr, pour la composition, le sujet, mais surtout de près, car on découvre alors le geste de l'artiste, particulièrement  quand c'est un fougueux comme Delacroix. Nous admirons aussi le très beau portrait de la chère George, et comment son ami Eugène a parfaitement portraituré sa grande âme romantique...




Delacroix,  Portrait de George Sand
 en costume d'homme               1834



                        Après une petite pause au soleil dans ce délectable jardin, direction Orsay.

On taille la route jusqu'aux impressionnistes, mais diable, VVG n'est plus là. Ah ?
Nouvelle installation en majesté, deux étages plus bas, avec quelques Gauguin et beaucoup de monde. Mais PAS de nuit étoilée ! Il est en déplacement à Londres...La petite est déçue.

Moralité : Il ne faut jamais aller exprès dans un musée pour voir un tableau précis, il est toujours en déplacement.

On se contentera donc du superbe autoportrait bleu, de la chambre à coucher ( je me demande vraiment ce qu'on trouve à ce moche petit tableau, dessin grossier, couleurs vulgaires...??? ) de l'église d'Auvers et autres vues d'Arles.

                     On se console en se promenant un peu en bas, tiens, mais c'est de qui, ça ?


Delacroix,  Chasse aux lions       1854



           Et oui, Delacroix, elle l'a reconnu. En revanche je peine à lui faire aimer Courbet, il n'y a que "l'origine du monde " ( hé hé ) qui l'intéresse cinq minutes. C'est vrai que cet enterrement est glaçant...




Courbet, Un enterrement à Ornans       1850



J'ai un peu plus de succès avec mon cher Manet, le superbe portrait de Berthe au balcon lui plaît beaucoup. Elle me fait remarquer que la jeune fille à droite est " moins gâtée", à cela je rétorque que celle-ci n'avait sans doute pas la magnifique personnalité de la sauvage Morisot, et puis, pour faire bon poids, je lui raconte  l'histoire du bouquet de violettes ( "amour caché" en language des fleurs ). Elle est ravie.




Manet, Le balcon       1868/9


Mais encore plus par la salle des orientalistes, ( ma foi...moi aussi j'ai un petit faible ), alors terminons avec son préféré :



Léon Belly, Pélerins allant à La Mecque       1861



Etonnant, non ? Et nous sommes chassées, car c'est l'heure, j'ai juste le temps d'un petit coup d'oeil au magnifique " Printemps" de Millet, important car je travaille sur " Arc-en-ciel "...à suivre !




Millet,  Le printemps      1868/73  

mercredi 30 janvier 2019

Le noir (Manet) et le rouge (Bacon)

J.C.Dahl, Le matin après la tempête  1819      photo Solvej

Munich du 26 au 31 Décembre 2018      Samedi : Neue Pinakothek, Pinakothek der Modern, Asam kirche




La Neue Pinakothek va fermer pour deux ans de travaux...à partir du 1er Janvier 2019 ! Voilà qui explique l'énorme queue qui serpente en ce matin glacé devant le bâtiment...et en plus c'est gratuit ! J'eusse préféré que ce fut payant, je l'avoue et ne pas faire le pied de grue une heure et demie dehors...Mais bon, nous sommes (enfin) dans le temple du romantisme, et moi, le romantisme, j'adore ça.Je me régale dans la belle salle du voyage en Grèce de Carl Rottmann, je m'enchante du naufragé consolé par son chien de J.C.Dahl ( pas allemand, mais bon) et il y a aussi de merveilleux Delacroix, Géricault, Courbet, Corot, 



 Delacroix, Clorinda sauve Olindo et Sophronia   1856

l'été de C.D. Friedrich,  et bien d'autres, enfin, grands plaisirs...Dans les premières salles, deux merveilles :



Goya,  Dinde plumée  1808/12

Goya, mon grand amour, ses portraits sont incomparables, mais j'aime qu'il soit ici représenté par cette magnifique volaille, on comprend que Manet l'aimait tellement ! Ce noir !




Gainsborough, Paysage avec berger et troupeau   1784
photo Solvej


et ce somptueux paysage de Gainsborough, qui illumine toute la salle " anglais" de sa splendeur. Dans les anglais, je ne résiste pas au sourire de  ce coquin canin ...


