jeudi 19 novembre 2020

Quand on aime, on compte pas !

 Eh oui, je ne sais pas comment j'avais compté la dernière fois...ha ha, c'est " 25 vues du Mont Ventoux", le titre exact ( provisoire ) de cette série.

Dont voici, donc, le n° 25 :


Vtx 40, Clématite sauvage     acrylique sur toile 6F   Novembre 2020


jeudi 15 octobre 2020

Retour à mes amours...

 ...bien sûr, mon cher Mont Ventoux ! Encore trois, et je mettrai ( peut-être ? ...pas sûr, quand on aime, on ne compte pas ) fin à cette série que j'intitule, pour le moment : " 23 vues du Mont Ventoux ". 

A moins que je ne veuille faire mon petit Hokusai, lui, c'était " 36 " ( du Mont Fuji ). Quant au père Cézanne, je ne sais plus combien de Ste Victoire...

 

 

Vtx 39, Aux doigts de rose  acrylique sur toile 6F  Octobre 2020

    Je vais descendre un instant de mes nuages et me consacrer entièrement au portrait d' Ondine, commencé depuis ... le printemps. Courage donc !

lundi 28 septembre 2020

Le silence de la peinture

 L'âge d'or de la peinture danoise 1801-1864     Petit Palais

 

Købke, Matin d'automne au lac de Sortedam 

Ce qui frappe avant tout, en parcourant cette belle exposition, c'est le sentiment de ce que les anglais appellent " stillness" qui pourrait se traduire par " calme", mais aussi  tranquillité,  immobilité. Même quand il y a du mouvement dans le sujet, le rendu est tout de même statique 

 

Eckersberg, Scène de rue sous la pluie et le vent  1846

 On sait que Eckersberg a étudié dans l'atelier de David, ça se sent. Néanmoins, il a tout de même de très jolis perspectives dans le fond de ses tableaux un peu austères et descriptifs, assez ennuyeux, en somme

 

Eckersberg, Vue à travers trois arches du troisième étage du Colisée 1815

 

Un qui n'est pas du tout ennuyeux, en revanche, c'est Christian Købke, vous savez, celui de la petite fille du Louvre.  D'ailleurs, c'est incontestablement le meilleur, dommage qu'il soit mort jeune ( 38 ans) . Ses portraits sont superbes, la petite fille en question est là, et bien accompagnée d'autres adorables, mais aussi de cette superbe vieille dame, dans un camaïeu de bruns d'un exquis raffinement :


Købke, Portrait d'une vieille paysanne 1832

Købke est aussi un romantique, qui dans ses paysages aux ciels immenses finement dégradés et aux premiers plans virtuosement détaillés évoque un peu Caspar David Friedrich et ses potes de l'île des Musées, mais en plus optimiste ( hormis le lac d'automne en haut, mais c'est le seul )

 

Købke, Château de Frederiksborg vu de Jaegerbakken. Le soir 1835


 

Il faut se rapprocher pour apprécier pleinement la finesse des détails :


Købke, Château de Frederiksborg vu de Jaegerbakken. Le soir ( détail ) 1835


 

Dans ce domaine, les autres ne sont pas en reste . J'ai particulièrement aimé  ce grandiose Lundbye :



Lundbye, Paysage de Sjaelland 1842


 

et ce minuscule Skovgaard :



Skovgaard, Champ d'avoine à Vejby 1843


 

Mais chacun pourra trouver son bonheur dans cette expo très éclectique,  l'amateur de paysages, de scènes de genre, de portraits, de détails historiques, assez peu de natures mortes, en revanche, juste quelques bouquets pimpants style hollandais, et de petites études de ciels avec nuages que j'emporterais bien, tiens...


