Affichage des articles dont le libellé est Rubens. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Rubens. Afficher tous les articles

jeudi 5 janvier 2023

Sous la pluie

Palazzo Spinola 


Genova du 18 au 23 Décembre 2022          Mercredi: Gallerie Nazionale Palazzo Spinola


Il pleut à verse ! Et cela va durer toute la journée, donc, pas trop de promenade aujourd'hui. Le Palazzo Spinola n'est heureusement pas loin.

Voilà à nouveau un endroit somptueux, mais très sombre ( le temps ! ) entièrement meublé et aux murs couverts de tableaux, comme cela se faisait dans le temps, forcément difficiles à admirer à leur juste ( ou pas ) valeur. C'est une succession de salles un peu poussiéreuses, où l'on aperçoit deux grandes compositions de Luca Giordano, une belle Vierge de Joos van Cleve, et pas mal de peintres génois qui ne me passionnent toujours pas.  Au passage la cuisine du palais est intéressante :



la cuisine


et en grimpant vers la Galleria, une amusante collection de veilleuses occupe une petite pièce adjacente :


je pourrais en rajouter une !



Enfin, au dernier étage ( ouf !) la Galleria  . La star de l'endroit est sans conteste, cet extraordinaire Christ, à l'envoutant regard "asymétrique " :


Antonello da Messine,  Ecce homo    1470


Antonello de Messine est un peintre unique pour l'époque  ( 1470, vous imaginez ! ) tous ces personnages sont incroyables, à la fin du moyen-âge et de son obscurantisme figé, une telle vie, une telle vérité ! Inoui.

Après cela, les autres paraissent bien fades, même le beau portrait de Rigaud dont je reconnais immédiatement le velours incomparable :
 


Rigaud ( et atelier ),
 Portrait de Stefano Gentile  1709
 

Il y a aussi dans cette pièce un sacrifice d'Isaac de Genteleschi plutôt beau et un Tintoret qui me déçoit un peu, est-ce l'éclairage, le vernis, je ne sais, je le trouve plan-plan, moi qui n'aie pas oublié les splendeurs de Venise :



Tintoret, Portrait de Scipione Clusone
 avec son page nain 

et quelques tout petits portraits dans des cadres extraordinaires  ( le cauchemar de la femme de ménage !) :

Filippo Parodi, Cadre représentant
 le Jugement de Paris  1680 avec le portrait de ?


Naturellement, le Palazzo Spinola a aussi "son" Rubens, mais c'est une oeuvre d'atelier...enfin, les enfants sont vraiment craquants :



Rubens (atelier),  Ste Famille avec
Ste Elisabeth et St Jean Baptiste  






et enfin une superbe collection de céramiques et porcelaines ravissantes, tiens tiens, "mon" assiette du martin-pêcheur...

Assiette martin-pêcheur

        Gagné ! ( souvenir d'enfance : lors de mes vacances chez la baronne ( très désargentée ) de Goutel, les assiettes " aux oiseaux" allaient par paire, sauf le martin-pêcheur qui était tout seul, donc le jeu, c'était de l'avoir...)

 Gagné le droit de rentrer sous la pluie buller toute l'après-midi dans notre merveilleux hôtel :


Hôtel Palazzo Grillo,
très bonne adresse     photo Solvej


mardi 3 janvier 2023

Rubens above all

Rubens, Autoportrait   1605      Coll Part


Genova du 18 au 23 Décembre 2022          Lundi : Cathédrale San Lorenzo  Palazzo Ducale   Chiesa del Gesù


Aujourd'hui, grand jour : rendez-vous avec mon  "Dieu", Pierre-Paul Rubens. Mais le matin, c'est fermé ! Donc, nous allons voir l'imposante cathédrale San Lorenzo (aux rayures qui nous rappellent une certaine mezquita ), juste à côté. Il y a un superbe retable de Barocci qui a été restauré récemment, mais qui vaut le détour ( bien que l'éclairage ne suive pas ! je n'ai pas trouvé de tronc où mettre des pièces pour que la lumière fut...) :



Federico Barocci, La crucifixion avec la Vierge,
Saint Jean et Saint Sébastien 1596


           
         Ensuite, nous allons découvrir le port et la mer et déjeunons dans une délicieuse trattoria de pâtes frutti di mare, miam !!