Lawrence, Les deux enfants du Ier comte de Talbot
 ( détail) 1793
         photo Solvej



Dans cet " Orsay" local, on voit aussi beaucoup de petits "tableaux de genre", dont certains sont très séduisants, comme ces deux-là :


Adolf Hölzel, Prières domestiques   1890

Georg Friedrich Kersting, Jeune femme
 cousant à la lumière d'une lampe   1828






















et également beaucoup de " grandes machines" très ennuyeuses, Von Marées, curieux celui-là, Feuerbach, beaux portraits, Thoma, beaux paysages, Menzel, j'aime toujours,   Böcklin dans ses délires de nymphes et on arrive aux impressionnistes, mais on est tellement gâtés chez nous que les quelques uns qui sont présentés ne m'impressionnent pas vraiment, c'est le cas de le dire. Degas, Renoir et Monet, le pont d'Argenteuil, il a fait beaucoup mieux, Cézanne ( de 1870 ) tellement maladroit que je me pose des questions...En revanche, là, je ne m'en pose aucune :



Manet,   Le déjeuner dans l'atelier     1868

Ah, cet emploi du noir pur chez Manet, quel génie ! et ces dégradés de gris... C'est magnifique. Je retournerais bien au poulet de Goya, mais c'est trop loin. Nous terminons avec Vincent, les tournesols, mouais, toujours pas convaincue, un beau paysage d'Arles, un Gauguin pas mal pour une fois, Les quatre bretonnes, un grand beau portrait blanc de Klimt qu'on avait vu à Vienne et un nymphéa du Claude, mais pas le meilleur.




Il reste du temps, direction la Pinakothek der Modern, beau ( et immense, toujours) bâtiment au plan " en rond" qui me laissera perplexe, un peu comme le parking de Roissy. Impossible de faire un quelconque circuit " dans l'ordre "...


Ce sera donc aléatoire. En haut du pharaonique escalier, une sorte de gigantesque méduse en plastique...
Oeuvre ...??    photo Solvej




bien que j'aie deux pages d'explications (en allemand)
 je n'ai pas réussi à trouver le nom de l'auteur !   
photo Solvej
...suivie d'une salle entière de " créations" diverses et variées, mais plutôt désopilantes

...j'imagine le travail pour faire la poussière, là-dedans...

surtout ce genre de truc   photo Solvej










et même un canapé qui brûle !   photo Solvej



















 ...suivie d'une autre salle dans le noir où il y a toutes sortes d'assemblages hétéroclites, vidéos, bruitages...bon, je ne m'ennuie pas, mais je me dis que ce musée va être très vite " fait " !




Erreur : on arrive enfin aux choses sérieuses. Alors, dans le désordre ( à cause du plan ! ) Twombly, Miro, Picasso, Jorn, Klee, Marc, Braque, Manguin, tout le monde est là, et  j'en oublie c'est sûr ( je n'ai retenu que mes préférés ). Une fois de plus, un superbe Kandinsky:



Kandinsky,  Improvisation-Rêverie 1913

splendide composition, d'un équilibre remarquable, et dynamisée par ce ballet de taches rouges

rouges aussi, la robe dans ce tableau de Munch*, et le tout petit carré de la maison derrière, une composition elle aussi pleine de mouvement ( toutes les courbes ) mais stabilisée par ces deux rouges

Munch, Rue de village en Aasgardstrand 1902




rouges encore, Hans Hoffman et Asger Jorn

Hans Hofmann, Paysage 1939

Asger Jorn, La parodontite des aigles 1958






Francis Bacon, Crucifixion triptyque 1965



Mais incontestablement, le grand choc de ce musée, pour moi, c'est la Crucifixion de Bacon, une oeuvre d'une puissance exceptionnelle, assez terrifiante ( je ne la mettrais pas dans mon salon ) mais lorsque l'on est devant, on est véritablement saisi à la gorge, par le tragique à la fois "baroque" compulsif des morceaux de chair, ce fond sanglant, et la glaçante géométrie du décor. J'ai lu que Bacon n'était pas religieux, sans doute ici il n'y a pas de résurrection possible, aussi tout le monde fait silence. Désespérant mais grandiose.



Prendre un tram et marcher jusqu'à la délicieuse Asam Kirche, une sorte de super pâtisserie rococo ( adeptes du minimalisme, passez votre chemin ) nous fera terminer la journée sur une note plus tendre.