Købke, étude de ciel

Skovgaard  étude de nuages et cime d'arbre 1840

Ah ! J'oubliais...un magnifique mur blanc, mais je n'ai pu trouver la reproduction, un qui ressemble :


Dalsgaard,  Intérieur de grenier ( détail )


Enfin, il serait injuste de ne pas citer la grande Elisabeth Jerichau Baumann, remarquable portraitiste :

 

E. Jerichau Baumann, Un soldat danois blessé 1865

Je vais étudier sa technique " cheveux" pour le portrait d' Ondine qui m'occupe en ce moment !


 

 

 

 

samedi 26 septembre 2020

Virtuel, vous avez dit virtuel ?

Portes Ouvertes des peintres du 16ème      Septembre / Octobre 2020

 


 Comme chaque automne maintenant depuis quelques années, je participe à l'exposition de cette sympathique association...mais, damned, la Covid est passée par là, et donc, au lieu de la maaaaagnifique expo prévue pour fêter les dix ans du groupe, c'est une "exposition en ligne" que nous vous proposons. Pas de fraises Tagada 🍷🍹🍡🍪🍥 cette année !!  

Quelques courageux ouvrent leurs ateliers...En ce qui me concerne, de toutes façons, comme je n'habite plus dans le 16ème, la question était réglée. On verra l'an prochain, si je peux "squatter" chez quelqu'un.

Ca me fait doucement rigoler, cette exposition virtuelle...Mais je l'ai déjà, et depuis longtemps ! Il suffit de lire ce blog, ou d'aller visiter mon site, où il y a tout, ma vie, mon oeuvre, les  formats, les prix !!

Mais enfin, je n'ai pas voulu me désolidariser des copains...

Aussi, je vous invite vivement à vous abonner à la newsletter pour avoir chaque jour jusqu'au 11 Octobre une vue en détail de l'actualité artistique du 16ème arrondissement de Paris.

Le lien pour recevoir la newsletter : https://www.seiziemart.com/

Mon site : https://www.solvej.fr/

mardi 1 septembre 2020

Des ciels si grands...

Exposition Olivier Masmonteil, " Des horizons si grands " Le Suquet des Artistes Cannes

 

 

Olivier Masmonteil   " Des horizons si grands "


 

 

 Mon cher Musée Chéret étant " fermé pour travaux " ( au secours ! ), je suggère à la petite famille niçoise une virée à Cannes, car je meurs d'envie de voir "en vrai" les tableaux d'Olivier Masmonteil, que je suis sur Instagram et qui me passionnent tous les matins.

D'abord, merci Olivier, la promenade est magnifique et je découvre avec plaisir que Cannes n'est pas seulement la moche ville que j'avais entr'aperçue à l'occasion, mais possède aussi un pittoresque quartier, Le Suquet. 

L'exposition a enchanté tout le monde : il faut dire que Masmonteil est un peintre prolifique, foisonnant, qui balade ses pinceaux à tous les horizons ( si grands ) de la peinture, ah ce n'est pas un minimaliste, loin de là ! 

Sa série que je connais déjà, "Quelle que soit l'heure du jour"  ( voir " Le principe de la série) est très bien présentée dans deux petites salles,


Quelle que soit l'heure du jour ( fragment )          photo Solvej  


 

mais le fond noir d'Arcueil était plus spectaculaire, je trouve.

Les " horizons " de la premières salle sont impressionnants, évidemment ces ciels tourmentés me parlent particulièrement, et ces mystérieuses superpositions aussi. Mais à propos de mystère, je n'ai pas résolu l'énigme des lignes horizontales ( voir en haut ), coquetterie ? "signature "? désir de "faire moderne " ? je ne sais pas...elles m'évoquent les lumières de voitures sur les photos de nuit, elles me gênent un peu.


photo Solvej

 

 

En revanche ce qui m'enthousiasme ( et puis, c'est tellement joliment présenté, dans des sortes de petites alcôves ), ce sont ses " Arbres classiques ", un régal. 