Mais c'est l'heure...


Comme je l'ai dit hier, à Gênes, c'est l'année Rubens et il y a des événements dans toute la ville, mais le plus important c'est cette exposition au Palazzzo Ducale, encore un magnifique ( et immense ) édifice ( et encore des marches à monter 😊 ).

Dès l'entrée, je suis captivée par cet autoportrait, ( en haut ) le plus ancien connu du maître ( il s'agit d'une étude pour "La famille Gonzague devant la Sainte Trinité " ). Il était tellement content de cette commande qu'il a voulu se représenter dans le tableau...modeste, toujours !

Collection privée...quand je pense qu'il y en a qui ont ça chez eux...

Un autre portrait épatant  de cette époque :



 Ferdinand Gonzague de Mantoue
 ( fragment ) 1605 Parme


La modernité de sa touche est incroyable. Rubens a passé pas mal de temps en Italie, au début de sa carrière, et a eu plusieurs commandes de portraits de la gentry génoise, dont ces deux splendides grands formats :




 Violante Maria Spinola Serra, 1607
 Buscot Park

 Geronima Spinola et sa nièce Maria
Giovanna Serra, 1606   Stuttgart






















et surtout celui-là :



Giovanna Spinola Pavese, 1605  Bucarest


je suis captivée par les détails, surtout qu'il n'y a pas grand monde, et que donc on peut approcher, reculer, tout à loisir. Vous avez vu le détail délicieux de l'eau qui jaillit de la fontaine sur la robe ? Deux petits traits de pinceau trois poils blancs ...



Giovanna Spinola Pavese, ( détail) 1605    Bucarest



Cette exposition est remarquable, le fond bleu gris (et un très bon éclairage ) rend pleinement justice aux harmonies chaudes du maître flamand. Il n'y a que le vernis brillant qui gêne un peu, surtout pour les photos, mais bon. Et les cadres sont somptueux, tous plus beaux les uns que les autres ( je les ai supprimés quand c'était possible pour plus de compréhension de la peinture ).

Il y a aussi pas mal de "modellos" ( modelli ), dont ceux des grands retables de l'église du Gesù qui n' ouvre qu'à 16h30 :



Circoncision de Jésus, 1605 Vienne 

Le miracle de St Ignace de
Loyola, 1619 Coll Part






















Et comment ne pas arriver à l'extase ( picturale ) absolue devant ces chairs si sensuelles, si vraies, ah ! cette touche...



 

Déjanire ( détail) et  Hercule , 1638   Turin



Evidemment c'est la spécialité de Pier Paolo, mais je ne m'en lasse pas :


  Venus, Cupidon, Bacchus et Ceres, 1613   Kassel



Au passage, je retrouve même mon chien ( qui me manque tant ! ) grâce à l'excellent Snyders, le "préposé" aux animaux dans la bottega de Rubens:



Snyders, Chiens attaquant un
cerf 1640 Coll G.E.Sperone.

Snyders, Chiens attaquant un 
cerf ( détail) 1640 Coll G.E.Sperone.
















Pour finir en apothéose, un " nouveau ", il paraît que c'est une copie d'atelier d'un original mystérieusement évaporé. En tous cas, c'est une belle découverte :



Rubens (et atelier),  Christ ressuscité
apparaissant à sa mère, 1616     Coll Part



Et je ne peux pas tout mettre, bien que j'en aie envie, les somptueux dessins, les fascinantes façades des palazzi, et tous les trésors que recèle cette exposition parfaite...