Asam Kirche     photo Solvej


Et à propos de pâtisserie, une petite crème bavaroise chez Zum Durbräu pour finir en douceur !



délectable !     photo Solvej
* Il semblerait que j'aie un peu mélangé...et les cartes postales, et les souvenirs, car ce tableau de Munch est à la Neue Pinakothek, et non à la Pinakothek der Modern, comme je le croyais...errare humanum est !

dimanche 10 décembre 2017

Dans la chambre à coucher de Monet

Monet collectionneur     Musée Marmottan-Monet



Renoir    La mosquée, fête arabe   1881     photo Solvej
(le tableau le plus cher que Monet ait jamais acheté ! )



La vie de Monet, quelle histoire ! Je ne peux m'empêcher de me remémorer " L'oeuvre", ce terrible roman de Zola qui magnifie    l'artiste " maudit", façon fin 19ème. La description du peintre peignant son "enfant mort" ( et exposé au Salon, à une hauteur telle qu'on ne le voyait pas !)  m'avait arraché des larmes et évidemment, chaque fois qu'à Orsay je passe devant " Camille sur son lit de mort" j' y pense. Je ne sais pas si le père Zola s'est inspiré de cette oeuvre, c'est bien possible, mais enfin c'est sûr que Claude Oscar ( comme l'appellent les anglais) n'a pas eu tout de suite la vie facile.
       Au départ, entre rapins, et entre deux bocks, on s'échangeait des oeuvres, normal, c'est comme ça qu'il a commencé sa collection.   Et puis après, le maître ayant du succès ( et plus de moyens, de ce fait ) se souvenant de ses déboires passés, encourageait un peu ses collègues...c'est beau.  Et à la fin, le Maître avec majuscule, quand il avait fini de ciseler son jardin-chéri-Giverny, entre deux achats de nymphéas  ( "oh! mais je l'ai pas, ce rose-mauve irisé "), ce que c'est que la collectionnite, le Maître faisait de la déco sur ses murs.


Cette jolie petite exposition ambitionne de recréer un peu l'ambiance de la maison de Monet, et surtout nous permet de découvrir certains tableaux que nous n'avons jamais vus. Assez peu, ils en ont quand même exposé beaucoup que l'on a l'habitude de voir ici, mais bon ; puisque j'ai parlé de Camille, deux tableaux nous la montrent :

Manet    Monet peignant dans son atelier   1874  Stuttgart Staatsgalerie


Cette magnifique " esquisse " de Manet, qu'Edouard avait laissé chez Claude, pensant la finir, et puis il n'est jamais revenu, nous dit la notice, et Monet l'a gardée sur son mur...

...et ce touchant portrait signé Renoir, pendant de celui de l'artiste fumant la pipe, splendide !


Renoir Portrait de Madame Claude Monet 1872

Renoir  Claude Monet lisant 1873






















Je ne vais pas les séparer, même s'ils se tournent le dos !

Dans la famille de coeur de Monet, il y a bien sûr la belle Morisot :



Morisot  Julie Manet et Laërte  1893 Marmottan


Mais Monet, s'il aimait ses collègues impressionnistes, savait aussi apprécier les grands "anciens", comme Delacroix et Corot :



Delacroix Falaises près de Dieppe 1855 Marmottan

Corot Ariccia, Palais Chigi 1827 Musée Langmatt Baden


et aussi ceux " à la mode", comme Chéret, par exemple, et même des "modernes" comme Cézanne


Cézanne  Neige fondante à Fontainebleau 1880 MOMA New-York


et sa vibrante "neige fondante à Fontainebleau", qui, pour ce qui est de l' "impression" humide n'a rien à envier à la rue mouillée de Caillebotte



Caillebotte Rue de Paris, temps de pluie esquisse  Marmottan


J'ai gardé pour la fin le délicieux enfant dans les fleurs de Manet, mais je ne suis pas vraiment sûre que la couleur bleu turquoise vif des tentures de l'exposition, (censée, je suppose, être dans l'esprit du collectionneur, qui, on le sait, affectionnait les murs de couleur ( cf Giverny, jaune tournesol, bleu intense ) le mette particulièrement en valeur :


Manet  Garçon dans les fleurs ( Jacques Hoschédé) 1876 NMWA Tokyo


Pour sortir, on passe dans la salle basse de Marmottan, et au passage, un petit coup d'oeil sur les derniers chef-d'oeuvres de Monet, heureusement qu'il ne s'est pas fait opérer de la cataracte, lui !



Monet Le pont japonais 1924  Marmottan

samedi 4 février 2017

Le plus beau Musée du monde 4

Van Dongen 1908       Printemps


Mercredi : L' Hermitage, la peinture moderne



Il faut donc traverser l'immense place du Palais pour se rendre à l'ancien Etat- Major, qui abrite les collections modernes de l'Hermitage. D'entrée, on est saisi par le formidable agencement moderne, merci Wladimir ( né natif de St Petersbourg, ceci explique sans doute cela...)