                                                 Mon préféré :

 

 

Les arbres classiques  photo Solvej

 

 

 

J'adore ce type, on sent qu'il aime tellement la peinture ( et qu'il la connaît  parfaitement, et c'est si rare chez les artistes actuels ) que je lui pardonne volontiers certaine jeune fille à la perle...un peu ratée, à mon avis ! ( Olivier, tu as bien fait de mettre une dentelle devant )

 



photo Solvej

 

 

En conclusion, je suis heureuse de  constater qu'il existe des peintres comme Olivier Masmonteil, qui a du talent, de la technique, de la culture, de l'audace, qui cherche dans tous les sens, qui trouve souvent, et en plus, qui a du succès ! Tout n'est donc sans doute pas perdu....

 


photo Solvej

 

 

P.S. : Je demande pardon à l'artiste, mais j'ai omis de noter les titres des oeuvres sur place, et c'est très difficile à trouver sur Internet




lundi 31 août 2020

Une ( bonne ) surprise !

 

Solvej, "Sieste laborieuse "       pastel   Août 1998

 

 

 

J'ai vendu un tableau sur Internet ! Incroyable, non ? A la fin du mois de Juillet, alors que je m'alanguissais dans la torpeur estivale Vauclusienne et les tomates mozzarella, j'ai reçu un mail d'Amérique, " congratulations we have recently sold your work to a collector ". Je n'arrivais pas à y croire, mais c'était bien vrai !

Il faut dire que j'ai toujours eu peine à imaginer qu'on pût acheter un tableau comme ça, devant son écran, sans l'avoir vu en vrai, cela ne me viendrait jamais à l'esprit. J'aurais beaucoup trop peur d'être déçue par l'original...Espérons que ce n'est pas le cas de mon "collector" ( Une dame. Une anglaise de London ) 

Les modalités de l'envoi ( retour du tableau en Provence, emballage, paperasses diverses et variées, assurance, etc...sans compter le paiement que je n'est toujours pas reçu, merci Saatchi, pour ne pas les citer 😜 ) n'ont pas été de tout repos, à part le fait qu'un coursier est venu au fin fond de ma brousse le chercher 😊. 

Et peu de temps après, "ils" m'ont aussi vendu une reproduction !

Donc, soyons moderne, dans l'air du temps, et en avant Instagram et toute cette sorte de choses !

                                       L'heureux élu, maintenant sujet de sa Gracieuse Majesté :

 

Solvej, "Vtx 35 Lumière d'automne "   2019


             

samedi 4 janvier 2020

Attention...Hartung !

"La fabrique du geste "      Exposition Hans Hartung         Musée d'Art Moderne

 

 

 

T1951-1  huile sur toile         1951
photo Solvej


On me pardonnera ( ou pas ! ) ce titre calembouresque digne de Libé, ou du Canard enchaîné. Si je persiste et signe, c'est qu'au-delà du jeu de mot facile, l'attention extrême portée à son travail me semble être une des caractéristiques de l'oeuvre de Hartung.En effet, quel contrôle, quelle maestria, jamais un titre d'expo, " la fabrique du geste", ne m'a paru plus pertinent. Voilà une très belle exposition, très calme, très reposante...à ma grande surprise, d'ailleurs, car " Hartung", cela m'évoquait de grands gestes "noirs et échevelés", or, pas du tout.




T1936-11 huile sur toile  1936
photo Solvej
Ses premiers "abstraits" sont magnifiquement composés, d'une élégance et d'une harmonie parfaite.



Il faut dire que le bonhomme était doué, et que, vu son autoportrait, il le savait !



Autoportrait 1922  (à 18 ans )
photo Solvej


 Il y a là un raffinement extrême, une recherche dans la forme, la couleur et la matière qui ne peut qu' enthousiasmer. On nous dit qu'il utilisait la mise au carreau pour agrandir, j'ai peine à le croire tant le geste paraît spontané, mais c'est écrit...En revanche, qu'il pratiquait le sacro-saint nombre d'or, je veux bien le croire, vu le magnifique équilibre de ses compositions.


