Anton Van Dyck Portrait of a lady |
Paris Tableau ( Salon International de la Peinture Ancienne ) Palais Brongniart
C'est un salon commercial : en effet, tous les tableaux exposés sont à vendre...Malheureusement pour acheter le Van Dyck, il me faudrait vendre ma maison...! Contentons-nous de regarder, ça on peut, certes ce n'est pas gratuit, ( c'est même cher, 15 € l'entrée, mais avec un magnifique catalogue illustré, donc finalement...) et surtout c'est extrêmement intéressant.
Je n'étais jamais entrée dans le " temple de l'argent " ( la Bourse où travaillait mon papa à ses débuts ) c'est assez somptueux, je dois dire. Les tableaux sont superbement éclairés, et présentés dans les stands des marchands tendus de tissus dans une gamme de bleus-gris très très chics. Mais surtout, bien que l'affluence soit conséquente, on peut se promener agréablement et regarder de près, et il y a toutes sortes de régals. Dans chaque stand je fais mon petit choix, dès l'entrée, deux remarquables portraits de Largillière, quel patte, et même, et oui, un délectable petit Joseph Vernet...ah ! si j'étais riche, ti la li la li la li la lère, des français, des hollandais, la tête me tourne.
Un admirable Démocrite... de Hendrick Bloemaert, ?, je connaissais Abraham, bon, il semble que ce soit son fils aîné.
Hendrick Bloemaert Démocrite |
Au hasard des allées, je mettrais bien dans mon "panier" , comme on dit chez Amazon et cie, ce joli Desportes ...
Alexandre François Desportes L'hallali du loup 1721 |
...un merveilleux portrait pas fini ( tiens, peut-être qu'il est moins cher ? ) d'une belle anglaise de Thomas Lawrence, un beau mec de Simon Vouet, un ( tout petit ) et intrigant romantique danois, le Tarquin et Lucrèce de Luca Giordano et aucun raton-laveur.
Luca Giordano Tarquin et Lucrèce |
Johan Thomas Lundbye Peter Christian Skovgaard appuyé contre un muret dans une étable 1843 |
Simon Vouet Portrait d'homme |
Mais mon coup de coeur absolu, cette après-midi sera pour le modello de fresque de Francesco Solimena, magnifique composition, touche enlevée comme je les aime, couleurs...napolitaines
Francesco Solimena (Canale di Serino 1657 – Naples, 1747), La Conversion de Saul - Huile sur toile, 129 x 102 cm. Bozzetto pour la fresque dans la Sacristie de l’église San Paolo Maggiore à Naples. |
Jose de Ribera Tête coupée de St Janvier |
ou alors, pour revenir à Naples en pensée, la tête de San Gennaro ( celui du miracle du sang qui se liquéfie ) de Ribera, qui ferait un effet boeuf dans mon salon.
Bon, assez rêvé...Naturellement, il y'a le lot habituel de grossiers repeints, (c'est le même restaurateur qui a refait tous les arbres dénudés, ils sont tous pareils !! quel que soit le peintre ...il a dû leur faire un prix de gros ! ) de couleurs clinquantes et de frisettes au pinceau trois poils ( là aussi, c'est le même, barbe hollandaise ou accroche-coeurs britanniques, même technique ) et le " pire du pire "...
Bernardino Licinio (!) jeune femme et son soupirant |
mais non, ce n'est pas une BD de 2014, pauvre Bernardino Licinio, il n'y a plus que le sein ( très beau, au demeurant ) de la dame que tu aies peint, c'est comme la chapelle de Dufilho, " entièrement d'époque " !!
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