Après ces grands moments, nous entrons dans la charmante église del Gesù, en face, une église baroque comme il y en des milliards en Italie, ornée des deux fameux retables en question, superbes mais encore une fois bien mal éclairés:



Circoncision de Jésus,   Chiesa del Gesù



Sur le chemin  du retour, on admire à nouveau des boutiques comme des musées :

Antiquités                    photo Solvej

Baskets                          photo Solvej





















Et ce soir nous irons  dîner dans un restaurant qui ne nous changera pas beaucoup !


Le plafond du restaurant "Les Rouges"


lundi 2 janvier 2023

Rosso e bianco

Le Palazzo Rosso     photo Solvej



Genova du 18 au 23 Décembre 2022          Dimanche : Palazzo Rosso et Palazzo Bianco



Arriver à Genova par le train ( merci Trenitalia, nous avons échappé aux grèves honteuses de la SNCF ) dans cette gare toute fleurie de bougainvilliers , déjà, ça dépayse. Ensuite, trouver l'hôtel dans cet hallucinant labyrinthe de ruelles grouillantes le samedi soir, il faut être tombé comme moi dans la boussole ( et un peu aidé par une charmante autochtone ) ...

Après l'excellente colazione du Palazzo où nous logeons ( calmez-vous, il n'ya que ça, à Genova, des palazzi, la moindre trattoria a le même plafond peint que le Palazzo Reale ) nous affrontons à nouveau ces ruelles minuscules ( et les bâtiments sont très hauts ) et ça monte ! direction via Garibaldi et ses musées ouverts le dimanche. Bon choix pour moi que Genova, juste l'année où se tient dans toute la ville des expositions " Rubens à Genova", on connait ma passion, un heureux hasard.

Le Palazzo Rosso expose des tapis ( superbes d'ailleurs ) mais ce qui m'intéresse c'est sur les murs.
Premier plaisir :


Veronese, Judith avec la tête d'Holopherne




 

Un merveilleux Veronese ! Ce tissu rose m'enchante. Et puis il semblerait qu'il n'y ait pas eu trop de lifting... En revanche, sur ce splendide St Sébastien, qu'y-a-t'il donc au bout de la flèche de droite ? Un personnage trop lavé, bien sûr ! Fff...je ne comprends pas les restaurateurs, ils n'ont pas d'yeux ?




Guido Reni, Saint Sébastien



A l'étage suivant ( oui, les escaliers, c'est une spécialité génoise, nous aurons l'occasion d'escalader un nombre de marches considérable ici ) une très belle découverte : une collection de paysages grand format, un par mois , d'un certain Jan Wildens, au charme indéniable :



Jan Wildens, Mai La promenade dans le vallon

Jan Wildens, Juin, L'étang

















et puis Van Dyck, un Christ sublime, et le somptueux portrait de Anton Giulio Brignole :



Van Dyck, Anton Giulio Brignole
 à cheval

Van Dyck, Christ portant sa croix











 

 














...mais c'est tout, je me sens un peu frustrée sur la peinture italienne



 
Donc nous traversons la rue et attaquons le Palazzo Bianco.

Tout aussi splendide !

Et là, attention, encore plein de Van Dyck ! Mais ce sont des copies ( anciennes, certes ) qui ont d'ailleurs donné lieu à une sacrée controverse ( l'expo s'intitule " trop beau pour être vrai " ) si j'ai bien compris la conservatrice de l'époque ( qui habitait au dernier étage ( encore des marches ! ) du palais un somptueux pied-à-terre avec vue les avait fait passer pour des vrais...

Enfin il y a quand même de l'authentique, et pas rien :


 






Caravage, Ecce homo

Simon Vouet, David
avec la tête de Goliath



sur ces deux tableaux, je ne trouve rien à dire, à part AAAAHHHH!!!...( encore que le personnage de droite dans le Caravage me semble un peu trop caricatural pour être honnête  ? )

plus un autre Veronese merveilleux :



Veronese, Crucifixion





...et beaucoup de peintres génois que je découvre, Bernardo Strozzi, Grechetto, Luca Cambiaso      mais j'avoue que je ne suis pas très sensible à leur manière très mélodramatique...En grande pompe est exposé un Saint Sébastien de Filippino Lippi mais il ne doit pas y avoir plus de 2 cm2 peints par lui...