T1938-30 huile sur bois   1938
photo Solvej

T1949-9  huile sur toile 1949  KNW Düsseldorf
photo Solvej

                                                   C'est comme dans " la Vénus d'Urbino" !



Admirez également l'habileté de cette réunion de petits crobards...


photo Solvej




Après ces premières salles délectables, on arrive enfin à celui que l'on croit connaître :


T1955-9  huile sur toile 1955  Coll particulière
photo Solvej


Le gestuel ! Celui des grandes envolées sombres et calligraphiques que son nom évoque à ( presque) tout le monde



T1964-H44  peinture vinylique sur toile   1964
photo Solvej





Sa petite cuisine se complique, il ajoute des techniques et des  instruments ( grattage, balai de branchages, etc...), et on le voit sur une petite vidéo travailler de son fauteuil ( car il a perdu une jambe pendant la guerre ) et désigner sobrement d'un coup de menton à son assistant l'outil ou la matière convoitée...Ça, j'adorerais !!



Mais je suppose qu'un beau jour, ayant fait le tour du "geste" en lui-même ( et ayant inventé toutes sortes de techniques pour agrandir celui-ci ) lui prit l'envie d'explorer d'autres chemins. Peut-être un peu influencé par l'air du temps, car je trouve très " mode" cette production des années 70/80



De gauche à droite, en partant du haut : acryliques sur carton P1973-B21, P1973-B73, P1973-B71,P1974-A49,P1974-A40, P1974-A37, P40-1975-H2, P40-1981-H12, P40-1981-H9  ooouuff ! ( je me demande comment il faisait pour s'y retrouver dans ses tableaux, avec de tels titres !! ) photo Solvej



                                     et quoique toujours belle et élégante,  moins intéressante.
             ( peut-être aussi que le jaune citron/noir travaux publics,  c'est trop violent pour moi )





On arrive aux dernières années, les formats deviennent gigantesques, il y a une période " crachottis chics" , là, est-ce que le geste ...serait de renverser le pot de peinture ? Ou d'attaquer la toile au pistolet ?



T1980-E50 acrylique sur toile 1980
photo Solvej

Tout de même, j'aime bien le balai de genêts...



             En résumé, oui, le geste c'est bien beau ( surtout ici ), mais...n'était-ce pas Picasso qui disait : " je voudrais arriver à ce qu'on ne voit jamais comment mon tableau a été fait " ( retour aux sources )  oui, la peinture d' Hartung est magnifiquement belle, mais est-elle vraiment émouvante ? Ne serait-elle pas d'un classicisme moderne glacial ?



Enfin, ne boudons pas notre plaisir, encore un très beau pour finir :

T1981-K17 acrylique sur toile 1981 Coll Particulière   photo Solvej











jeudi 26 décembre 2019

Greco mais pas trop ...

Exposition Greco   Grand  Palais 

 

 

 

L'ouverture du cinquième sceau   1608-14              MMA New-York

 

 

" Doménikos Theotokópoulos, dit Greco, est incontestablement l'un des talents les plus originaux de l'histoire de l'art. ", nous prévient d'emblée le dépliant fourni à l'entrée, même " le prophète de la modernité" , rien que cela. Voire...Si l'on considère que la modernité, c'est assembler des couleurs criardes, sérier et s'adonner au dessin mou et lâche, décaper les tableaux anciens pour ne laisser subsister la moindre trâce de glacis ( pour les modelés ) ( façon Chapelle Sixtine ), alors oui, Greco est un moderne. Mais il serait bien dommage d'oublier l'auteur du splendide portrait de Giulio Clovio de Napoli  Le premier Caravage, le premier ,  et en effet, après une petite salle d' " icônes" bafouillantes ( et invisibles, vu qu'elles sont minuscules et les troupeaux stagnent ) nous pouvons admirer une série de très beaux portraits ( notamment celui  de ..? )

                           damned, j'ai oublié mon I-pad ...heureusement, il y a Internet !