Entrée monumentale                    photo Solvej

Humour belge ( Jan Fabre )        photo Solvej























Vu la conséquente exposition de la collection Chtchoukine qui se tient en ce moment à Paris, je craignais de voir des murs constellés de carrés blancs ...pas du tout ! Il y avait des réserves...
Et l'après-midi ( "moderne" ) sera à la hauteur de la matinée ( " classique" ).

Nous commençons par le haut ( les " plus modernes " ). Je suis toujours bluffée par Chabaud, si personnel et si juste en même temps, on peut dire à peu près la même chose de Van Dongen ( le ravissant " Printemps " en ouverture est mon coup de coeur du jour ).



Auguste Chabaud 1910  Place dans un village de Provence        photo Solvej


Tiens, mais nous l'avons déjà vu, celui-là ! Oui, c'était à Amsterdam, comme le Musée Van Gogh était en travaux, nous fûmes à  la "succursale" de l' Hermitage qui abritait provisoirement Vincent ...et quelques autres.


Charles Hoffbauer 1907  A Londres                                            photo Solvej


Tous les plus plus beaux Picasso de Chtchoukine ne sont pas à Paris, ces deux-là sont magnifiques. Le portrait de Mme Matisse aussi, et encore une fois, c'est une superbe promenade au milieu de tous les grands noms de l'art moderne.

Au passage, une formidable exposition Boldini...mais la kapo de service me fait de grands signes : " No photo !! "




Pablo Picasso 1909              Vase avec fruits
 photo Solvej





Pablo Picasso 1912 Instruments de musique
 photo Solvej







Nous descendons un étage, Monet-Picasso, même constatation, tout n'est pas à Paris. Pas le moindre "trou", et le merveilleux dialogue entre les tableaux peut donc se poursuivre. On s'assoit sur un banc en face de ces deux-là ... quel bonheur !



Monet 1876 Coin du jardin de Montgeron                                 Monet 1876 Mare à Montgeron                         photo Solvej


Je ne sais pas où j'avais lu " les impressionnistes sans Manet ", ce devait être uniquement pour Paris, car ici il y a le superbe portrait de la belle Isabelle, et une autre pin-up, à côté d'une salle remarquable de pastels, dans le noir comme d'hab.



Manet ca 1879 Portrait de Melle Isabelle Lemonnier                 photo Solvej



Manet 1880 Jeune fille au col retourné (pastel)
 photo Solvej



Renoir est très bien représenté, des paysages remarquables ( Marée basse à Yport, Paysage de Beaulieu ) je remarque aussi un très joli Sisley ( Jour venteux à Véneux) et deux splendides Cézanne, une Ste Victoire et un exceptionnel pin...que je ne mettrai pas pour ne pas me faire une concurrence déloyale !





Renoir 1881                                     Roses et jasmin dans un vase de Delft
(ce sont des chèvrefeuilles...)  photo Solvej

Courbet 1863                      Nature morte de fleurs
 ( camélias, tulipes, iris et autres fleurs 
jaillissant de deux pots rustiques) 








































Bien sûr l' incontournable Van Gogh, ses maisons de guingois et ses portraits idem, mais surtout le formidable buisson, magnifique !



Van Gogh 1889-5                   Le buisson de lilas




Regarder de très près ( si,si, c'est possible! )  le " Souvenir du jardin d'Etten", et ses épaisses couches de couleurs superposées ( au moins 5,6 ) me fait m'interroger une fois de plus : comment pouvait-il peindre tant de tableaux en un mois ( 20, parfois ) ( et avec un style si spontané !)  sachant que, pour rajouter une couche, il faut attendre que la première soit sèche ( au moins 24h) ?



Van Gogh 1888-11 Souvenir du jardin d'Etten (détail) photo Solvej



Au dernier étage ( ou plutôt au premier, car nous descendons ) une très intéressante collection de romantiques ( Delacroix, G.Doré, Corot et bien d'autres) et des souvenirs...de Napoléon !



Voilà, c'est fini l'Hermitage, j'espère que j'y reviendrai, oui, c'est vraiment le plus beau Musée du monde !


Le plus beau Musée du monde                                                                                                                            photo Solvej


et nous rentrons vite nous préparer pour le théâtre Mariinsky (autre délice ).


Clin d'oeil sur le trottoir             photo Solvej