Une belle salle espagnole, avec un ravissant Murillo, la belle sainte Orsola    de Zurbaran et un beau Ribeira, et l'on retrouve nos flamands, Rubens, qui a donc beaucoup oeuvré à Gênes ( on verra demain) Van Dyck, ( vrai cette fois ! ) et quelques plus anciens, dont cet émouvant Memling :




Rubens, Venus et Mars






Memling, Christ bénissant





















Après tout cela, nous avons un peu besoin d'air ...et un ascenseur superbe nous hisse jusqu'à Castelleto, où la vue sur la ville est magnifique.


Vue de Castelletto  photo Solvej




 Sur le chemin du retour, nous entrons dans quelques boutiques ...pas moins séduisantes :






















Une première journée bien remplie !

 

mercredi 23 janvier 2019

Un cheval bleu

Rubens    La chute des damnés 1620





Munich du 26 au 30 Décembre 2018                  Mercredi : Alte Pinakothek, Lenbach Haus


               Dès l'entrée de la Alte Pinakothek, cet escalier monumental me replonge immédiatement des années en arrière ( pas mal !), et je me souviens de mon éblouissement devant " La chute des damnés", cet incroyable tableau presque abstrait, si on le regarde avec un peu de recul...peut-être est-ce de là que m'est venue cette passion- Rubens. Quoiqu'il en soit, j'ai de quoi me régaler, ici, car le maître flamand est particulièrement bien représenté : au début, avec les anciens flamands comme Brueghel ( l'épatant "pays de Cocagne" ), et un inconnu ( de moi ) Jan Van Kessel, et ses magnifiques "Quatre continents", et beaucoup d'autres, le superbe portrait de jeune homme est un merveilleux hors-d'oeuvre.



Rubens, Portrait de jeune homme    1615 
photo Solvej


Bien sûr,   les grands allemands, Cranach et son délicieux " Age d'or",  Grünewald avec " Le persiflage du Christ" qui me rappelle le Jérôme Bosch de Gand, Pacher, Holbein et d'autres et des quantités de retables beaux et un peu ennuyeux, disons-le...
Quelques grands coups de coeur au milieu de tout ça :




Hans Ballung, portrait du comte palatin 
Philippe le guerrier 1517    photo Solvej
Hans Memling, Jean le Baptiste 1470
 photo Solvej



et mes habituels énervements :

Hans Burgkmair l'ancien, Kreuzigungsaltar :
 Christ en croix ( détail) 1519      photo Solvej
                              mais qu'est-ce qui se passe avec les bras de cette pauvre Vierge ?




Bon, passons à l'étage supérieur et keep calm : l'ascenseur nous dépose juste en face de la 1ère salle PPR. Mon humeur retourne aussitôt au beau fixe. L'enlèvement des filles de Leucippe, scène pastorale, Hélène en robe de mariée, le Christ et les pêcheurs pénitents, Rubens et Isabella sous la tonnelle de chèvrefeuille, j'en oublie,  il y en a tant et tant...




Rubens,  Hélène Fourment
et son fils aîné Frans 1632
 photo Solvej



Je ne me lasse pas de la robe de la belle Hélène, du rendu des tissus. Cette facture si libre, si naturelle, on dirait que Rubens vient de le peindre, là, juste devant nous.   Quel éblouissant morceau ! Tout le bas de ce tableau est merveilleux. ( mais le haut également ) .


                                                   
                                                     J'adore l'accrochage de ces trois-là :

Rubens ,Portrait d'un frère franciscain, Le Christ sur la croix,
Portrait de Don Fernando, cardinal infant d'Espagne               photo Solvej
On dirait une image de l'église : à gauche le protestantisme, à droite le catholicisme !



Dans la salle d'à côté, l'élève Van Dyck :


Van Dyck,     Le repos pendant la fuite 
vers l'Egypte 1627/32                 photo Solvej
 

                                                           pas loin de dépasser le maître !