Portrait d'un homme          1570/75


mais en face, il y a le portrait archi-connu du pape avec ses lunettes...et sa belle robe rose framboise écrasée...aïe aïe, ça y est, je déteste.



Vue de l'exposition ( sans les foules !) @photo Didier Plowy


C'est bizarre, parce que je devrais ADORER cette touche "rapide", ce rendu très pictural ( il paraît que Picasso trouvait que Greco, " c'était plus de la peinture que Velasquez" ( c'est écrit), bon...désolée, Pablo, mais je ne suis pas d'accord ! ) et en vérité, ce sont ces aplats de couleurs gueulardes, primaires, bleu lapis, rose magenta, vert vif, jaune citron, même parfois un orange éclatant, qui me gênent principalement. Quand je pense qu'il a travaillé avec Titien...bizarre, bizarre.

                                                            J'ai dit bizarre.


De plus, les distorsions, allongements inconsidérés et autres fantaisies...


Ste Marie-Madeleine pénitente  1576-77       Budapest

Certes, le ciel est superbe, le rocher aussi, le sein est troublant, mais cette main gauche...et cette espèce de petit feuillage rabougri... de plus, je ne sais pas si c'est la restauration, mais la ligne blanche derrière le manteau, curieux...l'ensemble donne une impression de "collage"! (ah oui, moderne, j'oubliais )



St Pierre et St Paul 1600-05   Barcelone
                                

                                   Les mains gauches ( décidément ! ) des apôtres, le nuage...ni fait ni à faire.
                                   En revanche, les visages sont plutôt beaux.



Quant aux séries, alors là, champion !  Le jeu des sept erreurs...


L'Annonciation        1590-1603        
Musée Ōhara (Japon)

L'Annonciation 1600     Toledo MA (USA)


L'Annonciation  1600-05         MBA Budapest


La colombe, les lys, le vase, même les petits ciseaux, tout y est à chaque fois...

La dernière, c'est celle qui est présentée à Paris. Enfin, je trouve qu'il y a toujours cet effet de collage. Et puis, ça me tue ces types qui se copient eux-mêmes.

Bien sûr, les visages sont souvent émouvants, mais les yeux au ciel ( avec petit reflet blanc ) ça lasse.



St Pierre pénitent 1595-1600     Washington



Vous aurez compris que le Grec ne m'a pas transportée, contrairement à la plupart de ses contemporains que j'adore, et à la plupart de MES contemporains, car le public est très enthousiaste...
trop moderne, pour moi, sans doute. Et puis, le tableau que je préfère ( L'enterrement du comte d'Orgaz ) n'était pas là !


Tout  de même, je repêche celui-là, émouvant, sans excentricité, vert, oui, mais vert et brun, ça me va.



Saint Luc  ca 1605 Cathédrale de Tolède

vendredi 20 décembre 2019

Sept ans de réflexion...

...et réfléchir sans toi, c'est très dur. Nos échanges me manquent, nos discussions enflammées, car nous n'étions pas toujours d'accord, loin de là !, mais qui se terminaient toujours en éclats de rire.
Je pense à toi aujourd'hui, comme tous les 20 Décembre, comme chaque fois que je prends un crayon ou un pinceau, comme devant n'importe quoi d'un peu esthétique ( ou pas), comme tous les jours en somme.



                                        Ça, je suis sûre que ça t'aurait plu ! ( Munich, l'an dernier )



Pour le moment, chômage technique...pour cause de déménagement. Vis ma vie dans les montagnes de cartons. Quand j'en serai à trouver une place pour ton portrait, c'est que j'aurai bien avancé !



Evelyne Volpe ( moi seule t'appelais Eve) 1946-2012 Artiste, Docteur en Arts Plastiques ( et plastique !), Enseignante et chercheuse à l'Ecole Nationale Supérieure de Versailles