Un peu plus loin, un beau florilège italien : Titien, ( ah! Le couronnement d'épines !) Tintoret, Giorgione...et pas de florentins ( mais ce n'est pas grave, on a eu notre dose l'an dernier ) car ils sont dans l'expo temporaire " Florence".



Des français, ha ha, "petite filou !",  que ce coquin de Fragonard et sa gimblette, Hubert Robert, Nattier, Chardin, Boucher ( autre coquin ) et même un beau portrait de mon cher Quentin.

Mais naturellement, la star des stars du lieu, c'est le bel Albrecht et son incroyable "Autoportrait à l'habit garni de fourrure ", décliné dans la boutique sur tous les supports possibles et imaginables.


Albrecht Dürer,   Autoportrait à l'habit garni
de fourrure 1500


La comparaison s'impose avec deux autres autoportraits, Rembrandt et Van Dyck . A votre avis, lequel était le plus sûr de son génie ? Ce pourrait bien être le beau rouquin, 22 ans et une maîtrise déjà incroyable, une tranquille confiance dans son avenir glorieux ...Mais  ce Dürer, avec son attitude quasiment christique qui semble  dire : "mon talent ne me vient que de Dieu " ne se désigne-t'il pas ?
Et ce regard frontal, dominateur !!
Quant à Rembrandt, il se cache presque, lui, dans ce portrait minuscule ( j'ai failli le rater ! ) et extraordinairement émouvant, il y a tous les doutes et les questionnements de l'artiste, dans à peine 20 cms2...


Rembrandt,   Autoportrait en jeune homme  1629
Van Dyck,   Autoportrait 1621/22























Après ce parcours intense, pour varier les plaisirs, j'ai programmé la Lenbach Haus, non loin de la Pinakothek. C'est un changement radical !! Un superbe endroit, clair, bien aménagé, qui a bénéficié de la donation par Gabrielle Münter de sa collection de Kandinsky. Ici, la vedette, c'est le fameux " Blaue reiter" , le cavalier ou plutôt le cheval bleu ( oui, pourquoi cavalier ? Il n'y a que l'animal) de Franz Marc qui a donné son nom à un mouvement assez révolutionnaire, envers lequel j'avais une sorte d'à priori négatif,  et au vu de ces tableaux flamboyants, je me demande bien pourquoi .


Franz Marc, Cheval bleu I  1911


Dans cette petite bande de potes, Marc n'était pas le moins bon, mais malheureusement il est mort assez jeune...et puis il y avait le terrible russe, ce Kandinsky dont les tableaux explosent et qui réduit les autres ( Münter, Jawlensky,Macke, Marianne Von Werefkin ) à une simple figuration. Ces premiers tableaux sont d'une force, d'une intensité..on comprend que jouer dans la  cour avec la petite bande n'était pas suffisant pour lui, et qu'il devait être,en somme le père de l'abstraction, le roi et non un petit cavalier, quelle que soit la couleur...



Kandinsky, Romantische Landschaft 1911






Sinon, il y'a aussi une collection assez intéressante début 20è siècle, de beaux portraits de " collègues"...il y aussi celui de Marianne von Werefkin que j'aime bien d'habitude, mais là, c'est carrément Halloween ! Donc, j'oublie. Et puis toute une suite de salles remplies de " sculptures", un bric-à-brac horrible d'un certain Joseph Beuys...Beeuu..rk !!


Anna Hillermann, Autoportrait dans l'atelier 1900
photo Solvej

Emilie von Hallavanya, Autoportrait dans l'atelier 1910
Kandinsky, Portrait de Gabrielle Münter 1905  photo Solvej
                                                                                  Merci Gabrielle pour cette éblouissante collection !









Pour finir nous passons rapidement sur les inévitables modernités aussi gigantesques que barbantes,
mais pour rester dans l'esprit bavarois, je ne résiste pas à une petite carte postale de circonstance :


Andy Warhol, Neuschwanstein 1987
photo Solvej